Ethnies de montagnes du sud de la Chine et des frontières birmanes et thaïs : Perte des humanités

Je vais, dès demain tourner le dos à la France pour deux semaines… envie de contempler le plus beau monument d’amour qu’un homme ait édifié à une femme. Sa femme : « Muntaz Mahal » « la perle du palais ».

Lorsque j’ai vu le regard d’un ami voyageur s’allumer en évoquant ce mausolée de marbre et de pierres précieuses – monument qui, de loin, et sur d’horribles cartes postales, ressemble vaguement au Sacré- Cœur de Montmartre – j’ai eu envie à  mon tour de le voir de près, et si possible au lever du soleil, et tant pis si la mousson fait rage en ce moment, le ciel tourmenté couleur de plomb, ne fera que ressortir la blancheur du marbre et de l’albâtre. Regard tourné sur le passé et ce joyau  d’une époque révolue, car l’Inde d’aujourd’hui s’enrichit (de capitaux et non plus d’art) et sa culture se transforme. Frénésie de consommation. Technologie avant tout. Marchandisation de la vie intellectuelle. Privatisation de l’enseignement… et « humanités » en perte de vitesse chez les étudiants. En Inde, en Chine, en Europe..dans le monde entier.

« Dans le temps, on apprenait la valeur intrinsèque d’un enseignement et sa capacité à élargir l’horizon des étudiants, à les exposer à de nouvelles idées, de nouvelles expériences. Aujourd’hui, on est obsédé par la valeur d’un diplôme sur le marché du travail (Akash Kapur, pour le « Courrier International »). Logique utilitariste. Spécification. Professionnalisation. Optique de croissance. Et les capacités imaginatives ? critiques ?  remises en question ?

Dans cet univers de technologies avancées, je me tourne une fois de plus vers ces ethnies de montagnes du sud de la Chine et des frontières birmano-thaïes, pour vous offrir ces images – imagination et traditions mêlées – avant de vous offrir celles du TAJ MAHAL au lever du soleil. Ou au coucher.