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Indiscernable vérité, imperturbable justice… en Thailande

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La violence est à nouveau descendue dans la rue à Bangkok : « jaunes » contre « rouges » ou l’inverse… une histoire qui remonte au coup d’état militaire ayant chassé « indémocratiquement »
le premier ministre de l’époque, Thaksin Shinawattra. C’était en 2006…. Vous me direz : « il avait acheté ses voix, en partie du moins »… et alors ? comme les autres avant lui, c’est un peu une coutume en Thailande, presque du folklore parfois (dans certains villages on distribuait, non pas des paires de chaussures, mais une chaussure avant le vote, la seconde arrivant après le « bon » vote.. et c’était avant Thaksin)

Les ultras royalistes – en opposition aux royalistes (car, quelle que soit leur couleur politique, les thaïs sont quasiment tous royalistes ou le sont-il ?) – les ultra royalistes et les « jaunes » ont renversé Thaksin parce qu’ils le soupçonnaient de vouloir remplacer la monarchie par une république (old tactic). En fait, Thaksin n’était pas des « leurs », de l’aristocratie. Thaksin venait de la plèbe et s’était enrichi (comment ? mais comme tous ceux qui s’enrichissent ici, nothing new !). Après 2006, ce fut la valse des premiers ministres et des coalitions à la « mord moi le nœud » (j’ai longtemps utilisé cette expression française – ou du nord ? – comme suit : mormoilneu…) dont on voit bien en France ce qu’elle donne !, après 2006 donc, les pauvres, les paysans, les démunis dont Thaksin avait fait ses électeurs en les flattant, mais en leur donnant enfin la parole et en étant leur « champion », se sont rassemblés pour réclamer justice en 2010 à Bangkok. Des semaines d’occupation pour aboutir à une tuerie. Une centaine de personnes tuées souvent à bout portant. L’armée a tiré ? Sur l’ordre de qui ? Depuis quand l’armée prend-elle seule ses décisions ?

Les journaux parlent de « réconciliation » entre Jaunes et Rouges, mais l’armée se refuse à reconnaître les faits. Elle n’est jamais responsable puisqu’elle obéit. Et si elle ne peut dire de qui elle prend les ordres, comment peut être admettre sa culpabilité ? Elle a quand même tiré sur ses « frères » (les jeunes militaires viennent des classes pauvres).

Voilà des années que tout le monde se gausse du mot « réconciliation » (un peu comme « intégration » en France), des mots magiques, des utopies. Donc justice doit être rendue en Thailande, mais la justice, de qui est-elle entre les mains (Je ne le sais pas, je pose juste une question). Depuis 2010, elle n’a pas manqué de temps pour « investiguer »

La politique est compliquée en Thaïlande ? C’est ce qu’ont toujours voulu faire croire les dirigeants en pointant les journalistes occidentaux du doigt. « Circulez, vous ne comprenez rien à notre culture, à notre politique ». Compliqué ? En tout cas pas plus que celle de la France, qui sait ? Peut-être même le contraire.

Pour « qui je suis » pourrait-on me demander ? Pour personne, ni pour Thaksin, ni pour les Rouges, ni pour les Jaunes et encore moins pour ceux qui prennent les décisions en habit de soie dans les salons lambrissés.

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