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Martha Jane Cannary de Christian Perrissin et Matthieu Blanchin

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https://voyages.ideoz.fr/wp-content/plugins/wp-o-matic/cache/b02d0_martha-jane-cannary-tome-1-les-annes-1852-1869-la-vie-aventureuse-de-celle-que-l-on-nommait-ca-8053758.jpegTome 1: Les années 1852-1869
L’histoire de celle qui fut surnommée Calamity Jane.
Jane est née dans le Missouri, elle est l’ainé de cinq enfants et doit souvent s’occuper d’eux, car les parents travaillent sans cesse pour nourrir toute la famille. En 1865, la famille part pour
le Montana rejoindre une communauté de Mormons, le père espère trouver là-bas du travail et une vie meilleure. La mère de Jane meurt pendant le trajet, son père peu de temps après alors que la
famille arrive à Salt Lake City. Jane devient donc à l’âge de 14 ans à peine, chef de famille. Devant l’impossibilité de s’occuper de ses frères et soeurs, Jane les confie à une autre famille et
fuit. Commence alors pour elle la vie d’aventure qui la rendra célèbre.
Les auteurs ont utilisé les lettres que Calamity Jane avait écrites à sa fille comme sources pour faire cette bande dessinée. Sources souvent fragmentaires et pas toujours fiables. Ils ont donc
peu d’information finalement sur sa vie, hormis les épisodes célèbres qui ont valu à Jane son surnom.
Parallèlement à la vie de Jane, les auteurs décrivent l’Ouest américain, les luttes contre les Indiens, mais là encore peu d’informations réelles, donc le récit se contente de quelques bribes et
de quelques scènes.
https://voyages.ideoz.fr/wp-content/plugins/wp-o-matic/cache/b02d0_200910MJCannarypl107.jpgD’où une certaine
déception à la lecture de cette bande dessinée, souvent les planches sont vides (ou seulement remplies de paysages), les dialogues sont creux (probablement parce que les sources ne permettent pas
aux auteurs d’en imaginer plus) et finalement cette histoire de Calamity Jane est un peu creuse. A tel point que Jane n’apparaît pas comme un personnage intéressant , encore moins comme un
personnage légendaire. C’est dommage, car même en privilégiant l’angle intimiste, il fallait donner toute sa dimension au personnage.
Une interview des auteurs nous en dit plus sur l’objectif de cette bande dessinée: ils ne voulaient pas faire du western
(dommage vu l’époque décrite), ils ne voulaient pas faire une biographie mais un portrait intimiste et subjectif de Jane en mettant en valeur la femme qui refuse de se soumettre au diktat des
hommes. Outre que l’idée avancée (cette femme qui refuse de se soumettre) est partiellement fausse (elle s’est déguisée en homme pour faire comme eux, elle n’a pas vraiment résisté en tant que
femme au diktat des hommes, je dirais plutôt qu’elle l’a contourné), je trouve que leurs objectifs ne sont pas clairs entre récit biographique et récit imaginaire et que cela se ressent à la
lecture. On a envie en refermant ce premier tome d’aller voir ailleurs pour en savoir plus sur l’époque et sur Martha Jane.

— LN (octobre 2010)

https://voyages.ideoz.fr/wp-content/plugins/wp-o-matic/cache/c3236_MARTHA+JANE+CANNARY.jpg

Une bonne BD qui retrace la vie de cette aventurière qu’était [Martha] « Calamity » Jane [Cannary]. Ce qui me passionne le plus pour le moment c’est le cadre: cette frontière américaine est
véritablement fascinante car elle est la collusion et la collision entre deux mondes. Jane est une femme de la frontière et qui veut franchir les frontières, celle géographique de son existence
mormone, mais aussi les frontières du genre en se faisant passer pour hommes à plusieurs reprises et les frontières sociales. Pour tout cela, la BD est donc passionnante.
Un bémol: le personnage de Martha Janes dans ce premier tome me paraît étrangement sympathique et naïf. Je ne peux m’empêcher de penser que pour devenir celle que l’on connaît ensuite, pour être
celle pour qui les insultes de conducteur de boeufs sont venus naturellement, je me dis qu’elle n’était pas aussi naïve que les auteurs le prétendent (surtout si elles s’est déjà faite violée
plusieurs fois par le trappeur irlandais qui lui a sauvé la vie et qui l’a recueillie lorsqu’elle traversait les Rocheuses).
Quoiqu’il en soit, malgré cette réserve, je veux continuer cette série.

— Mathieu

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