Camden est le quartier branché de Londres, où se côtoient gothiques, punks, hippies…autour d’un grand marché et de canaux. Vraiment pittoresque et incroyable! Embarquez à mes côtés pour un week-end à Londres que je ne suis pas prêt d’oublier, tant il est hors norme et qu’il est quasiment impossible de le décrire!
C’était la troisième fois que je m’accordais un petit voyage à Londres et reconnaissons que je ne me lasserais jamais de me balader dans cette capitale britannique qui est probablement la capitale que j’aime le plus au monde. A l’occasion d’un week-end à Londres, je me suis donc laissée tenter par des destinations branchées dont une amie m’a parlé avec grand enthousiasme… Je n’irais pas jusqu’à prétendre qu’on pourrait consacrer tout un séjour à la découverte de Camden Town, mais mes aventures à Camden Market ont réellement transformé mon week end en expériences et en tribulations de shoppeuse curieuse qui a eu l’impression d’atterrir dans une vaste caverne d’Ali baba. Candem n’est pas réservé qu’aux voyageurs « In » qui cherchent les dernières tendances. Le quartier, qui ressemble a une petite ville ou un gros village, vaut vraiment le détour car il montre une autre facette de Londres, son côté excentrique.
Arrêt Camden Town, tout le monde descend!
On m’avait pourtant prévenue que Camden était un endroit hors norme mais je ne m’attendais pas à une telle folie, surtout qu’au départ tout est presque normal… enfin presque… En sortant du du métro à la station Camden Town, reconnaissons qu’il est difficile de se tromper même si vous ne parlez pas un mot d’anglais, on découvre au premier coup d’oeil une grande rue dans le nord de Londres, peuplée de magasins en tous genres et grouillant de monde. Agoraphobes, fuyez, Camden n’est pas pour vous! Il y a du monde à toute heure, paraît-il et quelle que soit la période de l’année. Petite précaution pas inutile à mon avis : évitez d’être habillé de façon trop stricte ou BCBG, car finalement vous deviendrez un objet de curiosité, vu la tenue et l’apparence adoptées par beaucoup d’habitants du lieu. Impossible de ne pas être étonné au mieux, dérouté ou parfois médusé par l’habillement de certains passants aux cheveux multicolores ramassés en grandes crêtes piquantes. On se croirait au milieu d’un jungle de punks d’un autre temps. A plusieurs reprises, je me suis prise à sourire devant cette foule bigarrée qui représente tellement Londres, capitale cosmopolite.
Ce qui surprend le plus, au bout d’un moment c’est la multitude de magasins et d’enseignes. On ne sait pas où donner de la tête quand on est comme moi un accro du shopping. Et ce, même si tous les magasins ne sont pas dans l’esprit de ceux que je fréquente en généra. Tout au long de la rue j’ai carrément l’impression que se succèdent des avions limite grandeur nature. Le style et l’organisation contribuent à perturber le visiteur et au-delà de cette apparence déconcertante, on est encore plus bluffé de constater tout ce qu’on peut dénicher à Candem. C’est simple. On y trouve de tout, comme si Candem concentrait un peu tous les goûts du monde ; des robes asiatiques, kimono à bon marché et autres sari indiens empestant l’encens, aux ceintures à piquants, en passant par les t-shirt tête de mort et les charmantes robes gothiques qui ne dépareraient pas dans Pirates des Caraïbes.
Sur l’une des places de quartier, se tient un marché de plein air qui contribue aussi beaucoup à l’attractivité de Candem pour les touristes du monde entier. Les stands sont serrés et les passages étroits, il faut parfois jouer des coudes. Quelques manteaux attirent mon œil mais je préfère continuer mon chemin car on m’a prévenu que Camden, c’était grand, immense même ! Et pourtant une énorme partie de ce quartier a brûlé, je n’ose même pas imaginer jusqu’où il pouvait s’étendre auparavant.
Camden Market, entrons dans l’anarchie la plus totale
On continue notre route, on passe sur un petit pont qui permet d’apercevoir une partie des canaux de Camden et une petite écluse. Plus loin nous verrons des barques que l’on peut emprunter pour se promener. En attendant, nous plongeons dans le gros morceau du marché, nous entrons dans un dédale de ruelles où s’entasse un bric à brac de folie. De temps en temps, des placettes viennent nous sortir de cette atmosphère irrespirable. On pourrait y passer la journée, s’y perdre même (pour mieux s’y retrouver ?). C’est quelque chose d’hallucinant. A un moment, je crois que je vais être malade, tant la foule est dense et tant les odeurs de différentes cuisines (de la world food partout ! aahh !) me font tourner la tête. Les stands s’alignent à perte de vue, s’enroulent et se déroulent. Nous arrivons devant une galerie dont le plafond est composé de cuir capitonné. Mince alors ! On dirait qu’ils ont posé des canapés en cuir partout au plafond. D’énormes chevaux en bronze, grandeur nature, semblent piaffer d’impatience. J’ai l’impression d’être entrée dans l’univers du Kitch.
¸.•*¨) Mais que trouve-t-on dans ce capharnaüm (terme plus diplomatique que celui qui me vient à l’esprit et qui commence par b et finit par l (vous avez deviné) ?
J’ai envie de dire un peu de tout mais ce ne serait pas très juste. On y trouve en grande partie des vêtements de tout style, des plus classiques aux plus excentriques, de la fripe au neuf. Par exemple, pour 15€ il est possible de s’offrir une veste en cuir ou de vieux survet Adidas des années 80. C’est là que viennent se fringuer beaucoup de stars à la mode, dont Emi Winehouse, la chanteuse qui a remis la choucroute à la mode (pas celle qu’on mange hein !) et arbore un petit air rétro à la mode. On y trouve aussi tout un lot d’accessoires et puis les fameuses boutiques qui vendent des objets asiatiques, sûrement en provenance directe de Katmadou. Dans ce bric à brac, j’ai même trouvé une tenue de décontamination (si si ! Je vous jure, comme dans les films !) et pas mal d’autres choses qui m’ont fait sortir les yeux de la tête. Dans tout ça, une salle est réservée aux antiquaires, avec leur lot de meubles, objets en tout genre, affiches… Nous avons souri devant le nombre de vieilles affiches françaises.
En parlant shopping, il ne faut surtout pas oublier de faire un détour par le cyberdog, une boutique des plus… techno ! Non, je vous rassure, je n’aime pas du tout ce style musical mais je vous conseille néanmoins de faire le tour du bâtiment : musique techno à fond avec DJ et danseuse sur un podium, décoration avec des cyborgs, vêtements complètement fluo et parfois un peu… spatiaux ! L’un des vendeurs portait sur son œil un des objets en vente dans le magasin : une sorte d’œil bionique dont les tentacules s’enroulent autour du crâne. Dire qu’on ne voit ça que dans les films d’habitude! Le magasin ressemble à un caveau que l’on parcourt dans tous les sens, presque dans le noir : tout est fluo, tout est bizarre, on se croirait dans un épisode de Star Trek. Tout au long de ce dédale, on trouve aussi des accessoires de piercings, des CD et de vieux vinyles, parfois de collection.
Une petite faim lors de votre balade à Camden ?
Pas de souci, il n’y a que l’embarras du choix, le seul problème étant de trouver une place assise. Camden répond à toutes vos envies cuisine en quelques minutes : mexicain, asiatique, libanais, grec, marocain, crêpes, stands de frites, stands de jus de fruits… Une envie de calme ? Pas de problème non plus, il suffit de se rendre au bord des canaux. De petits quais ont été aménagés pour se promener et la foule y est moins dense. On peut se poser un instant sur un muret et regarder les petits bateaux passer ou pourquoi pas faire un tour dessus. Une envie de connaître votre avenir ? Pas de souci là non plus, la diseuse de bonne aventure est là avec ses tarots et sa boule de cristal !
Après avoir passé près de 3h dans la foule et juste avant de partir, nous avons pris un verre dans un endroit un peu plus calme. Complètement par hasard, nous avons trouvé un petit bar installé dans une ancienne écurie. Chaque groupe s’installe dans un box, meublé d’une table avec bougies et de grandes banquettes. Sympa de devenir l’espace d’un instant un cheval…
Bon, je n’aurai pas fait d’affaires à Camden et pourtant il y a moyen. On trouve de tout et à des prix variables : des fripes vraiment pas chères et à la dernière mode (que voulez-vous ! la mode est cyclique, il faudrait pouvoir tout garder !), des robes gothiques à des prix plus élevés (mais que l’on comprendra aisément vu le nombre de mètre de tissus !)… Les amis qui nous accompagnaient ont été un peu déçus par la tournure que prend Camden. Ils ont trouvé que le coin devenait de plus en plus touristique et que l’on y croisait de moins en moins de gens typiques. La rançon du succès…. dommage….
Envie de partir en vacances à Londres?
Pour en savoir plus sur Londres… Munie de mon guide de voyage Lonely Planet qui propose des pistes de visites et d’activités sympas, j’ai toujours eu l’impression qu’aucun de mes séjours à Londres ne se ressemblait. Grâce à IDEOZ, j’ai déniché quelques supers coins où triomphe le street art, j’ai débusqué l’idée d’un trek urbain sur les bords de la Tamise et des coins toujours insolites comme le très exotique East End et Mayfait qui rappelle à quel point Londres est originale et déroutante.
Vous vous demandez probablement où séjourner à Londres?
Ma recommandation si vous recherchez un bel hôtel à Londres ; le Meliá White House qui allie admirablement traditions et avant-garde, avec un goût du détail, un exceptionnel confort et une gastronomie à laquelle je ne m’attendais pas… On est bien d’accord, ce n’est pas du tout le genre d’hôtel qu’on fréquente quand on dédie un week end à Candem, mais mon chéri voulait m’offrir la surprise pour mon anniversaire et je dois avouer que j’ai adoré ce contraste entre mes balades et mes nuits de princesse dans une chambre comme je n’en avait jamais vu!