En feuilletant par hasard… ou plutôt non, après avoir parcouru mon quotidien favori » l’International Herald Tribune », puis lu les titres de « Libé », « Le Parisien », je plonge dans le « Figaro magazine » attirée par l’article: « Qui veut casser l’histoire de France ?»
Le sujet m’intéresse. On n’enseigne plus l’histoire géo en terminale « S » ? Méthodes d’enseignement remises en causes mais surtout programmes… Eliminer Napoléon ou Louis XIV au profit de l’empire Monomotapa (jamais entendu parler, pourtant je voyage beaucoup) me semble ridicule. Lorsqu’on parle d’identité nationale.. De quelle identité parle-t-on ? et quelle identité si l’on ne sait rien de notre histoire, de notre passé, celui de nos ancêtres proches et lointains : colonisateurs, conquérants, batailleurs, pacificateurs, défenseurs, patriotes… Et puis CA M’ENERVE que l’on étudie l’histoire avec l’esprit d’aujourd’hui. Chaque évènement, chaque personnage doit être remis dans le contexte de l’époque. Comment peut-on « intégrer » (je n’aime pas non plus le mot) des populations venues d’ailleurs si nous n’avons pas une identité forte ? Une culture forte, visible ?
Comme le met en exergue Jane GOODALL, anthropologue, dans son passionnant livre « Nous sommes ce que nous mangeons » : « Dans le cosmos, il y a ceux qui mangent et ceux qui sont mangés » (extrait des Upanishad)… Itou pour les cultures.
Bref, pour en revenir au magazine du Figaro, et après l’article sur l’’histoire, je tombe sur le « Cahier Evasion » : « Asilah (« une city arty au Maroc ») »… »Petite ville qui rappelle l’Andalousie et qui nourrit l’imaginaire d’artistes et peintres. Les murailles portugaises protègent la ville où il fait bon vivre » (l’article ne signale pas les dizaines de maisons de la médina à vendre). En revanche, il insiste sur le côté artistes et ses plages sauvages (très sales…désolée), ses petites échoppes de corail (faux), sa lumière (vraie).
« Chaque année des artistes invités viennent peindre des fresques sur les murs (ni graffitis ni tags !!). La médina est petite (comparée à Chefchaouen), si tranquille qu’elle invite à la promenade, à la méditation éventuellement. « Un ravissement pour les yeux » écrit la journaliste. Le photographe, lui, a joué sur le bleu et les fresques. Moi j’ai opté – après « Chefchaouen la bleue » – pour une Asilah blanche.
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