Seul en son genre en République tchèque, le musée situé rue Bratislavska retrace l’implantation des tziganes en territoire tchèque et slovaque. De l’élimination physique des Roms tchèques entre 38 et 45, aux migrations économiques qui ont menés les Roms slovaques dans les usines abandonnées par les Allemands des Sudètes jusqu’à la vie de la communauté aujourd’hui et propose des soirées musicales. A l’origine du projet, un homme Karel Holomek, écrivain, journaliste et engagé dans la vie politique de la ville.
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Jana Horvathova, la directrice du musée, née d’un mariage mixte se confie à radio.cz sur l’origine de cette initiative (source) :
« Au début, quand nous avons fondé le musée, nous ne voulions pas nous limiter, par exemple en envisageant uniquement les Roms de Tchécoslovaquie ou d’Europe centrale. Bien entendu, la majorité des oeuvres de notre collection proviennent du territoire de l’ancienne fédération. Mais quand nous avons l’occasion d’aller à l’étranger, nous saisissons cette occasion et essayons de nous documenter sur la vie des Roms là-bas, car c’est un bon moyen de comparaison et c’est très intéressant de voir les éléments communs de la vie des Roms dans différents pays. L’expédition la plus réussie a été celle en Bulgarie en 1998. Nous avons pu nous y documenter sur une forme d’artisanat qui n’existe plus ni chez nous ni en Slovaquie : la chaudronnerie, un artisanat rom typique, surtout pour le groupe des Kalderaches, des chaudronniers qui venaient de Roumanie à l’origine mais qui sont aujourd’hui disséminés à travers le monde. »