La vodka ; boisson des boissons en Russie, en Biélorussie et en Ukraine

La vodka est la boisson des boissons en Biélorussie et en Russie, Ukraine et tous les pays d’ex-URSS. Pour beaucoup, la mission de cette vodka est de donner envie de s’enivrer…

 

 

La vodka – est une boisson des boissons. Elle est absolument rationnelle, elle est orientée à une solution d’une tâche – s’enivrer. D’autres boissons se couvrent d’une feuille de vigne des qualités gustatives: – « La Vodka a un goût peu agréable « .

La vie d’un homme russe est inconcevable en dehors de la vodka. Pouvez-vous représenter une joyeuse tablée d’hiver sibérien avec les pelménis (oreillettes de pâte farcies avec de la viande) et la fiole de Chardonnais? J’imagine très vaguement la Russie ancienne d’avant la vodka. Qui est-ce que remplaçait les cent grammes de combat ? Le miel fermenté?

Notre génération n’a pas débouché sur la vodka du premier coup. Nos jeunes années à la hippie ont passé sous le drapeau du porto. Ensuite je me rappelle ma troisième année à la fac, nous sortons en courant de l’Université dans la boue d’automne, nous descendons dans le café «La Petite Sardine», nous prenons une demi-portion de la soupe « Solianka », elle est dans une soupière en acier inoxydable, elle est chaude de la couleur orange vive, un quartier de citron y nage, nous prenons deux verres, nous nous assoyons à une table en plastique, et nous partageons en deux un pichet de vodka tirée d’une poche – et ça justement autant qu’il faut, – et nous buvons admirablement, et nous faisons passer le goût de l’eau de vie par la Solianka incroyablement bonne, et le monde retrouve l’harmonie.

Le plaisir de la vodka n’est pas du tout absolument lié avec une image du bois sous la neige, du froid, de l’oignon craquant, du lard gelée et du pain noir, bien que ce tableau primitif soit proche de la perfection.

Prenez une bonne vodka et mettez-la au réfrigérateur. Mais pas au congélateur! La vodka doit être refroidie – jusqu’à une légère buée sur la bouteille.

Ensuite – c’est la compagnie. Mieux pas trop grande et se composant seulement de vos proches amis du sexe fort. Une, soit bonne personne buvant du vin ou du cognac, abîmera votre fête.

Le prétexte n’est pas obligatoire. Cela ne sert à rien! La rencontre – est déjà une fête. Mais si vous ne vous êtes pas entendus il y a trois jours, mais soudain, si vous avez décidé de boire il y a une demi-heure – la fête sera plus brillante et le bonheur plus subit.

Maintenant- les hors-d’œuvre. Tout d’abord c’est du lard correct. Si vous le prenez du congélateur, coupez le avec le couteau bien affilé en fine tranches – si vous choisissez l’épaisseur exactement les tranches vont se rouler un peu. Le lard doit être mou, mais ferme. Et directement sur cette planchette mettez le sur la table, mais encore – quelques gousse pelées d’ail, du raifort, de la moutarde et du pain « Borodinski ».

Véritablement le premier et particulièrement le deuxième petit verre portent du bonheur véritable. L’intervalle est important ici. Il varie de 1,5 à 4 minutes. Après le premier – c’est le silence. Prêter l’oreille à vous-mêmes. Vous entendez comment les portes secrètes s’ouvrent, comment le courant s’est mis à circuler dans les fils refroidis? Maintenant regardez aux yeux de vos amis. Vous voyez – ils sentent la même chose?

L’état de l’harmonie arrive entre le deuxième et le troisième, et si les gens apprenaient à retenir cela, la question du bonheur éternel serait résolue. Hélas, après le deuxième est toujours le troisième, et c’est bon, mais pas divin.

Par quoi le buveur se distingue de l’alcoolo? Le buveur sait, qu’ayant bu correctement il recevra de la joie. L’alcoolique se rappelle, que la joie a été. Et il boit dans l’attente. Mais elle, la joie, est toujours absente. Et il boit encore. Encore, et encore. Rien, il n’y a rien! – la clinique, les mains glaciales des médecins, l’onanisme, la syphilis, la mort.

Vous comprenez où je veux en venir?