Vous avez envie d’évasion maritime et de chaleur à quelques heures de la France et sans se ruiner ? Vous voulez en prendre plein la vue en alliant à la fois beaux paysages en bord de mer ou en montagne, touriste culturel et baignade dans des coins paradisiaques ? Pourquoi ne pas mettre le cap vers la Grèce ? Un séjour en Grèce s’avère une valeur sûre pour les touristes comme pour les voyageurs curieux.
Avec l’Espagne et le Portugal, la Grèce figure parmi les destinations phares préférées des Français, et il n’est pas difficile de trouver les arguments pour convaincre. Outre la météo favorable dès le printemps jusqu’à fin la fin de l’automne, une belle latitude pour apprécier les joies de la mer et de la montagne combinées à du tourisme culturel, des vacances en Grèce en famille restent très accessibles, voire économiques, en terme de budget et parfois même réservent d’excellentes opportunités de séjours à tout petit prix, à moins de 250 -300 € les 4 jours et à partir de 350 – 400 € la semaine. Soleil et chaleur, plages de rêve au bord de la mer Egée ou de la mer Ionienne, une myriade d’îles, des petits villages de cartes postales à flanc de falaises, surplombant la mer, avec leurs maisons aux façades blanchies à la chaux et leurs accents bleu royal, leurs moulins et leurs clochers typiques d’églises orthodoxes et une foule de sites archéologiques et historiques, difficile de ne pas répondre aux invitations en terres grecques.
Que ce soit pour un court séjour en mode culture et histoire antique du côté d’Athènes et de son Acropole, une semaine au coeur des plus belles îles grecques et de leurs archipels, comme les Cyclades, le Dodécanèse ou la Crète, un séjour itinérant ou organisé autour des grands classiques de la Grèce continentale ou un séjour plus long à travers les diverses facettes du pays, vous devriez trouver votre bonheur.
4 jours en Grèce continentale autour d’Athènes en mode itinérant
Comment optimiser un séjour de 3 ou 4 jours en Grèce ? Choisissez une formule vol + hôtel à Athènes pour le confort ou un voyage itinérant avec 3 nuitées dans des hébergements différents, sous forme d’une boucle autour d’Athènes, en passant par le Péloponnèse et Delphes dans le Mont Parnasse. Rien de plus simple pour développer un joli itinéraire représentatif des beautés locales, quand on veut s’offrir une escapade à la fois urbaine, continentale et insulaire en très peu de temps. En raison de son excellente localisation, Athènes reste le point de dépat optimal pour ce type de combiné et un objectif de vacances express très variées. Il faut moins d’une heure pour rejoindre la presqu’île du Pélonnèse ou l’une des îles de l’archipel des Saroniques également à 1h environ ferry. A peine arrivés à l’aéroport, il vous suffit de rejoindre la ville pour vous y poser pendant la première journée et remonter en quelques heures jusqu’au Vème siècle avant JC quand l’Acropole ressemblait au centre du monde. La capitale grecque apparaît d’emblée comme une invitation à un voyage dans le temps pour découvrir le berceau de la démocratie en Europe.
Depuis l’Acropole, 2500 ans d’ans d’histoire vous contemplent à Athènes
Si Athènes n’est pas spécialement jolie au premier abord, et n’est pas dotée de beaucoup de sites modernes notables et pittoresques, elle recèle l’un des plus beaux héritages antiques au monde. En son coeur, juchée fièrement sur une colline, l’Acropole, forte de ses 2500 ans d’histoire, s’incarne dans un complexe monumental spectaculaire et remarquablement préservé.
Au sommet, le Parthénon est la pierre angulaire et le centre névralgique avec cette ancienne citadelle dédiée à la déesse Athéna. Dans sa zone primitive, il s’enrichit de l’édifice de l’Erechthéion venu remplacer le temple archaïque d’Athéna Polias pour abriter des reliques parmi les plus anciennes et sacrées aux yeux des Athéniens, tandis que les Propylées constituent l’entrée et les portes emblématiques de l’Acropole, avant de pénétrer dans un sanctuaire, un palais, une agora. Après quelques dizaines de minutes d’ascension, on se délecte d’une vue panoramique sur la ville en contre-bas. Ce n’est pas qu’une attraction culturelle incontournable composée de vestiges, ce sont des pages d’un passé riche et passionnant, que l’on tourne de site en site archéologique, et qui font de l’Acropole un musée à ciel ouvert, certes souvent bondé de touristes, mais toujours éblouissant.
Après avoir parcouru l’Acropole, flâner dans les rues environnantes de la ville moderne, faire du shopping dans les commerces et boutiques de souvenirs, s’attabler à une terrasse de café, chaque moment permet de profiter de la vitalité de la capitale, au contact des habitants et pas uniquement des touristes qui se pressent autour du centre antique. La découverte de l’autre centre névralgique est une évidence : elle vous mènera autour de la Place Syntagma, créée par le roi Otto en 1834 pour accueillir son palais royal, et où s’érige désormais le Parlement grec et divers bâtiments institutionnels. Vous devriez assister à l’une des relèves de la garde qui se déroule toutes les heures. L’une des plus populaires se tient le dimanche à 11h avec une remise de couronnes sur la tombe du soldat inconnu. Si Athènes pourrait justifier au moins deux jours complets, lors d’un court séjour, mieux vaut quitter la capitale pour s’évader vers des zones plus naturelles.
Une excursion maritime dans les îles Saroniques
Faute de pouvoir découvrir les îles grecques les plus connues et populaires comme les Cyclades lors d’un séjour à Athènes, rien ne vous empêche de naviguer vers une île à quelques encablures de la capitale et facile d’accès en car-ferry depuis le port du Pyrée. Une excursion vers les îles Saroniques s’avère une excellente opportunité d’associer des villages un peu plus pittoresques avec des zones de plages plus réjouissantes que dans les environs d’Athènes et Corinthe.
La plus accessible est l’île d’Égine qui condense la proximité à 1h en bateau, les inspirations typiques avec son port et ses caïques, les influences néoclassiques de l’architecture et l’authenticité, mais aussi les traditions culinaires, dont celles associées aux saveurs de la pistache, star de l’île. En alternative, vous pourrez également envisager l’île de Poros et l’île d’Hydra, petit paradis sans voiture dans lequel on renoue avec l’essentiel en l’espace de quelques heures et la magie de ces petites îles encore ancrées dans leurs traditions, où certains habitants se déplacent toujours à dos d’âne.
Une approche express du Péloponnèse entre Corinthe, Mycènes, Nauplie, Epidaure, Olympie et Patras
Vous pouvez tirer profit de la proximité de la péninsule du Péloponnèse, l’une des autres régions les plus stratégiques et attractives aux yeux des touristes en Grèce continentale. Même si vous ne pourrez en découvrir qu’une toute petite partie en un jour, le Péloponèse se révèle dès l’entrée avec Corinthe, célèbre pour son canal à environ 1h10 d’Athènes.
Plutôt que Patras, grosse ville sans trop de charme malgré son golfe, Olympie ou Sparte, je vous recommande de vous concentrer sur les sites archéologiques remarquables situés dans le triangle entre Corinthe, Mycènes, Nauplie et le Théâtre d’Epidaure. Louer une voiture est le meilleur moyen d’explorer en liberté cette région, sans dépendre des bus plus lents et moins pratiques quand on dispose d’aussi peu de temps. Partir tôt vers 7h vous donnera une meilleure latitude pour tirer partie d’une trop courte journée.
Tout d’abord, empruntez la porte d’entrée traditionnelle qu’est Corinthe et faîtes une étape dans cette jolie petite ville portuaire assez animée, mais dont les plages ne présentent pas trop d’attrait, bien qu’elles puissent répondre à une envie de baignade pour se rafraîchir. Une petite balade suffit, car le temps file vite quand on a une journée pour réunir plusieurs incontournables non négocialbles. A proximité de la ville moderne, se trouvent le site archéologique et les vestiges de l’ancienne cité de Corinthe, où l’on repère le Temple d’Apollon, la Fontaine de Pirène et un musée rassemblant les principales fouilles, avec pour arrière-plan la montagne, qui ne nous quitte jamais longtemps en Grèce.
Bien sûr, vous pourrez observer le canal de Corinthe, ouvrage de 6,3 km inauguré en 1893 pour relier le Golfe de Corinthe au Golfe Saronique. D’une largeur d’à peine 21 mètres, le canal s’admire mieux encore depuis le pont ancien principal (Corinth Canal Old Bridge sur le gps), d’où l’on obtient une vue panoramique à plus de 70 mètres de hauteur. Si vous souhaitez un aperçu architectural plus complet, rejoignez les ponts subemersibles situés à chaque extrémité. Même si les points de vue sont moins impressionnants, ils n’en restent pas moins pertinents pour faire un tour d’horizon du canal.
Après Corinthe, et l’ancienne cité, poursuivez par la visite à pied ou au moins un aperçu de la forteresse de l’Acrocorinthe située au milieu d’un petit massif montagneux. La forteresse vieille de plus de 2700 ans dispose de beaux remparts et de sentiers permettant de la parcourir et d’avoir des vues sur la plaine. Si vous voulez rester dans les environs immédiats de Corinthe, ne manquez pas la jolie petite ville de Loutraki, dominée sur les hauteurs par le monastère de Saint Patapios.
Sinon, il ne reste plus qu’à prendre la direction de Mycènes, un site archéologique dans lequel on tutoie 3500 ans d’histoire d’une des plus anciennes civilisations grecques. Au bord de la mer, Nauplie vous donne rendez-vous avec ses boutiques, petits restaurants et cafés et son ambiance très décontractée avant de rejoindre le Théâtre d’Epidaure, qui est considéré comme l’un des plus beaux théâtres de la Grèce Antique.
Corinthe est l’une des régions les plus réputées sur la route des vins grecs et l’un de ses emblèmes est l’Aop Nemée dans l’Argolide à base du cépage Agiorgitiko. Ce vin est surnommé le « sang d’Hercule » et se caractérise par sa couleur profonde, des notes épicées et une forte densité en fruits, tandis que les vins non aop, comme l’IGP de Roditis (à base de raisins secs). Au coeur du Péloponnèse, les vins de l’Arcadie reflètent l’âpreté du terrain, puisque les vins blancs et rouges sont parfois issus de vignes plantées à plus de 600 mètres d’altitude. Si vous aimez l’oenotourisme et les dégustations, la région se prête à la découverte des traditions de viticulture pour explorer les différences entre le vins de liqueurs de Mavrodaphne de Patras, Muscat de Patras et le Rion de Patras à la robe couleur topaze, les vins blancs et rouges de Néméa secs et corsés et de Mantinia plutôt secs, fruités et équilibrés. Vous ne devriez pas manquer une halte chez l’un des producteurs comme la maison Tsantalis du côté de Patras, le superbe Domaine de Séméli dans le village pittoresque de Koutsi, le domaine Skouras, pour le bio, le domaine Thanasis Papaioannou. J’ai aussi aimé ma visite du chai de Giannikos qui s’enorgueillit d’une tradition familiale depuis des générations pour maintenir le meilleur savoir-faire et des vins de très bonne qualité. J’ai particulièrement apprécié leur vin blanc sec et généreux que j’ai trouvé très fin au palais.
De mont Parnasse jusqu’à Delphes
La Grèce vue de ses montagnes semble une évidence, même lors d’un court séjour. A environ 2h soit 170 km d’Athènes, le Mont Parnasse se prête à une brève rencontre, surtout qu’en son coeur, se cache aussi le sanctuaire de Delphes considéré comme l’un des plus remarquables sites antiques grecs. Si vous avez préféré un road trip en changeant d’hébergement, vous rejoindrez facilement Delphes en quittant le Péloponnèse par Patras, où le pont reconnecte la presqu’île au continent.
Situé en Phocides sur le versant sud du Mont Parnasse, ce site panhellénique dédié à l’oracle d’Apollon qui parlait à travers une prophétesse la Pythie, n’est pas un site archologique comme les autres. Sa localisation jouit d’une remarquable luminosité et d’un environnement naturel splendide entouré d’une mer d’oliviers, de cèderes et de végétation méditerrannéenne. Pour les Grecs, Delphes était même le centre du monde. Il était dès le VIème siècle avant JC un véritable centre de spiritualité et et le symbole de l’unité du monde grec sur un plan politique et il témoigne à la fois de la grandeur de la civilisation et de la religion pendant des siècles. D’ailleurs, même les pharaons d’Egypte et les rois de Perse avaient l’habitude de faire des offrandes à Appolon et de convoquer la Pythie pour obtenir ses présages, ce qui explique pourquoi Delphes a pu bénéficier d’un fabuleux entassement de richesses. La Pythie était une prêtresse qui présidait un groupe de femmes âgées ayant hérité de pouvoirs prémonitoires directement du Dieu Appolon et qui transmettaient l’avenir à l’issue de séances de transes. Les hommes interprétaient leurs paroles et la communiquaient aux pèlerins venus pour interroger les oracles.
Pendant au moins deux heures, en empruntant la voie sacrée, remontez dans la zone archéologique principale vers le temple d’Apollon, le théâtre très bien conservé datant du IVème siècle, et le stade, siège des Jeux pythiques. Tout au long se dressent divers monuments, portiques, statues et Trésors. Le musée condense l’essentiel des fouilles et pièces majeures de la collection, dont la plus célèbre probablement, l’Aurige de Delphes, une sculpture en bronze commémorant une victoire importante aux Jeux pythiques de 478 av. J.-C.
Visiter la Crète en 4 jours
A 4h d’avion de Paris, la Crète, à peine plus petite que la Corse, a bien des cordes à son arc pour éblouir les touristes. Par rapport aux îles des Cyclades, elle présente l’avantage de la praticité pour ne pas avoir besoin d’emprunter le bateau pour aller d’une île à l’autre, et trop dépendre des liaisons et risquer de perdre du temps. Elle est suffisamment vaste pour occuper une semaine sans problème. La plus grande île grecque et la 5ème par sa taille dans le bassin méditerranéen vit naître l’une des plus anciennes civilisations européennes : la civilisation minoenne, riche de ses mythes, de ses légendes et d’un héritage historique et culturel exceptionnel que reflète une architecture remarquable. Ses constructoins complexes ont su conserver beaucoup de leurs secrets, malgré les fouilles et travaux de chercheurs pour en décrypter les modes de vie et les traditions des Crétois originels.
Dès Pâques, c’est une destination parfaite en couple ou en famille, où l’on peut s’imprégner de l’ambiance religieuse et festive, tout en profitant d’une affluence touristique plus raisonnable qu’en été. Durant l’arrière-saison, la Crète est aussi très appréciable, compte tenu de son climat méditerranéen clément qui permet de moins subir les chaleurs estivales, tout en garantissant des eaux toujours chaudes pour la baignade et un soleil généreux pour fuir la grisaille automnale. Les offres à petit prix fleurissent dès la fin de l’hiver en perspective du printemps et en anticipant pour l’automne, avec des séjours en demi pension ou pension complète à partir de 300-350€ par personne selon la période.
Si 4 jours ne suffisent pas à visiter la Crète, un court séjour permet néanmoins de prendre la mesure de cette île suffisamment riche et variée pour proposer un mélange d’expériences et de visites. Vous pourrez approcher la grande ville insulaire, Herakklion, dès votre arrivée à l’aéroport, un site historique majeur, Knossos, une ville plus vénitienne, La Canée et Rehymnon, qui raconte aussi l’histoire plus récente, sans oublier quelques stations balnéaires et plages paradisiaques. Partir à la découverte de la façade montagneuse sur de belles routes avec des paysages à couper le souffle est une évidence, d’autant que partout la mer tutoie la montagne.
La Canée ou le charme vénitien crétois
D’emblée, on prend la direction de La Canée, à 2h de route d’Heraklion environ 140 km. C’est probablement la plus charmante ville crétoise, forte de ses impressions vénitiennes (oui oui un petit rappel d’Italie en Grèce). Outre son joli port, son phare et un musée maritime, La Canée jouit d’un environnement ravissant entre mer et montagne et à vrai dire, on pourrait aisément choisir d’y passer tout le séjour sans changer d’hébergement, tant La Canée est séduisante et agréablement animée. Elle a tout pour plaire aux voyageurs. Ses façades colorées conviviales déploient une palette de tonalités pastels chauds ou plus tendres qui se mêlent à des couleurs plus terreuses. Avec son mélange d’influences architecturales vénitiennes et ottomanes, elle est aussi une invitation à remonter le temps sans effort au gré de quelques déambulations dans ses rues et ruelles.
De la plage d’Elafonisi jusqu’au lagon de Balos : la Crète côté mer
En Crète, comment ne pas avoir envie de s’accorder un moment de farniente sur une des magnifiques plages comme la plage d’Elafonisi ? Elle n’est pas qu’une plage quelque peu isolée dans le Sud, certes de plus en plus connue des touristes, mais finalement encore sauvage. Ici, le lagon se forme entre la petite île d’Elafonisi et la côte. Faute d’être restée secrète comme elle l’a été pendant longtemps, elle s’avère encore tranquille en matinée, ou plus tard le soir, bien que le coucher du soleil superbe donne un rendez-vous mémorable aux curieux qui l’emporteront dans leurs plus beaux souvenirs.
Ses airs de lagons, ses zones très peu profondes et assez paisibles permettent de se baigner en sécurité. Ses eaux turquoises et translucides contrastent avec la couleur surprenante de sa plage aux nuances rosées. Elle est souvent référencée parmi les plus belles plages d’Europe, en raison de la couleur assez rare de son sable rose liée à certains coquillages et coraux qui le colorent ainsi en s’écrasant avec les vagues. Bien sûr, la plage n’est pas toute rose, cela varie en intensité selon la marée, la saison, la météo et la luminosité, mais le spectacle reste toujours au rendez-vous, même si certains touristes s’avèrent déçues d’avoir cru à des photos photoshopées qui exagèrent les effets artificiellement. La nature est pourtant plus belle que n’importe quel subterfuge ou artifice technologique.
Et pour poursuivre la découverte aux environs de la plage d’Elafonisi, ne manquez pas la visite du monastère de Chrysoskalitissa, de Voulolimni et du « lac blanc ».
Vous l’avez compris, Elafonisi est une plage incontournable, comme la perle de Kedrodasos mais peut-être, aurez-vous plutôt envie d’agrémenter le séjour sur terre avec au moins une excursion en bateau ? Le populaire Lagon de Balos au Nord-ouest de La Canée s’avère une excellente destination, d’autant qu’elle est considérée comme la plus belle plage de Crète et l’une des plus belles d’Europe. Malgré l’affluence touristique, elle a su conserver son aspect naturel et sauvage et elle met encore mieux en lumière un environnement quasi vierge. Si la fréquentation importante à certaines périodes confirme sa renommée internationale, ce n’est pas une raison pour s’en priver.
Pour l’atteindre, il faut tout d’abord prendre le bateau à Kissamos. Tout d’abord, vous profiterez d’un arrêt sur l’île de Gramvousa. Vous naviguerez le long de la côte Est de la péninsule pour admirer ses falaises spectaculaires jusqu’au Cap Vouxa et vers la forteresse de Gramvousa, point stratégique de contrôle à 137 mètres, dressée sur des falaises à pic à 137 mètres de la mer. Elle fut construite par les Vénitiens au XVIème place pour se protéger notamment des agressions ottomanes et veiller sur le détroit entre la partie occidentale et le Péloponnèse. Puis vous poursuivrez vers le sud entre le cap et l’île d’Imeri Gramvousa qui dévoile en arrière plan les montagnes avant de rejoindre le lagon de Balos, très attractif grâce à sa lagune peu profonde, ses eaux cristallines et les plages où les couleurs de sable doré ou rose se mélangent. Vous pouvez aussi apprécier la longue randonnée depuis Falasarna Beach jusqu’à Balos, si vous recherchez un contact à la nature plus renforcé.
Héraklion et Knossos en point d’orgue
Même si ce n’est pas forcément ici que l’on apprécie le mieux la typicité de l’île, on ne peut pas ignorer Heraklion. Après un rapide tour d’horizon, prenez la direction vers l’un des sites archéologiques minoéens majeurs : le temple de Knossos recréé en partie par l’un de ses découvreurs Sir Arthur Evans et son équipe. L’antique cité datée de l’âge du bronze s’organise autour du grand Palais de Minos. Knossos révèle quelques unes de ses plus belles fouilles, d’anciennes parties résidentielles incarnant tout le savoir-faire unique, le raffinement et l’organisation symbolique de l’architecture minoenne. Les constructeurs de ce phénoménal ouvrage à l’origine de nombreux mythes et légendes, ont développé tout un réseau digne d’un labyrinthe constitué de couloirs, d’allées et de salles se déployant depuis une Cour centrale, la salle du trône et le Mégarone du roi.
Vous l’aurez compris, les idées ne manquent pas pour explorer la Grèce en famille ou en couple, entre amis, même pendant un court séjour… Les Cyclades, Santorin, Rhodes sont des alternatives magiques pour une évasion grecque.