Elles sont sept. Sept îles d’Océanie (Ascension, Sainte-Hélène, Cocos, Christmas, Lord Howe, Kosrae, Pohnpei) perdues au milieu des océans… Ces îles qu’il aime tant, Damien Personnaz les évoque dans une seconde édition de son ouvrages « Les Sept Oasis des mers« . Un livre essai à découvrir pour explorer ces îles isolées qui ne sont connues que d’une poignée de personnes dans le monde…
Transcription de la conférence de presse donnée par Monsieur Damien Personnaz, le xx* août 2010, concernant la parution sur lulu.com de la seconde édition de son ouvrage « les sept oasis des mers ».
Damien Personnaz (DP) accueille les représentants des médias et des anonymes lecteurs en les remerciant de s’être déplacés aussi…voyons…nombreux, malgré cette période estivale qui s’étiole, propice à l’approfondissement du concept de torpeur.
Petite déclaration de DP (trois minutes), suivie des questions et réponses. Temps estimé de la conférence de presse, environ trente minutes (petits fours et café à volonté au fond de la salle. Demander à Monique si vous voulez du décaféiné).
Début.
« J’ai le plaisir de vous annoncer que la deuxième édition de l’ouvrage « Sept oasis des mers », paru en octobre 2008, et publié par les Editions du quai rouge, est maintenant disponible dans une nouvelle version, plus allégée, plus modeste, moins onéreuse, plus facile à transporter, à lire sur la plage ou à égarer dans un aéroport surchargé. Le livre est disponible chez lulu.com, (cliquer ici) le site de l’autoédition. Elle est également téléchargeable ici pour les plus modernes d’entre vous qui disposez des e-books de chez Ama*on, ou ailleurs, ou l’Ipa*.
(Message-clé) : Une deuxième vie commence donc pour les sept oasis des mers, ces sept îles (Ascension, Sainte-Hélène, Cocos, Christmas, Lord Howe, Kosrae, Pohnpei) perdues au milieu des océans. L’auteur emmène avec lui les lecteurs à la rencontre de ces insulaires et tentent de répondre à la question que la petite communauté des instruits se pose chaque jour, à savoir comment vit-on en ce début du XXIème siècle dans une île isolée ».
Fin de la brève déclaration.
Silence.
DP: Maintenant, j’attends vos questions.
Silence.
DP: Pas de questions ?
Silence. Au fond de la salle, Monique dodeline.
DP : Bon, en attendant les questions, permettez-moi de vous dire que je suis très excité par ce nouveau projet et que…oui, vous Madame au fond de la salle ? Oui, vous !
La journaliste au fond de la salle : Et c’est pour nous dire ça que vous nous avez invité ?
DP : Oui. Je pensais que cela pouvait intéresser un vaste public, limité mais assidu, intéressé par lire des récits origi…inédits sur les îles.
Un journaliste lève la main : Pourquoi avoir choisi de l’autoédition et non pas plutôt une maison d’édition traditionnelle ?
DP : C’est une question de coûts et de celle de l’offre et de la demande. Les grandes maisons d’éditionsne sont pas intéressées par la publication de ce genre d’ouvrage, en particulier si vous ne vous appelez pas Marc Lévy ou Robert L.Stevenson (rires narquois dans l’audience). Et les petites ne prennent guère de risques au moment où les banques ne leur accordent plus de crédits. Par ailleurs, les maisons d’édition traditionnelles traversent un grand émoi intérieur dû au fait de l’émergence spectaculaire du téléchargement ou de la gratuité de certains livres disponibles sur Internet, via Google books notamment.
Le journaliste: Oui, je voudrais continuer sur ce sujet. Pourquoi lulu.com ?
DP : Avec ce site, vous publiez ce que vous voulez. Vous engrangez (en théorie) des dividendes, lesquels sont relativement substantiels pour les e-books. Vous arrêtez quand vous voulez. L’ennui c’est toujours les sempiternels problèmes de distribution, mais ça « ils » ne s’étalent pas sur ce sujet brûlant. Je ne pense pas que ce soit l’idéal pour une première édition, mais certainement très utile pour une seconde. En tout cas, pas grand-chose à perdre, sauf un peu de prestige et cette chaleur humaine que l’on peut avoir avec un éditeur traditionnel, si celui-ci daigne jeter un coup d’œil à votre manuscrit. Ce qui rare en ce moment.
Un journaliste qui réprime un bâillement : Quid de votre première édition. Où peut-on se la procurer ?
DP : L’ouvrage est quasiment épuisé, malheureusement. La première édition* hésite à ce jour entre le « collector » digne de Sotheby’s qui fera peut-être la fortune de mon héritière, et les poubelles de l’Histoire (sourires polis).
Une dame à gauche : Quand est-ce qu’on en saura un peu plus ?
DP : Sur quoi ?
La dame à gauche : De savoir si vous allez devenir célèbre avec cette deuxième approche ? (encore des rires sournois).
DP (geste péremptoire que l’on aurait voulu plus modeste) : Je vous le ferais savoir dans quelques temps. En attendant, je vous suggère de lire une interview, disponible sur l’intéressant blog « vingt mille lieues sous les livres ».
Une personne non identifiée : Une rumeur persistante affirme que vous êtes en train de rédiger un deuxième ouvrage sur les îles isolées. Vous confirmez ?
DP : C’est vrai. Mais je n’en dirais pas davantage, sauf que le projet est maintenant terminé. D’autres questions? …Non? Bon, je vous informerai prochainement quant au succès de cette entreprise.
Fin de la conférence de presse. DP remercie les représentants des médias etc…
N.B : Monique n’a pas été trop sollicitée pour les décaféinés. Ils se sont tous précipités sur les expressos serrés, histoire de se réveiller un bon coup.
Off the record: Monique s’approche de DP et lui chuchote: « Vous êtes gonflé tout de même de faire de l’auto-promotion ». DP répond: « c’est ça le vrai problème, Madame Monique, quand vous auto-publiez, vous devez vous auto-promouvoir. Mais pour vous dire la vérité, j’ai beaucoup hésité à convoquer ces messieurszédames de la presse ».
*L’auteur en a encore quelques-uns, à des prix défiant la concurrence des plus agressifs discounters allemands.