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L’homme et la nature : des ennemis

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Déluge… le mot vaut en français autant qu’en anglais. Le déluge c’est l’évocation de la bible. Dans le livre de la Genèse :« La terre était alors pleine de violences et corrompue. L’Eternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre et décida de l’exterminer. Seul Noé, homme juste trouva grâce à ses yeux. Dieu lui dit « construits une arche pour toi et ta famille ainsi qu’un couple de chaque espèce d’animaux que tu conserveras en vie avec toi » Pour créer un nouveau  monde, repartir a « zéro » ?

Le déluge c’est l’eau qui prend possession de tout et cette histoire de déluge on la retrouve non seulement dans la bible mais aussi dans le coran et dans de nombreuses civilisations. Même chez les Karens. L’eau est pire que le feu que l’on peut arrêter. Pas l’eau apparemment.

Le déluge c’est aussi celui des mots et des rumeurs, des prédictions, des opinions d’experts, des mantras « pas de panique » et toujours la rumeur, faute de vraies informations, en dehors de l’eau en train de prendre possession des faubourgs de la capitale comme une immense pieuvre liquide. « Bangkok va-t-elle être envahie par les eaux ? Le BMA (Le Bangkok Métropolitain Administration) a assuré que le cœur de Bangkok était sécurisé, pourtant les quartiers de Sathon, certaines partie de Sukkhumwit, de Bank Sue etc. sont menacés. Tous ceux qui combattent l’eau le font au jour le jour. Ceux qui ont tout perdu vivent aussi au jour le jour. Toute annonce d’état d’urgence ne ferait que produire la panique. » (The Bangkok Post)

Pour ceux qui ont Google Earth, plus besoin d’aligner des mots. Regarder simplement. Réfléchir. Les autorités et les politiques le feront-ils pour que ne surviennent plus ces désastres causés en grande partie par la main de l’homme ?  Déforestation, trop de constructions dans des zones inondables, diversion des voies d’eau naturelles, remplissage de khlongs devenues des avenues de béton. Peut-on espérer aller vers un monde nouveau ? « Ce n’est pas tellement le temps qui a changé » a dit le capitaine Somsak, directeur du « Disaster Warning Center » « Il y a toujours eu beaucoup d’eau en cette saison. L’homme et la nature sont plus que jamais des ennemis et leur coexistence est devenue une bataille. C’est le signe qui devrait nous faire prendre conscience de l’importance de la forêt par exemple. Nous avons blessé la nature ».

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Michèle Jullian

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