Aller au contenu

Littérature française – Mort d’un libraire d’André Caroff : un bon vieux polar

Votre séjour en Croatie est unique ; notre expertise l’est aussi! Pour mieux préparer vos vacances, consultez le guide voyage Croatie et téléchargez les Ebooks gratuits : conseils pratiques, idées de visites et bonnes adresses.  

 

Amateurs de polar? La Mort d’un libraire d’André Caroff aux éditions Fleuve Noir  » Spécial Police », écrit en 1964, se révèle être un très bon roman, classique dans sa facture, mais très prenant et bien écrit!

C’est un peu par hasard que j’ai acheté ce vieux polar. Le titre me plaisait bien (peut-être une sorte de vengeance envers ceux qui me font dépenser une fortune en bouquins).

Et puis, plus sérieusement, J’aime beaucoup André Caroff dont les ouvrages étaient parmi les meilleurs de la collection « Angoisse ».

Et ce roman policier se révèle également très bon. C’est l’histoire classique d’un meurtre et de l’enquête de deux policiers pour trouver le coupable. Bien entendu il y a pléthore de suspects, qui, tour à tour, deviennent LE coupable idéal jusqu’au dénouement imprévisible avec la révélation surprenante du véritable meurtrier.

L’écriture d’André Caroff (de son vrai nom André Carpouzis, hélas décédé l’année dernière) est fluide, vive, très agréable. L’intrigue tient la route et ce livre est un parfait exemple de ce que pouvait apporter de bon la littérature dite « de gare ».

Mais ce livre a un côté énigmatique par le choix de l’auteur de prendre des noms anglo-saxons pour les différents protagonistes. Chriss Reagan, Hank, Tom Collins (Caroff devait apprécier les cocktails) Shad (surnommé gum) etc. alors que l’enquêteur, Jousse, a tout d’un Maigret, que deux malfrats s’exprime dans un argot bien parisien et que la bâtisse où se déroule l’essentielle de l’intrigue ressemble étonnamment à un immeuble haussmannien. Il est vrai que cette maison est localisée rue Lincoln…

D’ailleurs l’écrivain se garde bien de décrire quoi que ce soit en dehors de l’immeuble de peur sans doute d’afficher son ignorance des États-Unis (ou de l’Angleterre ?). On sait seulement que la ville où se déroule l’action est située entre une montagne et la mer. Rien d’autre. Le mystère de ce choix est donc complet.

MORT D’UN LIBRAIRE est un bon petit polar datée de 1964. Il ne me laissera peut-être pas un souvenir impérissable mais a réussi à me procurer une bonne soirée de lecture.

Si vous le croisez dans une bouquinerie…. foncez ! Pour ma part j’ai deux autres romans policiers d’André Caroff dans ma PAL sans parler de l’intégrale de la série fantastique « Madame Atomos » rééditée par Rivière Blanche et un tas de romans dans la collection « Angoisse ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

 

  1. Accueil
  2. /
  3. Derniers articles
  4. /
  5. GUIDE CULTUREL
  6. /
  7. Critiques de livres et livres de voyage
  8. /
  9. Littérature française – Mort d’un libraire d’André Caroff : un bon vieux polar