Le vieux Jofroi veut bien vendre don verger à Fonse, mais n’admet pas que le nouveau propriétaire en arrache les arbres morts…Afin de faire passer Fonse pour un bourreau, il entame une série de tentatives de suicides plus burlesques et imaginatives les une que les autres.
Très librement adapté de JOFROI DE LA MAUSSAN, un conte de Jean Giono, JOFROI (un moyen métrage de 1934) est le premier film personnel de Pagnol.
Tournant en décors naturels à La Treille, le village de son enfance, et donnant le premier rôle à un amateur, son ami le compositeur de musique Vincent scotto, Pagnol invente le néoréalisme au cinéma. Dix ans plus tard, Rossellini saura le reconnaître.
« Je le sais bien qu’il ne veut pas se tuer ! Mais avec toutes ses singeries, il se tuera un jour sans le faire exprès ! Quand il a fait semblant de manger des clous l’autre jour sur la place, il en a tout de même avalé cinq ou six ! »
N’ayant pas lu le conte original de Jean Giono ni vu le film que Pagnol en a tiré, j’ai donc abordé ce petit livre (qui n’est que la transcription des dialogues du moyen-métrage) sans aucun à priori. Franchement, si je n’avais pas lu le texte de quatrième de couverture, j’aurais bien cru que JOFROI était une œuvre originale de Marcel Pagnol. On y retrouve l’humour de GIGALON par exemple. C’est une farce pleine de soleil où à aucun moment on ne prend les situations au sérieux. C’est frais, drôle et sympathique. Jofroi est un petit livre qui se dévore en quelques instants, le sourire aux lèvres et qui donne l’envie de se replonger dans les œuvres complètes de Pagnol.
Pour ma part j’ai vraiment l’intention de chercher le texte original de Giono pour comparer la nouvelle avec ces dialogues de film. Et puis pourquoi pas découvrir ce moyen métrage qui doit être un bon petit moment de récréation. En tout cas, je me suis régalé à la lecture de cette petite merveille, simple et amusante.