J’ai connu la fête de la châtaigne de Marradi il y a plus de 20 ans lorsque ma ville Castelnaudary, réputée pour son cassoulet, a choisi de se jumeler avec une autre capitale du bien-manger, pourtant méconnue des touristes et des voyageurs gourmands. Il faut dire que Marradi n’est qu’un gros village de Toscane de 3500 habitants, perdu dans les Apennins de la Romagne, à la frontière de l’Emilie Romagne, dont elle a hérité de quelques spécialités culinaires et viticoles, sans renoncer à celles qui font la fierté des Toscans.
Quand on pénètre dans cette petite ville, si paisible, sise dans la campagne montagnarde, on n’imagine pas qu’elle se transforme tous les dimanches d’octobre en capitale du marron et de la châtaigne… Sur la Strada del Marrone « buono » del Mugello, une route de la gastronomie très attachée à ses traditions on découvre que la sagra delle castagne est un rendez-vous convivial et très animé, où l’on cuisine ou travaille le marron à toutes les sauces avec une inventivité impressionnante!
Marradi accueille chaque année une exceptionnelle fête de la châtaigne, la Sagra delle Castagne di Marradi. C’est un événement gastronomique et festif majeur dans une Italie soucieuse de défendre ses traditions et ses identités culinaires. Nombreuses sont les fêtes de la châtaigne qui sont organisées en Italie, mais aucune peut rivaliser avec celle de Marradi.
Depuis plus de 50 ans, pendant les 4 dimanches d’octobre et éventuellement le 1er de novembre, cette foire gourmande mêlant l’esprit d’une fête et d’un marché, attire des dizaines de milliers de touristes et de visiteurs de toute l’Italie.
Marradi, la capitale italienne de la châtaigne
Je n’aurais probablement jamais entendu parler de Marradi, si elle ne s’était pas jumelée avec Castelnaudary, autoproclamée « capitale mondiale du cassoulet ». C’est à la faveur de cet échange interculturel que j’ai eu l’envie de découvrir pour la première fois il y a 20 ans, la fameuse fête de la Châtaigne. Depuis, j’y suis revenue à plusieurs reprises et j’ai toujours été bluffée par l’ampleur des festivités, l’enthousiasme des participants et des organisateurs, l’attractivité de cette Sagra della Castagne qui n’est jamais tout à fait la même, ni vraiment différente.
Située sur la Strada del Marrone del Mugello, la route du marron du Mugello (un des bassins intérieurs des Apennins), Marradi est considérée comma la capitale italienne de la Châtaigne. Le marron de la route du Mugello et de Marradi dont la variété la plus gustative est appelée Marron Buono est labellisé en IGP (Indicazione Geografica Protetta). Il provient de châtaigniers qui poussent à plus de 900 mètres d’altitude. La classification en IGP est due au fait que les marrons, récoltés impérativement à la main, soient produits puis conservés sans fertilisants, ni additif ni autre traitement chimique. De plus, cette situation particulièrement intéressante a permis à Marradi de fusionner les patrimoines culinaires des régions de Toscane et Emilie Romagne. La relative proximité de Bologne explique la primauté des vins de Romagne légèrement pétillants pour la plupart, de la piadina et de la sauce bolognaise classique ou au sanglier, qui accompagne toutes les pâtes et les polentas. Quant à la Toscane, elle apporte ses douceurs, comme le nougat, ses huiles, ses cèpes, sa truffe, son peccorino et surtout le marron, bien protégé dans sa coque épineuse.
Bien qu’en octobre, Florence, San Piero a Sieve, Palazzuolo sur Senio et Sienne célèbrent la châtaigne, Marradi ne faillit pas à sa renommée et incarne tout le savoir-faire des italiens qui dégustent le marron grillé, évidemment, mais transforment aussi ce fruit à toutes les sauces : confiture, crème, liqueur, sirop, farine, pâtisseries et biscuits, pain etc. On trouve même de la Bière, la Lom, l’unique bière réalisée avec du marron buono di Marradi qui s’apprécie à l’automne. Malgré une certaine baisse de fréquentation observée lors des dernières années et due à la crise économique très forte notamment dans cette zone rurale et à une faible production de marrons en 2013 et 2014, l’engouement reste impressionnant tant auprès des locaux que des touristes et le succès n’est jamais démenti d’année en année.
Pour preuve, les queues de véhicules s’étirent depuis Faenza et Firenze à 90 km dès le petit matin jusqu’à la fin de la soirée! C’est pourquoi il est préférable d’arriver très tôt pour se garer dans les parkings de la ville même ou dans les villages environnants, d’où partent des navettes gratuites. Mieux encore pour une expérience plus riche, vous pouvez débarquer avec la locomotive à vapeur, venue de Bologne et qui traverse ces terres colorées, où l’on récolte ces précieux marrons. Les 2ème et 3ème dimanche sont considérés comme les meilleurs du cru.
La fête de la châtaigne de Marradi, un événement gourmand riche en traditions
Le marron, roi de la Sagra delle castegne
Ici, le marron est partout, véritable traceur des traditions de la fête de la châtaigne, alors que parfois, l’aliment n’est qu’un alibi pour transformer une fête en événement commercial à l’instar de la fête du Cassoulet de Castelnaudary. L’un des objectifs de la Sagra delle castagne de Marradi est de revendiquer l’identité et consolider la valorisation des produits du terroir autour du marron et des savoir-faire oenogastrnomiques, afin de mieux développer la ruralité et l’écotourisme. Marradi s’est forgée une solide réputation, que ce soit pour la qualité gustative de ses châtaignes ou la créativité de sa gastronomie artisanale dédiée aux marrons.
Si le parfum des marrons chauds, les bruciati, embaume les rues pendant la fête, les marrons glacés fondants à souhait sont divins, tandis que l’épaisse crème de marron d’une suavité fort agréable est à tomber… Les gourmands sauront apprécier les saveurs automnales qui caractérisent la fête de la Châtaigne de Marradi. Les marrons bien fumants se dégustent avec un généreux verre de Cagnina.
Ce vino novello est un vin jeune à la couleur rouge tirant vers le pourpre, à la robe chatoyante quand il est servi, au bouquet énergique, bien fruité avec quelque accent de cerise. Sans prétention, ce vin à la fois doux et frais, mais à la saveur assez moelleuse et tannique en bouche, est mis en bouteille et vendu dans l’année, traditionnellement le 6 novembre, un peu comme notre Beaujolais. Il participe largement à l’ambiance festive et conviviale sans que les amateurs du breuvage confondent consommation et beuverie.
Le saviez-vous?
Si le marron d’Inde (fruit du marronnier) n’est pas comestible, le marron est une châtaigne constituée d’une seule amande enfermée dans une bogue qui est recouverte d’épines. Le marron est issu de châtaigniers améliorés par sélection et/ou hybridation. Autrefois, la châtaigne s’appelait marron jusqu’à l’apparition du marronnier n’ayant en Europe au 17ème siècle. Le nom « marron » pour désigner le fruit du marron d’inde vient des châtaignes et non l’inverse.
Nombreux sont les cueilleurs de marrons, qui vendent leur récolte entre 4 et 7€ le kilo (pour les marrons bio) selon leur calibre. Tandis que la plupart exposent des dizaines de kilos de marrons dans leurs caisses, d’autres s’affairent à préparer activement et à entretenir le feu de bois sur lequel grilleront les marrons. En cette période automnale où le jour décline plus vite, où la douceur du temps cède un peu le pas face à la fraîcheur et aux premiers frimas, où les forêts de châtaigniers se parent d’un manteau mordoré, avant de perdre leurs feuilles, jusque dans l’atmosphère, on ressent la convivialité de l’événement véhiculée par l’odeur du marron qui se mêle à la fumée. Chaque vendeur de bruciate est bien sûr convaincu d’être le plus habile pour manier le feu, de posséder les meilleurs marrons et harangue les visiteurs pour les convaincre d’acheter une poignée de marrons grillés servis dans un cornet de papier pour une modique somme de 2 ou 3 euros. Il s’instillerait presque une certaine rivalité, tantôt cocasse, tantôt amicale, entre certains qui prennent très au sérieux la défense de leur renommée locale.
Une vaste foire de produits traditionnels occupe toutes les rues. Une partie des étals, près de l’entrée de la Sagra, est consacrée aux produits issus du marron et aux spécialités locales. Le choix force l’admiration, l’intérêt des vendeurs est patent, leurs conseils sont précieux pour s’approvisionner en spécialités variées de fromages, de charcuteries, de confitures, de miels et autres huiles ; certains stands ne désemplissent jamais. Et que dire des fromages de Pecora, tous artisanaux et délicieux?! Il y en a tellement qu’on aurait envie de tous les goûter, même si cela suppose d’avoir un portefeuille fourni vu que les prix sont élevés (entre 20 et 45€ le kilo).
A ce stand, stratégiquement bien situé, on fait la queue presque en continu pour acheter les fromages et charcuteries locales : les prix incitent (entre 10 et 15€) et la qualité n’est pas sacrifiée.
Les charcuteries italiennes sont si nombreuses et variées qu’on ne sait pas laquelle goûter! A commencer par ces saucisses sèches salsiccia nostrana stagionata:
Une gastronomie toscane imprégnée par le marron
Parmi les spécialités immanquables en Toscane et en Emilie Romagne à base de marrons, on citera la torta di marroni (tarte aux marrons) qui donne naissance à une variation locale, la Torta di Marradi traditionnelle souvent servie en forme de losange, la pattona, gâteau aux châtaignes à la texture dense et le castagnaccio alla toscana, un gâteau à la farine de châtaigne, d’à peine 1 cm d’épaisseur, probablement originaire de Luques et hérité de la cuisine « pauvre », qui peut être enrichi avec des pignons, des raisins ou des fruits secs.
Voici un échantillon des spécialités que nous avons goûtées lors du repas organisé à l’école où les serveurs ont eu l’amabilité de nous préparer une variété des meilleures pâtisseries selon eux… J’avoue ne pas avoir tout apprécié, le marron pouvant s’avérer assez fade et la texture trop dense de la pattona ne m’ayant pas beaucoup convaincue. J’ai mieux aimé la « Pesche » di marroni bouchée légèrement briochée enrobée de sucre et de sirop, plutôt sympathique et les tortellini fritti, Cenci (également appelées frappole ou chiacchiere), l’équivalent de nos « merveilles » de Carnaval, en forme de ravioles sucrées, à la pâte ultra légère, qui sont agrémentées de crème de marron douce et fondante. Ne vous privez pas de tout goûter : le prix est très accessible puisqu’il faut compter entre 50 cts et 1€ la pièce ou la part pour les gâteaux et 2€ la portion.
Vous devriez aussi savourer les marrons confits délicatement sucrés, le Marradesi où les marrons trempent dans la grappa et d’autres douceurs comme les leccornie, sans oublier les cantucci, des croquants aux amandes et à la farine de châtaigne. Côté mets salés, les tortelli sont une variété de pâtes fourrées aux marrons, mais une polenta à base de farine de châtaignes longuement préparée, qui reste très présente au quotidien et accompagne de nombreux plats!
Une centaine de marchands alimentaires et artisanaux sont réunis autour des buvettes et des food trucks venus proposer principalement des spécialités culinaires régionales comme le cochon farci « porchetta », la soppressata, qui est une sorte de gros salami constitué de morceaux de porc et de boeuf assemblés avec des cubes de lard, et surtout la Piadina, le sandwich typique dont raffolent les italiens d’Emilie-Romagne.
La piadina est un pain très ancien datant de l’époque romaine confectionné à base d’eau et de farine, sans levure. Cuit sur la pierre chaude ou une large poêle sur le feu, son apparence et son goût ne vont pas sans rappeler la focaccia si ce n’est qu’au fil des siècles, la piadina a été enrichie avec de la farine blanche ou mélangée et des matières grasses comme le saindoux, voire du beurre ou de l’huile… Si ce seul pain a une densité très consistante et un effet rapidement rassasiant, vous ne serez guère étonnés qu’il le soit plus encore quand il est agrémenté d’oignons frits, de poivrons, de saucisses, de fromage frais de vache comme le stracchino.
A tous les coins de la ville sous des tentes ou dans des salles municipales, des repas populaires sont organisés à tous les prix ; les plus économiques débutant à partir de 4-6€ le premier plat (pâtes tortellini ou tagliatelle, polenta au ragoût de sanglier) tout comme les seconds plats qui privilégient les saucisses et les brochettes de viandes. Les menus un peu plus élaborés, toujours représentatifs de la cuisine italienne et très accessibles en prix (environ 15€ le menu) attirent de nombreux visiteurs et sont aussi l’occasion pour les locaux de se retrouver en famille, entre voisins ou entre amis pour partager un moment simple et chaleureux. Nous avons apprécié les tagliatelles ou la polenta au ragoût de sanglier (4,5€), accompagnées d’une bouteille de Cagnina, le fameux vin nouveau, proposée pour à peine 3,5€ les 75 cl! C’est dire si manger à Marradi lors de la Sagra delle Castagne est une formalité même si à certaines heures, il y a un peu d’attente pour trouver une table libre!
Si vous recherchez une expérience culinaire plus raffinée, il vous en coûtera environ 35€ hors boisson pour vous offrir un repas gastronomique dans un bon restaurant. Je vous recommanderais par exemple la formule copieuse et typique (pâtes, polenta au ragoût, viande de boeuf et légumes, dessert) du Ristorante Il Camino très réputé dans la région. Attention toutefois à bien réserver car le restaurant est complet tous les dimanches pendant les deux services.
La conjecture économique est au moins aussi difficile si ce n’est plus qu’en France, mais l’enthousiasme autour de la Sagra delle Castegne di Marradi est saisissant. Les habitants sont tous engagés bénévolement dans les manifestations avec beaucoup de volontarisme et l’effet intergénérationnel est évident car toutes les générations participent ensemble à la fête de la Châtaigne. Ils ne se plaignent ni du bruit, ni de la foule, ni du fait que ce soit toujours la même chose… Ils sont très fiers de l’attractivité de leur ville à cette période et de l’énergie déployée pour célébrer l’arrivée du marron! Leur accueil dans la bonne humeur s’en ressent ; inutile de dire que quand on vient de Castelnaudary, tout le monde se plie en 4 pour votre expérience encore plus agréable et faire découvrir le meilleur de leur territoire! Niveau ambiance, des fanfares égaient la foule ; des musiciens en tous genres répartis dans la ville côtoient des spectacles et manèges pour distraire les plus jeunes.
L’organisation de la Fête de la Châtaigne de Marradi est remarquable : elle implique tous les villages environnants qui assurent le transport des visiteurs gratuitement à l’aide de navettes. Des trains, dont un train à vapeur très prisé des voyageurs, arrivent à intervalles réguliers et déchargent leurs flots de visiteurs prêts à payer 3€ pour participer à la fête!
La sagra delle castagne de Marradi est un événement populaire, encore assez authentique, malgré la participation de marchands et commerçants venus présenter leurs produits artisanaux. Ne manquez pas l’occasion de la découvrir que vous soyez en vacances dans la région de Florence ou de Bologne en prenant par exemple le train des châtaignes. Si vous séjournez en Toscane, offrez vous une balade gourmande et touristique de quelques jours pour explorer la Strada del marrone del Mugello!
Informations pratiques sur la Sagra delle Castagne:
Quand se déroule la Fête de la Châtaigne de Marradi?
Chaque dimanche d’octobre et éventuellement le 1er dimanche de novembre si octobre ne compte que 3 dimanches. Le 2ème et le 3ème dimanche sont en général considérés comme les éditions les plus abouties.
Comment aller à Marradi ?
Le plus pittoresque et finalement le plus pratique est d’y aller en train à vapeur avec le Treno delle Castagne au départ de Rimini, Bologne, Faenza entre autres. Vous pourrez réserver vos billets du train plusieurs semaines à l’avance en contactant le +39 0573367158.
Train des châtaignes entre Emilie Romagne et Toscane
Il est possible d’aller à Marradi en voiture en privilégiant les heures matinales pour éviter les cohues. Les champs des environs et les abords de la gare sont convertis en parkings. Des surveillants bénévoles et des policiers organisent la circulation et le stationnement. Les places sont nombreuses et gratuites, mais dès 11h, la plupart affichent complet. Vous pouvez vous garer dans les parkings improvisés dans les villages des environs d’où partent des navettes gratuites toutes les 30 minutes.
Pour éviter le gros des embouteillages à l’aller, arrivez avant 10h et évitez de repartir entre 16h et 18h30 quelle que soit la route empruntée. Hors ralentissement, comptez entre 1h25 et 2h pour rejoindre Marradi depuis Florence et entre 45 et 55 min depuis Faenza dans la province de Ravena.
Où manger à Marradi?
Pour les plus pressés et économes, vous trouverez des sandwichs de type piadina fritta autour de 4-5€. Plusieurs salles communes notamment au théâtre et dans l’école sont aménagées tout comme des tentes où l’on sert des plats de pâtes ou de polenta (environ 4-6€).
Où dormir près de Marradi?
Il n’y a plus d’hôtel à Marradi, mais vous trouverez quelques maisons d’hôtes et agrotourismes aux environs de Marradi, comme l’agrotourisme Popolano di Sotto, agréable maison située à 2 km sur les hauteurs de Marradi, tenue par Veronica, une très sympathique francophone, qui travaille également à la mairie et aime faire partager la passion de son terroir.
Sinon, vous pourrez trouver des hébergements à Florence dont des hôtels jusqu’à -40% de remise et plus près encore à Faenza. Faenza est la grande ville de la zone ; vous pouvez loger à l’hôtel Pollo della Ceramica qui est correct même s’il ne propose pas des chambres conformes à ce qu’est un 4* pour moi. Mais pour une ou deux nuits, cela convient si tous les agritourismes sont déjà complets! Au pied de l’hôtel, un très bon restaurant! On peut y dormir pour environ 60€ la nuit avec petit-déjeuner. Dans tous les cas, compte tenu de l’attractivité de l’événement, il est préférable de réserver quelques semaines à l’avance!
Voici quelques logements recommandés près de Marradi :
A Palazzuolo sul Senio à 11 km de Marradi, l’Agriturismo I Monti di Salecchio bénéficie d’une belle vue sur les montagnes environnantes où l’on peut suivre la route de la châtaigne de Marradi. Ici on parle français, l’accueil est très agréable. Si les chambres sont un peu basiques, le mobilier à l’ancienne respecte les codes de l’agrotourisme et les murs de pierre de taille donnent un cachet avec du charme. Les produits régionaux sont cuisinés avec goût et réservent une jolie surprise culinaire.
La Casa Scheda est une maison d’hôtes où l’accueil est très prévenant et les propriétaires disponibles. Les chambres rustiques sont simples et équipées de façon tout à fait satisfaisante. A 3 km de Marradi, la Casa Scheda est très calme et dispose d’un jardin et d’une piscine pour se détendre lors de votre séjour. Attention, lors de la fête de la châtaigne, cet hébergement est rapidement complet.
A 9 km de Marradi, le bed and breakfast Ca’ Maranghi à Palazzuolo sul Senio : l’hospitalité est excellente, la petite maison de pierre entièrement rénovée cultive un esprit rustique, affiche des poutres apparentes. Le petit déjeuner est copieux et constitué de produits fabriqués par les maîtres de maison et constitué de spécialités locales. Le calme du jardin et l’environnement seront reposants après la fête de la Châtaigne…
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