Un film documentaire autour de la boxe aux Etats-Unis
Le temps d’un entraînement, la fraternité est de mise et le gérant de la salle met un point d’honneur à accueillir tout le monde, y compris les nouveaux-nés qui attendent sur les bords du ring que leur mère ait fini de s’entraîner.
J’aime toujours ce genre de documentaire car on y voit un autre visage de l’Amérique: des gens en perte d’emploi, couvert de dettes, d’autres à la recherche d’une meilleure hygiène de vie, et quelques pros qui rêvent d’une gloire éphémère. Les discussions tournent surtout autour de la boxe, de l’entraînement mais entre deux rounds, on parle musique, emploi, éducation et criminalité.
Chacun s’entraîne avec les moyens du bord: un pneu sert d’entraînement aux jeux de jambes, une masse à se muscler les bras, certains vont même jusqu’à s’attacher des poids aux chevilles pour mieux s’entraîner. Frederick Wiseman film beaucoup les corps et surtout le mouvement des pieds. Il pense que la boxe se rapproche énormément de la danse et il est vrai qu’à voir ces sportifs danser seuls ou à deux sur le ring, on ne peut qu’être d’accord avec lui, tant leurs mouvements ressemblent à un ballet magique. J’ai beaucoup aimé aussi entendre leurs accents, et le mélange entre l’espagnol et l’anglais. Perso, je n’aime pas beaucoup la boxe, mais de voir ces gens s’entraîner simplement certes ne m’a pas donné l’envie d’en faire, mais en tout cas j’ai vu l’intérêt
de ce sport, et du sport en général.
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