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Voyager au Japon, pour ceux qui ne connaissent pas encore : un billet d’incitation à la découverte du Japon et quelques idées de voyage au Pays du Soleil Levant (Ni Hon). Guide voyage Japon.
Un pays et un peuple fascinants qui ont su concilier la modernité occidentale à leurs traditions asiatiques. Au-delà des préjugés et des mauvais clichés abondamment véhiculés en occident, un pays qui se révèle plus facile d’accès qu’on ne le croit et qui mérite réellement d’être découvert.
Quand on arpente les rues des grandes villes, on s’y sent presque bien chez soi, comme à la maison (mêmes gens, mêmes voitures, mêmes téléphones, mêmes trains, mêmes costumes, mêmes bureaux, …) et puis on se retrouve au détour d’une rue en pleine Asie, façon Shanghaï ou Hong-Kong (marchés typiques, petits vieux ridés, parfums et boutiques exotiques, …).
Visite guidée et conseils de voyage dans un Japon aux multiples visages […]
Cliquer sur les photos pour les agrandir. L’ensemble de l’album photo est accessible ici.
Côté transports : le pays du Shinkansen
Le Japon en voiture ne semble pas à portée du premier occidental venu : obligation de faire traduire son permis à l’ambassade de France à Tokyo, quasi impossibilité de trouver un loueur sur le net, crainte de se retrouver devant des panneaux indéchiffrables en dehors des grands axes, …
Par contre, le réseau ferré est très développé et les trains sont d’une ponctualité toute germanique ce qui permet d’enchaîner plusieurs trajets dans la journée sans risque : là-bas, on prend le Shinkansenavec autant de facilités que le métro à Paris et la quasi-totalité des affichages sont retranscrits en écriture romaine (notre alphabet occidental).
Le train est un moyen de voyager pratique et économique : il existe un pass (Japan Rail Pass) délivré par certaines agences de voyage en France (coupon échangeable à l’arrivée à l’aéroport) qui donne accès à la plupart des trains (sauf quelques petits trains régionaux qu’il faudra payer en plus). Guide web avec les horaires de train.
Il est également facile de se déplacer en métro et en « train de banlieue » ou train régional : la plupart des affichages sont également retranscrits dans notre alphabet.
De plus, pratique et économique, il existe un pass (Japan Rail Pass) délivré par certaines agences de voyage en France qui donne accès à la plupart des trains.
Enfin, un guideJapan by rail est également disponible (en anglais) avec horaires, dessertes et excursions. En juillet et août les trains offrent toujours de la place (inutile donc de réserver sauf peut-être par sécurité sur un long trajet avant de rejoindre l’aéroport par exemple).
La plaine de la côte Est (… Sendaï – Tokyo – Yokohama – Osaka – Kyoto …) est évidemment très bien desservie et depuis chacune des villes, il est possible d’emprunter des lignes régionales qui remontent les vallées vers le centre de l’île et les montagnes (par exemple vers Takayama, ou Nikko, ou Hakone, …).
Certaines liaisons transversales peuvent également être effectuées en car (par exemple : Matsumoto – Takayama) pour former une boucle et éviter parfois un aller-retour plaine-montagne-plaine.
Côté langue : le pays aux trois alphabets
Évidemment, avec ses trois alphabets dont les complexes et nombreux idéogrammes chinois (et utilisés tous les trois, parfois dans une même phrase !), le japonais n’est pas une langue à la portée du premier venu.
Et pour faire bonne mesure, les japonais qui parlent anglais sont peu nombreux (quelques employés de bureau dans les grandes villes).
Il est cependant facile de casser le haut de cette barrière : quelques mois avant votre départ, contactez un étudiant japonais en France qui viendra vous donner à domicile quelques cours de japonais accéléré en échange de quelque argent de poche. En quinze ou vingt soirées vous arriverez à maîtriser les quelques phrases clés qui vous permettront soit de demander votre chemin, soit de remercier vos hôtes qui seront alors ravis de pouvoir échanger deux ou trois mots avec vous, guère plus mais cela suffit !
De plus, ces quelques soirées avec un vrai japonais, pimentées de grands moments d’incompréhension totale entre nos deux cultures, feront d’inoubliables souvenirs avant même le voyage !
Un peu de vécu : sur un quai de l’une des grandes gares de Tokyo, un petit français s’adresse à un salary-man costumé et cravaté: « Hello, please, is’it the train to Nagoya ? » … certes la question est complexe et l’accent du petit français n’est pas celui d’Oxford mais quand même … et puis que dire de son accent japonais. Après quelques essais infructueux en anglais, on essaye autre chose : » » » Ah, ….. » et voilà, c’était bien le bon train ! Avec forces courbettes et sourires : « Arigato, arigato gosaïmas ! »
Côté météo : le pays du parapluie
Le Japon, pays marin et montagneux, est humide, notamment pendant nos vacances d’été !
Les averses sont fréquentes le soir mais les parapluies forment la seconde ethnie du pays derrière les japonais : vendeurs à tous les coins de rue, consignes à parapluie à l’entrée des hôtels ou des gares (pour retrouver son parapluie en sortant), sacs et étuis à l’entrée des magasins (pour ne pas mouiller partout), …
Un peu de vécu : trois petits français arpentent les rues de Kyoto sous l’averse quotidienne, bien abrités dans leurs gore-tex étanches (ils les ont payés assez cher !). Une petite auto japonaise s’arrête, une petite dame japonaise en sort, trottine sous la pluie jusqu’à l’arrière de sa voiture, ouvre le coffre et, avec force sourires et courbettes, tend un parapluie à nos trois petits français interloqués. Vroum, la petite dame redémarre dans sa petite auto, sans doute ravie de sa bonne action envers ces petits occidentaux, qui sait, peut-être trop pauvres pour s’acheter un parapluie au coin de la rue ? Moralité : ne soyez plus la honte de votre pays, faites comme tout le monde et achetez des parapluies sur place !
Cuisine Japonaise : le pays des nouilles et du tofu
Contrairement à la plupart des pays asiatiques, le Japon est, pour nos estomacs, une destination sans risque : peu d’épices, peu de « choses » incongrues à expérimenter (genre cuisses de grenouilles, tripes ou escargots, pour ne citer que quelques plats très exotiques).
Et c’est fort heureux car la barrière de la langue rend difficile le moment du choix sur la carte (heureusement, les japonais ont une grande pratique des menus imagés et des fac-similés en plastique : c’est pas toujours fidèle à l’assiette mais dans les grands moments de doute, ça peut éviter la famine).
On peut se laisser guider presque les yeux fermés sans risque et abandonner avec plaisir l’inévitable sushi pour touriste (on en mange déjà assez comme ça à Paris !).
Les nouilles sont le plat national des fast-food japonais, chaudes ou froides, grosses ou fines, au blé ou au sarrasin, il y en a de multiples variétés.
Les salary-men avalent leur bol de nouilles dans les gares et les centres commerciaux en quelques minutes avec force bruits de succion. Pendant que vous dégustez lentement les votres, la table d’à côté a déjà fait trois services.
Un peu de vécu : trois petits français arpentent les rues désertes de Nikko le soir et entrent dans une petite gargotte. Ce sont les seuls clients (ce n’est peut-être pas l’heure ?) et la petite mamie qui tient la boutique leur amène … des nouilles. Délicieuses. Nos trois petits français dégustent et réussissent à sortir trois mots de satisfaction que la mamie semble comprendre. Du coup, après les nouilles, la vieille dame leur apporte gracieusement avec force sourires et courbettes … trois bols avec le bouillon de cuisson. Boire l’eau des pâtes est pourtant un privilège réservé aux initiés. À essayer chez vous en rentrant au prochain repas de famille, succès assuré !
Dès que l’on sort du sempiternel et souvent onéreux sushi, la nourriture japonaise est accessible et pleine de bonnes surprises : grillades, beignets (tempuras), fondues, …
Dans les centres commerciaux et surtout les gares, on peut acheter un bento, une boîte-repas ou lunch-box, avec d’appétissantes denrées froides : sushis, makis, etc… très pratique pour manger dans le train par exemple.
Les épiceries (un peu à l’américaine) fournissent également salades de fruits frais, yaourths, …
À goûter absolument : le saké chaud. Un alcool de riz assez léger (entre bière et vin) qui se sert chaud dans de petites carafes en accompagnement du dîner, rien à voir avec l’âpre saké des restos chinois en France.
À Takayama, par exemple, on peut faire un repas complet de tofu : en salade, grillé, poché, frit, en ragoût et même sucré en dessert. Un tofu très frais qui tient plus de la mozarella que de l’infâme steack de tofu tout sec auquel nous avaient habitués les hippies nord-américains.
À ramener : les boutiques débordent de présentoirs avec des boîtes à gâteaux colorées, souvent de forme carrées. Malgré l’aspect un peu « sec » de la boîte en carton, ces gâteaux (genre pâte d’amande) sont bien frais et bien conservés et ils peuvent être ramenés en France (cadeaux, …). Ces saveurs douces (algues, châtaigne, …) sont idéales pour accompagner l’amertume du thé japonais très iodé. On peut souvent goûter sur place avant d’acheter.
Encore un peu de vécu : petit-déjeuner dans un ryokan traditionnel de Tokyo avec au choix : l’occidental (western sur la carte !) ou le nippon. C’est le début du séjour, nos trois petits français optent évidemment pour le traditionnel japonais : riz (ça va), soupe (ça va aussi), légumes et algues (ça va toujours) et poisson fumé (là ça va nettement moins bien : y’en aura pour la matinée à digérer). À la table d’à côté, trois touristes japonaises ont bien entendu opté pour le western-style, on a l’exotisme qu’on peut (ou qu’on veut) et s’amusent à qui mieux mieux en tartinant leurs brioches de confiture, sous les regards envieux des trois petits français. Le poisson fumé pas bien réveillé au p’tit déj est le seul moment un peu difficile à table, mais c’est aisément contournable et, de toute façon, le café-croissant c’est nulle part ailleurs sur la planète !
Côté hébergement : le pays des onsen
Rien que pour ses ryokan (auberges traditionnelles), le Japon mérite le détour.
Une fois goûté au bain dans le onsen, c’est fichu, on est accros.
Le ryokan est une maison d’hôtes avec des (petites) chambres traditionnelles : chaussons, yukata (pyjama-kimono), tatamis (sol de paille de riz), futons (matelas), table à thé, … ambiance zen assurée.
Toilettes et salle de bain commune. Le repas n’est pas toujours proposé. Alors, ce fameux onsen ? Aahhh, c’est le bain commun ou le jaccuzi ou le hammam, comme on veut, c’est sans équivalent ici. Autrefois le onsen était public.
L’idée est d’utiliser les sources d’eau chaude nombreuses au Japon, pays montagneux et volcanique. La modernité a fait le reste et l’eau est désormais souvent chauffée artificiellement. Le principe est de partager la salle de bain commune équipée d’une grande baignoire ou d’un grand bain d’eau chaude (les formes et les tailles varient selon les lieux : depuis la petite baignoire en bois pour trois personnes à Tokyo jusqu’à la quasi-piscine dans le village de montagne). Évidemment, la consigne c’est de se laver (et de se rincer !) avant (c’est bien noté ?!), au moyen de petites douchettes installées devant de petits tabourets, avant d’entrer dans le bain chaud. Propre, agréable, et délicieux après une journée de marche.
Les onsen sont en général séparés hommes/femmes (on est tous nus dans le bain) mais dans les petites auberges il est souvent possible de réserver l’endroit pour un moment en famille.
Les plus cossus mettent à disposition serviettes, peignoirs, sèche-cheveux, crèmes, … c’est un véritable mode de vie et un lieu de bien-être.
Les japonais utilisent généralement le onsen le soir avant le coucher mais on peut en profiter matin et soir sans problème.
Les prix des ryokan sont en général moins élevés qu’on ne veut bien le dire et proches des tarifs de l’hôtellerie parisienne.
Même si certains sont de véritables hôtels, les ryokan ont en général une capacité limitée : il nous avait paru prudent de réserver une partie de nos nuitées par internet avant le départ
De plus, si l’on arrive en train et que l’on veut éviter le taxi, il vaut mieux bien entendu réserver à proximité de la gare.
Un peu de vécu : les japonais observent scrupuleusement une stricte étiquette quant à la propreté de leurs intérieurs et il est donc absolument interdit (inconvenant, incongru, barbare quoi !) d’entrer dans une maison sans avoir quitter ses chaussures et enfiler des chaussons (gracieusement mis à disposition par votre hôte dans un petit espace prévu à cet effet dans l’entrée). Dans les toilettes (les WC) il y a même une autre paire de chaussons réservée à ce lieu exclusif. Imaginez donc l’opprobre dont est couvert l’Occident inculte lorsqu’un petit français regagne sa chambre avec les chaussons des WC (hé, psttt, psttt, t’as encore oublié de changer de chaussons en sortant des toilettes !).
Tourisme Japon : des trésors culturels et naturels à ne pas manquer
On peut feuilleter divers guides (voir plus loin) pour se faire sa propre idée en fonction de ses envies et de ses centres d’intérêt, mais il est sûr que les temples bouddhistes et shintoïstes seront au rendez-vous !
Subjectivement et parmi les coins que nous avons visités, voici par ordre de priorité décroissante :
Kyoto : de toute évidence, « la » ville incontournable, ancienne capitale impériale, non loin d’Osaka et facilement accessible en Shinkansen depuis Tokyo (nos photos ici).
Une ville très agréable à parcourir à pied ou même en bus (il est facile de s’y repérer si l’on est un peu dégourdi et des plans de bus en anglais sont disponibles à la gare centrale).
À voir : toute une série de temples (Tofuku-ji, Sanjusagendo, Daitoku-ji, Chion In, …) et de jardins zens plus magnifiques les uns que les autres (Shigemori-mire, Daisen-in, …) avec en prime le célèbre Pavillon d’or (Kinkaku-ji) – tout cela est accessible en bus.
Le temple de Sanjusangen-Do avec les mille statuettes de la déesse Kannon.
À faire : les berges de la rivière Kamo et bien entendu la vieille ville de Gion avec ses ruelles et ses temples à flanc de côteau (où l’on a même croisé une véritable geisha !) ou encore le marché de Nishiki-dori.
Non loin de Kyoto, Nara, encore plus ancienne, vaut certainement le détour également (mais pas encore vu en ce qui nous concerne).
Hakone :
À faire : gravir les petits sentiers de montagne au matin dans la brume et découvrir, quasiment seul, les temples cachés dans les recoins du parc …
À ne pas manquer : à quelques pas de l’auberge des tortues, le sentier Gamman-Ga-Fuchi aux indénombrables jizôs (voir plus loin sur les jizôs) : jolie balade pleine d’émotion, notre coup de coeur.
L’auberge des tortues est superbe : de construction moderne (style lodge nord-américain) elle se perche sur les rives de la rivière et les grandes baies vitrées du onsen s’ouvrent sur la rivière, superbe ! Même si c’est le lieu de rendez-vous des occidentaux … (accès en taxi depuis la gare).
Même si ce n’est pas aussi incontournable que Kyoto, c’est sans conteste notre coup de coeur.
À voir : plusieurs maisons à visiter y compris d’ancienne brasseries à saké, le musée des étonnants chars-marionnettes, la résidence du shogun Takayama Jinya, et les inévitables temples à flanc de montagne.
Hakone : non loin de Tokyo au sud, une petite ville de montagne typique, très japonaise, à proximité du Fujiyama (ambiance Ponyo/Myasaki mais sans la mer). Très pittoresque.
C’est la région des forêts luxuriantes, des sources chaudes et donc des fameux onsen, il y en a même en plein air.
À faire : le petit train à crémaillère, …
À voir : le musée de sculptures modernes en plein air (Miro, Niki de St-Phalle, …), certes ce n’est pas très nippon mais le cadre est superbe.
Par contre, le Fujiyama reste en général dans la brume et n’apparait que quelques jours par an, déception à peu près assurée !
Il faudra se contenter des estampes du maître Hokusaï comme ci-contre au musée de Matsumoto.
Matsumoto : un château japonais (façon samouraï) facilement accessible.
Tokyo : il faut reconnaître que la capitale n’est pas une ville très « jolie » et que l’urbanisation anarchique ne la rend pas très attachante (pour ne citer qu’un exemple, le célèbre pont Nihonbashi se cache sous une bretelle d’autoroute et seul le pro du cadrage pourra réussir sa photo).
Il reste cependant très agréable de se promener dans Tokyo, loin des préjugés et des idées reçues. Le métro tokyoïte, même aux heures de pointe à Shinjuku, reste plus agréable que notre RER francilien.
On peut loger dans la vieille ville (Asakusa, prononcer Assak’ssa, le « u » étant la plupart du temps en japonais un « e » très élidé).
À faire : la balade en bateau sur la rivière xxx, par exemple depuis le pont xxx d’Asakusa jusqu’au parc xxx.
Sendaï : au nord de Tokyo, la grande ville provinciale de Sendaï nous attendait (nous devions y rencontrer des amis expatriés).
Ce fut l’occasion d’apercevoir un autre visage du Japon, le côté maritime qui mériterait sûrement un autre voyage au plus près de la côte (par exemple la péninsule de xxx au sud de xxxx).
Ces petites statues au foulard rouge sont légions et on en trouvent partout dans les parcs, les forêts, les promenades, au détour d’un sentier, …
À Nikko (voir plus haut), le chemin des mille jizôs est la référence.
Toutes uniques, douces et rustiques, usées et patinées, elles dégagent incontestablement une émotion particulière.
Elles représentent une sorte de demi-dieu lié principalement aux esprits des enfants perdus.
Les temples : en fin de voyage, l’oeil exercé arrivera à distinguer les temples bouddhistes et les temples shintoïstes.
Les temples sont souvent idéalement situés (forêts, parcs, flancs de montagnes, rochers ou îlots) et sont en général agrémentés de très beaux parcs et jardins.
Quelques uns (dont plusieurs à Kyoto) offrent des cours intérieures avec des jardins zen épurés et sublimes : l’équivalent de l’art abstrait en peinture.
Les japonais ont un sens très utilitaire de la religion, n’hésitant pas à faire des offrandes à gauche comme à droite, histoire de se concilier les bonnes grâces de tout le panthéon, on ne sait jamais.
On trouve donc dans tous ces temples des dispositifs divers et variés pour consulter oracle ou horoscope, des « étendages » à prière pour y accrocher de petits papiers-prières que l’on a roulés, des cloches à sonner pour appeler l’attention des kamis (les dieux) avant une prière, etc …
Le touriste japonais est souvent venu chercher réconfort et bonne fortune dans tel ou tel temple réputé pour les vertus de ses divinités, et contrairement à nos églises froides et désertes, les temples nippons sont très « habités » et fréquentés par de nombreux « touristes-pélerins » dans une ambiance bon enfant.
Conseils pour un voyage au Japon
De Kyoto au sud à Nikko au nord, il faut compter trois à quatre semaines. À elle seule Kyoto mérite plusieurs jours. Après … c’est à chacun selon rythme !
Il faut impérativement arriver avec des yens en quantité suffisante (ou des euros à changer en yens) : même dans les grandes villes, il est très difficile de trouver un distributeur qui accepte nos cartes bancaires et qui « parle » anglais. Comme dans de nombreux domaines, les japonais s’auto-suffisent et n’ont pas toujours jugé utile d’ouvrir leurs standards bancaires à la monétique occidentale.
Il y a de nombreux touristes au Japon et beaucoup de monde sur certains sites : mais ce sont des touristes japonais (refrain : les japonais s’auto-suffisent …), il est donc courant d’être les seuls occidentaux en visite, ce qui est plutôt agréable et dépaysant.
Il existe deux aéroports à Tokyo assez éloignés l’un de l’autre (Narita au nord plutôt international et au sud plutôt domestique) mais tous deux aisément joignables depuis le centre ville en RER/TER.
Osaka (près de Kyoto) est également bien desservie.
Le train est un moyen de voyager pratique et économique : il existe un pass (Japan Rail Pass) délivré par certaines agences de voyage en France (coupon échangeable à l’arrivée à l’aéroport) qui donne accès à la plupart des trains (sauf quelques petits trains régionaux qu’il faudra payer en plus). Guide web avec les horaires de train.
Ce qui est vrai dans les maisons l’est aussi dans les intérieurs des temples et il faut donc fréquemment se déchausser : en fonction des visites programmées on prévoiera des chaussures adaptées (en clair : éviter les rangers gore-tex à double-laçage pour la tournée des temples à Kyoto !) ainsi que des chaussettes … sans trous aux orteils.
À noter : pour le métro et le RER/TER local, si l’on n’arrive pas à déchiffrer les panneaux tarifaires, il est possible de payer le trajet minimum. Bien évidemment on ne pourra pas franchir le portillon à la station voulue mais il suffit de tendre son billet à l’employé du guichet à la sortie qui demandera de faire l’appoint qu’il aura lui-même calculé. Une astuce pratiquée par les japonais eux-mêmes.
Bien sûr le polar de Matsumoto SEICHO, Tokyo Express est incontournable.
D’abord parce que c’est une lecture facile qui permet de découvrir plusieurs facettes de la vie quotidienne au Japon et ensuite parce qu’il parle … d’horaires de train au Japon !
D’autres lectures faciles d’accès pour se faire une première idée de la culture japonaise (cliquer sur les liens pour lire nos billets complets de lecture sur notre blog).
La découverte du saké chaud avec Les années douces de Hiromi NAWAKAMI.
Les célèbres et étranges nouvelles de Yoko OGAWA.
Plus sérieux mais passionnant, Le sabre et le chrysanthème, l’essai de l’universitaire américaine Ruth BENEDICT payée par l’armée US à la fin de la guerre pour ausculter l’âme japonaise.
Pour découvrir l’univers des mangas (qui vaut mille fois mieux que l’image pin’up/dragonball que l’on peut en avoir) :
Le sommet des dieux(du maître es manga Jiro TANIGUSHI) une histoire captivante d’alpinistes nippons au Tibet, une série de 3 volumes qui a conquis tous ceux à qui on l’a conseillée/prêtée.
Monster, une saga policière de Naoki URASAWA façon série télévisée (avec 18 volumes !)
Les BD-mangas du français Frédéric Boilet, un expatrié au Japon, amoureux … des japonaises !
Et encore plein d’autres livres japonais chroniqués sur notre blog !
Comment ?? !! Vous êtes encore en train de lire ce billet et vous n’êtes pas encore partis !!! ???