Lorsqu’on voyage, il n’est pas inutile d’avoir une carte routière. La carte Michelin est l’une des plus réputées. Points forts et faibles de cette carte pour l’Espagne et le Portugal.
Ces dernières vacances, l’idée était de partir pour l’Espagne sans rien réserver et de trouver sur le tas comment manger et dormir. Mais, pour assurer au moins la destination, il fallait tout de même prendre une carte routière…
Lecture
Cette carte est très bien faite rien à redire sur ce point. La lecture est aisée, les villes sont certes écrits petit mais tout à fait lisible.
On se pers un peu entre route nationale et autoroute, puisque celles-ci sont toujours entremêlés mais ça, Michelin n’y peut rien…
Bref, rapidement on peut se faire un itinéraire qui nous permettra d’arriver à destination.
Praticité
La carte se déplie facilement, et se replie aussi facilement. De plus, le papier utilisé est dit indéchirable, et ma carte, malgré une utilisation intensive, est comme neuve.
Petit bémol, il est assez long de trouver la partie de carte qui nous intéresse. En effet, la carte est tellement repliée qu’il faut parfois user de bras et de jambes pour trouver la bonne partie…
Mais en résumé, la carte se manipule facilement, même si il est absolument impossible de conduire en voulant trouver son itinéraire, il vaut mieux avoir un bon copilote !
Contenu
C’est là que je ne suis pas content du tout.
En gros, si vous êtes dans une petite ville, vous ne saurez absolument pas comment reprendre un grand axe.
Je m’explique : il y a sur la carte des surface qui peuvent représenter 20 km² avec … rien, aucun nom de ville, aucune route secondaire. Pourtant, il y a bien des villes, mais elles ne sont pas mentionnées (et je parle bien de ville, pas de tout petits patelins pommés). Je comprends que cette carte ne sert que pour les grands axes, sinon il n’y aurait pas la place de tout écrire. Mais dans ces parties où rien n’est mentionné du tout, des petits noms de villes et des routes secondaires pour en sortir, n’auraient pas été de trop, surtout qu’il y a de la place !
En gros, vous l’aurez compris, si vous faire Madrid, Barcelone par les grands axes, aucun souci. Mais si vous voulez faire Sobremunt – Abella de la Conca, bon courage…
Et même, ce qui nous arrivé, si vous êtes dans les bouchons vous pourrez toujours essayer de prendre un itinéraire secondaire à l’aide de la carte, mais je promets pas que vous y arriverez …
Bilan
Cette carte est utile, c’est indéniable, mais elle est largement incomplète et ne suffit pas pour partir en toute quiétude ! Il faut trouver mieux !
Carte à jour, même pour les routes reculées. Dommage cependant que ce ne soit pas en matière indéchirable. Totalement indispensable pour accompagner correctement un voyage! Très bon article.
J’avoue que je n’aime pas trop les cartes… Disons que j’ai bien du mal à les utiliser, je n’ai jamais utilisé non plus le GPS… Cependant, pour mes voyages en général transversaux ( à travers plusieurs pays), j’ai une vieille carte achetée un peu par obligation pour terminer la monnaie locale d’un pays où nous étions. Nous nous sommes dits que l’achat serait utile, et il l’a été. Il s’agit d’une carte de l’Europe en général à laquelle s’ajoute une partie de l’Ukraine et la Turquie. Très pratique. Evidemment, pour les détails, inutile d’en attendre beaucoup, mais cela nous permet aussi quand nous cherchons une ville, une région d’être au contact de la population … et c’est très agréable.
Je ne doute pas que ce fonctionnement reste atypique. Nous ne préparons jamais nos voyages, nous n’avons jamais de guide, n’en achetons pas même sur les lieux…