Il pleut encore. Nous continuons la route de montagne dans le brouillard à la recherche du « Lago Rosu » que nous ne voyons pas, mis à part une sorte de mare à droite de la route, mais ça ne peut pas être ça !
Quitté la montagne, nous arrivons dans une plaine où les villages sont maintenant misérables. Maisons à demi écroulées mais habitées. Là où il y avait des fleurs partout, ce sont des mauvaises herbes qui poussent.
Sculptures récentes dans un des derniers villages de Bucovine avant la plaine de Brasov.
Le 27 août
Plus de volailles sur les routes,plus de petite vieille promenant sa vache au bout d’une corde. La misère noire, encore plus cafardeuse sous la pluie.Nous arrivons à Brasov en début d’après midi et c’est sans coup férir, que nous traversons la ville pour rejoindre le camping Dirste, à notre avis, le camping trois étoiles de Roumanie. On se douche, on se fait beaux, et toujours sous la pluie nous partons visiter Brasov en taxi. Le jeune qui nous conduit, habite un des petits bungalow du camping à l’année. C’est tout ce qu’il peut se payer. Il nous explique qu’il doit gagner 1.000 000 de lei par jours, soit environ 50 euro, 25 pour la location de la voiture, et 25 pour l’assurance, l’entretient et l’essence. Le reste, s’il y en a, est pour lui….
Sachant que la course du camping au centre ville coûte à peine un peu plus que l’équivalent de 2 euros…. Bon, ce doit être viable puisqu’il fait ce métier depuis plus de deux ans, mais il ne doit pas falloir chômer ! Il nous laisse son numéro de portable pour qu’on le rappelle depuis le notre, lorsqu’on aura fini de visiter la ville. Il nous ramènera au camping, où il doit reprendre en début de soirée des anglais qui vont dîner en ville, dans le restaurant le plus chic de la ville, qu’il nous désigne lorsque nous passons devant. Nous passons aussi devant une usine Renault qui fabrique des Dacia, le rêve de notre jeune taxi. La sienne, il la voit, bleu
Brasov est une très jolie petite ville. Autrefois c’est ici que Gallé faisait fabriquer des objets, vases, coupes, lampes, en pâte de verre, de façon industrielle. C’étaient des reproductions de ses oeuvres maîtresses en cristal, une démarche très novatrice pour l’époque, et de fait nous en voyons pas mal dans une boutique de dépôt vente . Nous nous promenons un bon moment dans la ville, avant d’aller boire un chocolat et manger une pâtisserie sur la place principale, puis nous rappelons notre taxi, car il se remet à pleuvoir. Il finit une course et va venir nous prendre dans vingt minutes. Rendez-vous dans l’artère principale, pour lui éviter de se garer. Soirée calme, lecture, musique au CC.
Catherine Gil – Carnets nomades
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- Entre riante Bucovine et Transylvanie… - Juil 5, 2014
Bonjour Julia, merci pour ton commentaire… Sois la bienvenue sur IDEOZ qui devrait te donner de nombreuses occasions de découvertes à travers le monde, ses paysages et ses cultures…
Je viens de découvrir votre blog! Ca me donne envie de partir aussi!