Un voyage en Lituanie…? La Lituanie présente une particularité rare : elle ne compte pas une mais quatre capitales : Kernavé, Trakaï, Kaunas et Vilnius, qui est aujourd’hui la capitale de l’état indépendant de Lituanie depuis la chute de l’URSS. Chacune de ces villes présente un intérêt historique et touristique et justifie une visite, si vous allez en vacances en Lituanie… Dans ce guide Lituanie tourisme, découvrez un peu de l’histoire de la Lituanie à travers le destin de ses capitales!
Depuis l’unification des tribus baltes par Mindaugas, au XIIIème siècle, la Lituanie a connu successivement 4 capitales : Kernavé, Trakaï, Kaunas et Vilnius. Chacune de ces capitales mérite, à un titre ou un autre, de retenir l’attention du voyageur. C’est ce que nous avons fait au printemps 2009 lors de notre voyage dans les Pays baltes.
Kernavé fût la capitale de Mindaugas. Aujourd’hui, elle compte seulement quelques centaines d’habitants. Les cinq collines qui surplombent la plaine de la Nérée constituaient, sans nul doute, un endroit hautement stratégique. D’ailleurs, les fouilles archéologiques en cours montrent que le site est occupé de longue date, depuis près de 10.000 ans.
Après une période de déclin Kernavé renaît autour de son passé archéologique, mais aussi grâce au complexe de loisirs créé dans un ancien kolkhoze par Patrick Lion et aussi en raison des fêtes du solstice d’été qui sont sans doute, à Kernavé, parmi les plus hautes en couleur de tous les pays baltes.
Kernavé est inscrite au patrimoine de l’Unesco
Kernavé pendant les fêtes du solstice d’été Dans le kolkhoze de Patrick Lion
Trakaï compte environ 6.000 habitants. Elle fût la capitale des Grands Ducs au XIVème siècle. L’un d’entre eux, Gedimias, fit construire la forteresse de brique rouge située sur une île au milieu des lacs. Aujourd’hui, toute proche de Vilnius, Trakaï constitue un lieu de promenades dominicales pour les habitants de la capitale actuelle. Elle attire aussi les touristes et, semble-t-il, les nouveaux mariés rencontrés en grand nombre lors de notre passage.
Le château de Trakaï
La forteresse à l’intérieur du château
Maison traditionnelle à Trakaï : en bois et vivement colorée
Kaunas est aujourd’hui la deuxième ville du pays. Elle compte plus de 400.000 habitants. Elle reste la capitale du basket-ball lituanien, voire européen. Située au confluent du Niémen et de la Nérée, Kaunas a été la capitale administrative et politique de la Lituanie entre 1920 et 1940. Elle reste une ville étudiante partagée entre sa modernité et ses traditions.
Le Niémen, peu avant son confluent avec la Nérée
L’ancien palais présidentiel de Kaunas
L’Hôtel de Ville de Kaunas
Danses traditionnelles dans les rues de Kaunas
Vilnius (550.000 habitants) est la capitale d’aujourd’hui. Elle est même, pour 2009, la capitale européenne de la culture. La ville, ses monuments, mais aussi son histoire sont classés au patrimoine de l’Unesco. On y visitera les très nombreuses églises, l’université fondée à la fin du XVème siècle, le quartier d’Uzupis institué en république autonome, la tour de Gédimias, lequel a aussi donné son nom à la principale avenue de la ville.
La cathédrale de Vilnius
Remise de diplômes à l’Université de Vilnius
Souvenirs du régime soviétique
Mémorial de Parnerai à Vilnius : Sous le joug des Nazis
« Coupable de crimes qui valent au moins ceux des nazis ». Ecrire une chose pareille démontre seulement que l’auteur des mots qui précèdent est fortement influencé par la propagande Nazi, propagande qui a d’ailleurs perduré jusque dans les années 80 en Allemagne avec l’historien Nolte par ex.
Pourtant les Nazis ont été horriblement cruels. Mais surtout à l’égard des Juifs et aidés par des collaborateurs du lieu. Votre souci d’amoindrir la culpabilité des Nazis et de leurs collaborateurs en la comparant avec la période soviétique est-elle due au fait que ce ne sont presque que des juifs qui ont été exterminés ?
Je suis né en 1946, en Belgique, de père Lituanien ( venu en Belgique enrôlé chez les GIS et d’une mère Belge. Je suis Belge et enseignant à la retraite. J’ai été élevé par mes grands-parents Maternels et mon père est décédé alors que j’avais 23 ans ! A 70 ans , je ne sais pratiquement rien du passé Lituanien de mon père. Je suis près à tout entendre et lire ! Il était né en 1922 et avait 19 ans en 39 ! Alors, à Kaunas, enrôlé de force par les allemands … ou … !!! cela se pourrait, vu l’aversion des Lituaniens pour les russes !!! Longtemps , puisque pas excellent terme avec mon père, j’ai ignoré …et sans doute, voulu ignorer, mes racines Lituaniennes !!! Je ne suis pas historien ..; alors, … avant de choisir le vêtement des GIS, mon père était-il prisonnier … ou au service … et sous l’uniforme vert de gris !!! Si vous pouviez dialoguer avec moi !
De nombreuses erreurs dans ce post. La première étant de dire que la Lituanie a quatre capitales. Elle n’en a bien sûr qu’une seule, Vilnius, et ce depuis 1323 ! Kaunas n’a été que capitale provisoire entre 1920 et 1940, quand la région de Vilnius était occupée militairement par les Polonais.
La Nérée n’existe pas ! Il s’agit de la Neris.
Quant au commentaire sur « la réécriture et à la falsification complète de l’histoire », on voit clairement que certains ne sont pas prêts, comme la Russie actuelle, de reconnaître que les Etats Baltes ont été occupés pendant plus de 45 ans par la Russie soviétique et que celle-ci s’y est rendue coupable de crimes qui valent au moins ceux des nazis.
Vous voyez hâtivement me semble-t-il… Je ne parle pas de l’article dont je ne suis pas l’auteur et je ne doute pas que des précautions aient été utiles pour affirmer l’existence de capitales supposées, sachant aussi qu’un titre peut être fait pour attirer l’attention, l’intérêt, sans que cela traduise une réalité historique indubitable. J’ajouterais que l’article n’a pas pour vocation à raconter l’histoire du pays, mais simplement à faire connaître ce que l’auteur estime être des « capitales ». En revanche, pour ce qui est du commentaire que vous pointez, j’aimerais savoir ce que vous mettez sous mes mots, car visiblement, vous interprétez ce que j’ai dit en me prêtant des opinions que je n’aurais pas. Je suis tout à fait disposée à en débattre si vous le souhaitez…
Comme le Béarn: Lescar, Morlaàs, Orthez et Pau!
Aujourd’hui, ce sont les 20 ans de la libération du joug communiste, mais qu’en est-il 20 ans après? Visiblement, le regard sur l’histoire de ce pays, quasi figé sur l’occupation communiste et le stalinisme, fait polémique, alors que la tentation serait à la réécriture et à la falsification complète de l’histoire que ce soit sous la période de l’URSS ou à l’époque du nazisme. La Lituanie ne fait pas exception, puisque d’autres pays sont saisis à l’instar de la Roumanie par la même tentation au risque que l’histoire n’ait plus du tout de sens…
Madame,
Étant lituanienne et historienne, je voudrai savoir que-ce que vous attendez en disant « alors que la tentation serait à la réécriture et à la falsification complète de l’histoire que ce soit sous la période de l’URSS ou à l’époque du nazisme »?
Merci
Posez-vous la question naïvement ? :-/
Bonsoir,
Non, pas de tout. Tout simplement j’aurai souhaité que vous développez plus votre idée.