
Après une première tentative d’évasion échouée, où il doit subir une bastonnade en règle de la part de ses codétenus, il réussit à s’enfuir et entreprend une cavale de trois ans à travers la Sibérie dans des conditions monstrueuses et c’est miracle s’il parvient à se retrouver de l’autre côté de la frontière iranienne.
Le livre vaut surtout par la force du témoignage humain, la réalité y dépasse la fiction. On ne peut s’empêcher de penser à la phrase de Guillaumet perdu dans les Andes : »Ce que j’ai fait , aucune bête au monde ne l’aurait fait! »
On reste sans voix devant tant de souffrance et de courage.
Un livre magnifique, passionnant et que l’on quitte à regret. On reste un peu sur sa faim en ce qui concerne les complicités qui lui permettent d’échapper enfin à l’enfer soviétique, mais ce livre, publié en 1955 et qui fut un immense succès en Allemagne méritait amplement d’être réédité ne serait-ce que comme pièce à conviction du livre noir du communisme dont l’auteur donne une définition amusante : »Je vais te dire ce que c’est que le communisme : c’est quand le gos caillou jaune ( il s’agit d’une pépite d’or) revient finalement à la fripouille qui a le moins de scrupules … »
A ne pas manquer par ceux qui aiment les récits d’aventures extraordinaires
- Sur le chemin de Stevenson de Hervé Bellec - Juil 5, 2014
- Paris-Saïgon, 16 000 km en 2 CV dans l’esprit de Larigaudie (Cortès et Flichy) - Juil 5, 2014
- Avant d’aller dormir chez vous d’Antoine de Maximy - Juil 5, 2014
Merci de me rappeler ce livre qui m’avait passionnée mais dont j’avais oublié et le nom de l’auteur et le titre et que j’avais pris en bibliothèque ; je peux maintenant le recommander à mon club de lecture parce qu’il m’a vraiment marquée.