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Découvrir et visiter Rome : 2500 ans d’histoire et de génie

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domes de rome

Considérés comme l’un des peuples les plus présents dans le monde à cause de ses multiples invasions sous l’Antiquité, les romains ont disséminé dans les pays limitrophes nombre de leurs reliques. Grands guerriers, les romains se plurent à montrer au monde leur génie architectural dont on admire encore les traces de nos jours.La « Bella Roma » comme l’appellent les italiens est une capitale européenne emplie d’histoire. Chacune de ses rues transperce l’âme de son passé et détient un secret ou une anecdote.

Arborant fièrement son blason aux couleurs rouge et or, où sont inscrites les initiales SPQR (« Senatus Populus Que Romanus » ou en français : « Le Sénat et le peuple romain »), Rome oscille entre l’Antiquité et le monde moderne et conserve cette image multi facette unique et immuable.

Rome ne serait pas Rome sans son histoire

Une naissance sous le signe de la légende…


On ne peut évoquer Rome sans parler de cette légende qui tourne autour de la création de la ville : celle de Remus et Romulus.Frères jumeaux, ils sont le fruit de l’amour impossible entre la vestale Silvia et Mars. En effet, l’oncle de Silvia, souhaitant asseoir son règne, avait tout prévu pour que Silvia n’enfante jamais, mais son souhait ne fut point exaucé et quand il apprit la nouvelle, il ordonna que les enfants soient jetés dans les rives du Tibre.

Mais c’était sans compter sur une louve qui prit soin des deux chérubins dans sa grotte et les allaita avant qu’ils ne soient pris en charge par Faustulus.Une fois grands, les deux frères construisirent une ville ensemble, mais il fallait déterminer qui aurait l’honneur de lui donner son nom.
Au défi, ce fut Romulus qui gagna, et c’est ainsi que naquit, en lieu et place du Mont Palatin, la ville de Rome en l’an 753 avant J.C.

La légende perdure depuis des siècles dans les rues latines et en hommage à ce passé, une célèbre sculpture de la louve allaitant Remus et Romulus est préservée au musée du Capitole.

Tous les chemins mènent à Rome

Pour appréhender les futures visites de la ville, il faut déjà se transposer sous l’Antiquité et partir du principe qu’à cette époque l’importance d’une ville se jugeait sur sa force militaire, ses conquêtes territoriales et son pouvoir de commercialisation. Plus ses armées pouvaient absorber de pays, plus sa suprématie devenait grande aux yeux du monde.Ainsi, peu de peuples échappèrent à leur contrôle… Et qui dit contrôle dit forcément voies romaines pour faire coïncider tous les pays vers la capitale. Construites en étoile autour de Rome, elles permettaient les échanges de marchandises ou d’hommes vers la capitale. A l’époque on y trouvait même de quoi manger et dormir en chemin, tant et si bien que tout convergeait vers la « Bella Roma », et ainsi naquit le fameux adage « Tous les chemins mènent à Rome ».

Quand la roue tourne

Mais il faut ne pas croire en son invincibilité sous peine de trépasser, et c’est ce qui arriva à cette civilisation…Tant est si bien que Rome fut prise sous le siège de l’Evêque de Rome qui établit le centre de l’église catholique dans cette ville aux alentours de l’an 476. Cette transition dura quelques années, mais l’imprenable Rome du temps de Romulus était devenue illusoire et les envahisseurs se firent une fierté de la mettre à sac. A cette époque trouble Rome n’était que désordre et chaos.

Les siècles passants, après une période où le siège de la papauté quitta Rome pour Avignon, la commune retrouva ses lettres de noblesse dans le cœur du Clergé et devint l’un des plus haut lieu mondial de pèlerinage. C’est à cette période de la Renaissance que les plus beaux chefs d’œuvres furent commandés par les papes. Les romains découvrirent alors des noms à jamais célèbres comme celui de Michel-Ange, Raphaël ou encore Botticelli.Mais l’âme de Rome n’avait pas dit là son dernier mot, il fallait que Rome redevienne la capitale de l’Italie. Et c’est après bien des combats dus à la guerre franco-prusienne à la fin du XIX ème siècle que la ville s’annexa à jamais à son pays d’origine, l’Italie.

Cependant un destin tragique se profilait à l’horizon. Rome fut de nouveau saccagée, mais surtout complice du drame qu’engendra la seconde guerre mondiale. Heureusement la guerre achevée, la République Italienne fut déclarée en 1946 et Rome demeure une ville apaisée.

Focus sur la géographie : la ville aux sept collines

Surnommée la ville aux sept collines, à cause de ses sept Monts, elle est la capitale mondiale du catholicisme puisqu’en son sein se trouve le Vatican. On dit même de Rome qu’elle serait le centre de la chrétienté, avec les apôtres Paul et Pierre comme Saints patrons.Nichée sur le Tibre, dans la région du Latium, Roma ne se situe qu’à quelques kilomètres des rives de la mer Tyrrhénienne et est considérée comme la commune la plus peuplée et la plus étendue de son pays.

Pour vous donner une idée plus précise, Rome fait environ 8 fois la superficie de Paris, ce qui n’est pas rien surtout si l’on y ajoute les 2 700 000 habitants qui y ont élu domicile. Rome et sa banlieue étant encerclées d’espaces verts et de marais abandonnés, les populations ne sont pas ou peu inclines à s’y développer.

Visiter Rome par la thématique

panorama de rome

La ville aux 2000 fontaines

Rien de mieux pour débuter une visite de la ville et s’imprégner de l’ambiance environnante que le tour des fontaines. Elles ont toutes été érigées pour marquer un événement particulier. Un bel après-midi à passer en début de séjour.Ainsi la palme d’or est décernée à l’incontournable : Fontaine de Trévi. Située en plein cœur de la ville sur une place minuscule, elle est approvisionnée par une source de plus de 20 siècles et rend hommage au Dieu Neptune. La coutume veut que les visiteurs soucieux de revenir à Rome jettent, dos à la fontaine, une pièce dans la fontaine. L’argent, récolté par le gouvernement est intégralement reversé à la Croix Rouge italienne, une jolie façon d’allier charme, rêve et bonne cause.


Autre fontaine, autre légende au travers de la Fontaine dite aux tortues à cause de ses sculptures. Elle fut bâtie en une seule nuit pour conquérir le cœur d’une belle dame, l’amoureux qu’était le duc Matéi voulant prouver à son beau père qu’il était malgré tout digne de sa fille.Direction ensuite la Piazza Navona où l’on ne peut que remarquer la Fontaine des 4 fleuves, un pour chaque continent : le Danube pour l’Europe, le Nil pour l’Afrique, le Rio de la Plata pour les Amériques et enfin le Gange pour l’Asie. L’Australie n’étant pas découverte aucun hommage ne pouvait lui être rendu à l’époque.
En observant de plus près les représentations, les visiteurs remarqueront que l’artiste Bernin avait mis un point d’honneur à peupler son œuvre de créatures fantastiques et serpents de mer. Et quel beau travail d’aménagement d’un obélisque représentatif de la paix et de la chrétienté avec l’alliance du rameau et de la colombe.

Le « Vilain bateau » n’est pas non plus à oublier sur la Piazza di Spagna, sa construction originale en forme de barque marque une commémoration suite aux grandes inondations de 1598. A faire en fin de parcours, après les heures de marche, rien de tel que de déguster une glace à cet endroit et profiter d’une pause dans un cadre magnifique.

Les vestiges d’un temps passé

Les visites incontournables à Rome sont souvent associent architecture, art et grandeur historique pendant des siècles de domination.

Le Colisée est la plus grande construction de l’Empire romain et la plus compliquée architecturalement parlant, selon les ingénieurs. Il faut tout de même savoir que le Colisée s’élève sur 49 m de hauteur sur 187 mètres de long et 155 de profondeur.
A la base, l’amphithéâtre de Flavien fut construit pour recevoir les spectacles de gladiateurs, mais ce que l’on sait moins c’est que ces arènes, au fil du temps abritèrent également les exécutions publiques, des marchés d’artisans, un sanctuaire chrétien ou encore un théâtre, etc…et ce pour le plus grand plaisir des 55000 spectateurs qu’il peut contenir.
Ce haut lieu d’apparat, prouvant le prestige des romains sous l’antiquité, est le pur reflet de la société de l’époque. Monument le plus visité de Rome encore de nos jours, les guides se plaisent à y énoncer la phrase de Bède le Vénérable : « Tant que le Colisée sera debout, Rome sera debout quand le Colisée s’écroulera, Rome s’écroulera. Quand Rome s’écroulera, le monde entier s’écroulera ». Heureusement pour le monde qu’il parlait du Colisée et pas de la Tour de Pise.Si le Colisée reste le numéro un chez les touristes, le Panthéon est tout aussi emblématique. D’un état de conservation remarquable, il a peu changé depuis sa fondation par l’empereur Hadrien. Les touristes admireront le sol de marbre, les hautes colonnes de granit et pourront s’émouvoir devant la sublime coupole qui fait son succès. Dédié aux Dieux romains, la seule entrée de lumière parvient de son plafond percé, créant une ambiance particulière dans l’enceinte. Si son concept et son architecture donnèrent l’inspiration à d’autres monuments historiques de la ville, il est de nos jours un lieu de recueillement sur les tombeaux qu’il héberge, notamment celui de Raphaël.

Sur les traces d’une civilisation

Au gré de la balade, on aperçoit le forum romain où se jouait le sort des affaires politiques, économiques et religieuses de la ville. Il faudra faire preuve de beaucoup d’imagination pour voir en ses ruines un monument autrefois aussi grand que le carrousel du Louvre. Pourtant, ce lieu dédié, à la gloire des césars divinisés, regorge d’arcs de triomphe de toute beauté. La partie consacrée à l’histoire des vestales, permettra quant à elle de mieux comprendre la dévotion des romains face à leurs dieux et déesses. En effet, ces femmes promettaient de demeurer chastes en échange de privilèges et consacraient ainsi leur vie à rendre hommage à la déesse Vesta, déesse de la pureté et du feu. Si elles ne respectaient pas leur sacerdoce, elles étaient enterrées vivantes tandis que l’amant était fouetté à mort en place publique.

Dans le même esprit, l’arc de Constantin immortalise la victoire de ce dernier face aux troupes de Maxence. Bien qu’il soit l’un des plus grands arcs de triomphe de l’Antiquité dans un tel état de conservation, ce qui le démarque des autres, c’est qu’il est en réalité un patchwork d’autres monuments. Et c’est bien là ce qui fait son charme : les romains ont réussi à prouver que des cendres pouvaient renaître un chef d’œuvre.

Période renaissance à plus moderne et musées privés

Construit en l’an 134 par l’empereur Hadrien afin de rejoindre sa demeure, le pont San Angelo fut pendant de nombreuses années le refuge des papes en cas d’attaques. Agrémenté de sculptures au fil des ans par la papauté, les visiteurs y remarqueront les références à Adam, Noé, Abraham et Moïse ainsi qu’aux instruments de la passion du Christ.De là les touristes pourront rejoindre sans difficulté le château San Angelo. Anciennement le mausolée d’Hadrien, il permettait à l’empereur et sa famille de disposer d’un tombeau. Avec le temps, malgré de nombreuses modifications, il continue à offrir un panorama superbe sur Rome.

Dans la partie plus moderne de la ville, ne pas rater la visite de la Piazza Venezzia, dite place de la machine à écrire, à cause de l’architecture du monument national d’Emmanuel II et dont la forme rappelle l’objet du même nom. Dédié au souvenir de ce roi pour avoir permis d’unifier la péninsule italienne, le monument demeure le symbole de cette politique d’antan.Les férus d’œuvres d’art et de peinture apprécieront la visite de la villa Borghèse. Uniquement sur Rendez vous par groupe de 200 personnes, la découverte des collections s’effectue en 2 heures maximum. On y admire les sculptures de Bernin et des tableaux de Raphaël. Une salle est également entièrement dédiée au Caravage.

A découvrir aussi la villa Medicis qui héberge l’Académie de France à Rome. Napoléon, ayant décidé d’y établir l’académie, a participé à la restauration des lieux. Depuis, la villa joue un rôle décisif dans la vie artistique et culturelle de Rome en organisant notamment des expositions ou encore des concerts. Elle est considérée comme le haut lieu des relations franco-italiennes depuis de nombreuses années.Enfin, il ne faudra pas venir à Rome sans se rendre dans le quartier mussolinien connu sous le nom de EUR. Pour célébrer la montée du fascisme en Italie, Mussolini voulu y laisser une trace indélébile.

C’est ici que bien des années plus tard, furent organisés les jeux olympiques de 1960. Témoin de la triste histoire italienne lors de la seconde guerre mondiale, il est le quartier le plus urbain de la ville. On y trouve de nombreux musées.
Cette découverte pourra être complété par le recueillement dans le ghetto juif. On aurait pu croire que c’est le dictateur qui l’avait érigé, mais ce ghetto remonte au XVIème siècle sous l’égide alors du pape Paul IV qui contraignait ce peuple à se confiner en ces murs pendant le couvre feu. La synagogue y demeure sur les rives du Tibre et une plaque commémorative rappelle la déportation des 2091 personnes de la communauté.

Berceau du catholicisme : Le Vatican et les églises romaines

Enclavée dans la ville Romaine, le Vatican, emblème du catholicisme où a élu domicile le plus haut dignitaire de cette religion, reste un lieu de pèlerinage prisé par les catholiques. Le panorama qu’offre la Basilique St Pierre vaut vraiment le détour, un spectacle à ne surtout pas rater…Dans la continuité religieuse et pour les adeptes d’architecture, impossible alors de ne pas aller à la Basilique St Jean de Latran. C’est au coeur du bâtiment que fut instauré l’état du Vatican. En outre, il s’agit de la 1ere église chrétienne érigée au IV ème siècle. Dorure, portes en bronze et un autel de toute beauté vous y attendent. Impossible de résister !

La poursuite du pèlerinage passera ensuite par l’église Sainte Marie de Cosmédine dont il ne reste que des ruines.Enfin pourquoi ne pas vous rendre dans les catacombes, certes il faut avoir le cœur accroché et ne pas être claustrophobe, cependant l’ambiance et les mystères dont elles regorgent valent bien le détour.

Informations pratiques et expériences à Rome

Dormir à Rome

Je dors selon mon budget

Rome reste une destination coûteuse dans ses possibilités de logement. Cependant, les « bons plans » vous préconisent de chercher auprès des abbayes de la ville qui proposent des prix mini pour les petits budgets. En plus, les clients profitent d’un cadre original et reposant. Bien sûr, un couvre feu étant établi, il sera plus difficile de profiter du Rome by night. Mais c’est une piste à explorer.

Dans le même genre, l’hôtel des artistes, qui demeure un 3 étoiles, consacre quelques unes de ses chambres aux petits budgets en version auberge de jeunesse. Il est idéal pour les étudiants ou les routards qui ne sont pas contre la présence d’inconnus pour leur tenir compagnie la nuit. En groupe, l’idée reste malgré tout sympathique.En version un peu amélioré, direction le Madrid qui bénéficie d’un emplacement privilégié au cœur de la ville tout en offrant des prix raisonnables au vu du confort dont il dispose.

Mais pour les gros budgets ou des vacances romaines placées sous le signe du romantisme orientation vers le Splendid Royal Roma qui mêle élégance et charme du XVIIème siècle. Dans cet établissement, les résidents retrouveront tout le faste italien dans la déco mais apprécieront le restaurant avec vue panoramique et les espaces détentes.Toutefois, la palme d’or sera attribué selon moi au Hassler qui allie confort, bien être et localisation parfaite. Ancien et moderne se marient à la perfection dans ce lieu qui en outre bénéficie de plusieurs restaurants récompensés par 1 étoile au guide Michelin.

Les délices incontournables made in Roma

Alors avant tout, on n’oublie jamais 2 choses quand on va au resto à Rome. La 1ere, la douloureuse ne comprend jamais le service et si on veut éviter la sortie avec des sonorités italiennes des plus chantantes mais désagréables, on laisse un pourboire avec l’addition …
Deuxième élément et non des moindres, les italiens servent les pâtes en entrée, rares sont les établissements qui les considèrent comme un plat… Donc à moins d’être affamé, à déguster avec modération en début de repas…

On retiendra dans le quartier du ghetto, la succulente cuisine juive romaine et notamment le Giggetto où spécialités de poissons et pâtisseries juives n’attendent que vous. Un vrai régal de l’entrée au dessert.Pour profiter d’un repas digne d’un grand chef, direction la Pergola qui en prime bénéficie d’une vue panoramique sur la ville. Quoi de plus romantique pour un repas en amoureux. Il est excentré de Roma mais le repas en vaut vraiment la chandelle pour les papilles qui se régaleront des plats méditerranéens qui sont proposés.

Enfin cuisine typiquement italienne assurée au Tavernelle où les noms d’artistes défilent sur la carte ou encore à l’Altro Mastai où la réservation est obligatoire sur le site officiel. Ces deux restaurants proposent une cuisine raffinée et gastronomique.Je vous conseille également un petit détour sur la place du Panthéon et plus particulièrement au Boccondivino, leur risotto est un vrai délice quant à leurs desserts, ils sont à tomber. Ambiance en plus assurée avec les chanteurs de rue.

Il faut également savoir ne pas résister au dessert local mondialement réputé, j’ai nommé le tiramisu. Où que vous vous restauriez, ils sont tous exquis.De même, n’hésitez pas à vous arrêter chez les glaciers, les gelati laissent un souvenir aussi mémorable que le Colisée…


Toutes les rues menant à Rome, cette opinion vous invite donc à vous y rendre, l‘ambiance made in Italie n‘attend plus que vous 

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