L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a présenté vendredi 26 octobre 2007 un rapport écrit par soixante experts de 21 pays pour signaler que 114 primates parmi les 394 espèces sont menacés d’extinction.
SOIT 29 % DE LA POPULATION MONDIALE DE SINGES !
Certaines espèces sont même sur le point d’être déclarées éteintes. Ce sont le colobe bai de Miss Waldron (Côte d’Ivoire et Ghana), le loris grêle de Horon Plains (aperçu seulement quatre fois depuis 1937), le langur de Cat Ba du Vietnam et le gibbon de Hainan (environ une dizaine d’individus).
L’Union a dressé une liste rouge des singes les plus menacés. Elle comprend 25 espèces dont 11 en Asie, 7 en Afrique, 4 à Madagascar et 3 en Amérique du Sud.
Parmi elles, on trouve l’orang-outan de Sumatra (Asie), le gorille de la rivière Cros (Afrique), l’atèle à tête brune (Amérique), le cercopithèque diane roloway et le cercocèbe couronné (Afrique de l’Ouest).
LES CAUSES Elles sont uniquement humaines : la destruction des forêts tropicales, la chasse et le commerce d’animaux sauvages sont les principaux facteurs de leur disparition.
LES CONSEQUENCES DE LEUR DISPARITION Les primates sont essentiels à l’équilibre des écosystèmes. En effet, en dispersant les graines et en favorisant d’autres interactions dans l’environnement, ils font en sorte que de nombreuses espèces de plantes et d’animaux, à l’origine des forêts de notre planète, puissent exister. « En protégeant les forêts tropicales mondiales restantes, nous sauvons les primates et autres espèces en danger tout en évitant que de nouvelles émissions de CO² ne réchauffent le climat” – Russell Mittermeier, président de l’IUCN et spécialiste des primates. LES SOLUTIONS Achetons responsable : d’après les Amis de la Terre, le label FSC est aujourd’hui le label qui offre le plus de garanties environnementales et sociales. Acheter un bois venant de forêts françaises ne contribue pas à la déforestation car les forêts françaises sont-elles en pleine extension : elles produisent chaque année plus de bois qu’il n’en est récolté. Par ailleurs, en privilégiant les bois locaux plutôt qu’un bois qui vient de l’autre côté de la planète, on limite le transport et donc les rejet de gaz à effet de serre. Mais tous les bois exotiques ne sont pas à bannir. En Amazonie, en Afrique et en Asie, les associations membres du réseau international des Amis de la Terre appuient les populations locales dans la mise en place de forêts communautaires. Les bénéfices de l’exploitation profitent directement aux populations et contribuent ainsi efficacement à la lutte contre la pauvreté.
Pour éviter la déforestation liée en grande partie à la culture de l’huile de palme, il faut éviter d’acheter des produits comprenant cet ingrédient contenu dans un produit non bio sur dix dans les magasins d’alimentation.
- Plongez au coeur de Thula Thula - Juil 5, 2014
- Sauver la Terre : 365 gestes verts au quotidien - Juil 5, 2014
- Les primates en danger - Juin 13, 2014