La Maison du sommeil de Jonathan Coe (littérature anglaise) est un roman thriller plein de mystères sur fond de manipulation, de narcolepsie, d’amours transis… Jonathan Coe livre un roman diabolique à la Mary Higins Clark…
La Maison du sommeil ; un thriller captivant
Présentation de La Maison du sommeil : De bien curieux événements se déroulent à Ashdown, inquiétante demeure perchée sur une falaise des côtes anglaises. Naguère, c’était une résidence universitaire, où se sont croisés Sarah la narcoleptique, Gregory le manipulateur, Veronica la passionnée, Robert l’amoureux transi, Terry le cinéphile fou. Leurs destins ont divergé, mais les spectres du passé continuent de hanter Ashdown, devenue une clinique où le sinistre docteur Dudden se livre à de monstrueuses expériences sur les troubles du sommeil.
Par quelles mystérieuses coïncidences tous les personnages vont-ils s’y retrouver ? Et quelles transformations vont-ils subir ?
Une fresque foisonnante et rigoureuse où l’illusion amoureuse va jusqu’à l’extrême limite de sa réalisation, et où la vérité sort toujours des rêves.
La Maison du sommeil de Jonathan Coe qui a obtenu le Prix Médicis étranger 1998, bénéficie d’une même construction diabolique que Testament à l’anglaise que j’avais tellement aimé. Mais s’il est moins complexe que ce dernier – sans doute par sa taille plus modeste -, il est tout aussi passionnant.
Le texte de présentation de La Maison du sommeil de Jonathan Coe peut faire penser que ce livre est un thriller à la Mary Higgins Clark ce qui n’est pas du tout le cas. Il y a certes une énigme et de nombreux rebondissements, mais ce livre d’une intelligence rare fait surtout appel à la psychologie. Il narre le destin de quelques étudiant(e)s, le changement de leur vie et surtout l’évolution de leur mentalité en une dizaine d’années. Les chapitres impairs sont consacrés au passé et les chapitres pairs au présent ce qui permet d’alterner les époques en maintenant un suspense permanent tout en dévoilant petit à petit les différentes évolutions des protagonistes. Comme dans TESTAMENT À L’ANGLAISE , on peut parler avec ce livre d’architecture du récit, et comme avec celui-ci, le lecteur est admiratif de découvrir comment les pièces du puzzle se mettent en place.
Tous les personnages de ce roman souffrent à différents degrés de troubles du sommeil et les intrigues tournent autour de ces problèmes en nous offrant de bels exemples d’enchevêtrements de rêves éveillés et de réalités.
LA MAISON DU SOMMEIL est un beau livre admirablement écrit, captivant jusqu’à la dernière ligne et d’une finesse psychologique rare. Il est hautement recommandable (aux insomniaques comme aux autres) .
Lisez-le, vous ne serez pas déçu, je vous l’assure.
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