Laura Willowes de Sylvia Townsend Warner
Lorsque son père meurt, Laura, jeune femme toujours célibataire à vingt-huit ans, quitte la maison familiale du Somerset et est accueillie à 

Le retour de Laura à la campagne est comme une résurrection, après tant d’années où son besoin de liberté a été brimé, sa fantaisie étouffée et ses rêves muselés.
Sans être revendicateur, le propos de Sylvia Townsend Warner est teinté de féminisme, lorsqu’elle décrit l’état de minorité où est encore maintenue Laura, la quarantaine bien avancée. J’ai trouvé très positive l’attitude de Laura lorsqu’elle découvre que son frère, par de mauvais placements, a fortement diminué le montant de sa fortune personnelle. Elle se contente alors de réduire son train de vie mais ne renonce en rien à son projet d’indépendance, faisant face avec beaucoup de détermination.
Est-ce pour contrebalancer l’effet que pourrait produire l’expression de cette volonté sans faille que l’auteur imagine la transformation de son héroïne en sorcière, comme si une jeune femme normale, issue du milieu bourgeois de Laura, ne pouvait pas, raisonnablement, n’en faire qu’à sa tête ? Où peut-être n’y a-t-il pas d’explication rationnelle, juste l’envie de laisser libre court à une plume créative et rêveuse ?
Ce livre écrit en 1926, le premier paru de Sylvia Townsend Warner, m’a en tout cas donné envie de poursuivre ma découverte de cet auteur, que j’ai lu ici pour le challenge Littérama d’Anis.
Laura Willowes – Sylvia Townsend Warner
Éditions Joëlle Losfeld (2007)
Traduction de l’anglais par Florence Lévy-Paoloni
Préface de Geneviève Brisac
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