Destination Lombok pour des vacances en Indonésie au coeur des tropiques, d’une superbe nature à la végétation luxuriante et ponctuée de volcans, parmi les plus beaux du monde.
Un voyage en Indonésie assez inhabituel dans mon catalogue, loin des déserts et paysage d’altitude auxquels je vous ai le plus souvent habitués. Ici, place aux tropiques, à la végétation luxuriante, à la mer et aux cocotiers ! Même si mon domaine de prédilection reste le minéral, des fois ça ne fait pas de mal de changer non plus. Cela étant, en Indonésie on trouve aussi des volcans, donc certains assez hauts comme à Lombok… et même un petit désert à Java, dans la caldeira du Bromo…
Lombok ; tropiques, végétation luxuriante et volcans
Bien qu’il s’agisse par ailleurs d’une destination sensiblement plus touristique que nombre de mes voyages (c’est une destination de tourisme de masse, plage, farniente et boîtes de nuits…), j’ai effectué ce déplacement dans des conditions assez particulières. Alors que le départ avait été confirmé au moins deux mois avant la date prévue (début juillet 2007), le groupe s’est trouvé réduit à trois suite à des désistements. Mais le voyage n’a pas été annulé pour autant. Et partir à trois avec un guide européen (un luxe malheureusement devenu bien rare ces dernières années), c’est convivial et sympathique. Comme l’étaient mes deux congénères, un ingénieur à la retraite et… un céréalier ! (je n’en ai pas rencontré d’autre de tous mes voyages, cela va sans dire).
Mais ce voyage a bien failli être annulé à la dernière minute… et pour une tout autre raison. Comme je le détaillerai plus bas, le programme prévoyait la visite de trois îles indonésiennes, Bali, Lombok et Java, avec des liaisons d’île en île tantôt en tantôt en bateau, tantôt en avion. En empruntant dans ce dernier cas la compagnie nationale indonésienne, Garuda Indonesia (donc vol régulier, de quoi être rassuré).
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Mais voilà qu’une semaine avant notre départ, la commission bruxelloise de placer cette compagnie sur la liste noire des compagnies infréquentables. Impossible pour Terdav de changer les réservations au dernier moment. Donc la veille de mon départ, en rentrant du boulot, je trouve un message de Terdav sur mon répondeur. Je les rappelle et ce n’est pas la joie, on m’explique la situation et la seule solution semble de remplacer tous les trajets en avion par des traversées maritimes (traversées qui soit dit en passant ne sont pas en Indonésie nécessairement plus sûres mais là n’est pas le problème). Et comme ces traversées prendront du temps, une part importante du programme sera supprimée (en clair la visite de Yogyakarta). Cette perspective ne m’enchante guère. Mais par chance il existe un plan B : signer une décharge et prendre quand même la Garuda. Mais pour cela il faut que tout le groupe soit d’accord. Par chance, obtenir l’unanimité à trois est plus facile qu’à quinze. Ça n’aura de fait pas posé de difficulté, mais nous n’aurons la confirmation du programme que le matin du départ, l’un de nous trois n’ayant pas pu être joint auparavant. Une périphérie qui nous aura valu le déplacement à Roissy à une heure matinale, du responsable commercial de Terdav.
Mais nos péripéties avec l’aérien n’étaient pas terminées pour autant. Denpasar à Bali, où nous devons atterrir, n’est pas la porte à côté. Comme bien souvent notre vol n’était pas direct, nous volions (pour le trajet international) sur la Cathay Pacific qui est une compagnie hong-kongaise dont on suppose qu’elle est sûre ; donc cela faisait 11 h de vol jusqu’à Hong Kong, plus 4 jusqu’à Denpasar. Mais ça c’était en théorie. Parce qu’un problème technique a été détecté sur l’avion à Roissy, nous bloquant pendant cinq heures le temps que ce soit réparé (on nous a de ce fait déportés dans une salle d’embarquement à l’écart, d’où nous avons bien malgré nous assisté au pot de fin d’année du personnel d’Aéroports de Paris précédé des discours de la hiérarchie… avant tout de même de pouvoir goûter aux restes de petits fours). Donc décollage avec 5 heures de retard et… seulement trois heures de battement prévues à Hong Kong. Donc problème.
Heureusement la Cathay a bien fait les choses si l’on peut dire, tous les passagers en correspondance ont été reclassés par leurs soins sur une autre compagnie. En ce qui nous concerne ça a été la compagnie China Airlines qui comme son nom ne l’indique pas est une compagnie taïwanaise. Donc passage par Taïpei, je pensais que c’était la guerre froide entre la Chine et l’ancienne Formose mais il y a quand même des vols directs. En tout deux heures de vol supplémentaires sans compter les attentes et le retard du dernier vol pour Bali. D’où une arrivée (vers minuit) avec 9 heures de retard par rapport à l’horaire prévu, notre guide n’était pas au courant de ces péripéties et nous attendait à l’aéroport depuis tout ce temps ! Il n’était guère enchanté… Quant à nous ça nous faisait une après-midi passée à Roissy, une nuit écourtée dans l’avion, une journée passée entre les aéroports d’Extrême-Orient et pour finir une demi-nuit encore dans l’avion : sympathique. Et pour couronner le tout, comme on pouvait d’ailleurs s’y attendre, nos bagages ne nous avaient pas suivi, nous avons ensuite dû nous en passer pendant quarante-huit heures.
Il est tout de même temps maintenant de parler de ce voyage et d’en annoncer le programme. L’Indonésie est un très vaste pays : 3 fuseaux ouverts, 17000 îles, dont les plus grandes sont Bornéo (île équatoriale partagée avec la Malaisie et le Bruneï, la partie indonésienne qui est la plus importante s’appelant Kalimantan), Sumatra, Irian Jaya (la moitié de la Nouvelle Guinée), les Célèbes (Sulawesi), et des archipels comme les Moluques et les îles de la Sonde. Des îles qui géographiquement se rattachent à l’Asie pour certaines et à l’Océanie pour d’autres. L’Indonésie est le quatrième pays le plus peuplé du monde, l’île de Java notamment (où se trouve la capitale Djakarta) est particulièrement dense. L’Islam est la religion dominante (l’Indonésie est de loin le premier pays musulman par sa population), mais on trouve aussi des Hindous (notamment à Bali), ainsi que d’autres religions.
Notre voyage s’est déroulé dans trois des îles de la Sonde : Bali tout d’abord, l’île la plus touristique, culturellement assez différente des autres car majoritairement hindoue, dotée de nombreux temples et monuments et remarquable aussi par ses paysages tropicaux ainsi que ses volcans. Ensuite Lombok, à l’est de Bali, que l’on visite surtout à cause de l’extraordinaire volcan qui s’y trouve, le mont Rinjani (3726 m). Et enfin, repassant par Bali, nous nous rendons à Java à l’ouest, la plus grande et la plus peuplée des trois, également tropicale et également volcanique. Java recèle des trésors (touristiques) exceptionnels, tant du côté de ses volcans (le sulfureux Kawa Ijen rendu en France célébrissime par l’inénarrable Nicolas Hulot, pourtant précédé (pour sa navigation sur le lac d’acide) par le volcanologue Maurice Krafft ; la fantastique caldeira du Bromo, et le très actif et spectaculaire Semeru) que de ses monuments, notamment hindous et bouddhistes (Prambanan, Borobudur). Java musulmane à l’instar de sa consœur Lombok, mais à la culture au moins aussi raffinée que celle de Bali, mêlant à la religion du Prophète les influences des croyances qui l’ont précédée, l’animisme, le bouddhisme et l’hindouisme.
Une dernière précision avant d’entamer la description au jour le jour : ce voyage est le premier pour lequel j’ai abandonné la diapositive et suis passé au tout numérique, avec un nouvel appareil réflex. D’où une abondance de clichés présentés ici par rapport aux voyages précédents, puisque je n’ai plus besoin de les scanner…
Pour lire le circuit à Bali, cliquez ici…
Lombok est (contrairement à Bali mais à l’instar de la plupart des îles indonésienne) une île essentiellement musulmane. L’ambiance y est incontestablement moins « sympathique » que dans sa consœur, on n’y trouve pas ces temples, cette culture raffinée, ni non plus ces belles rizières en terrasses. L’île est de ce fait bien moins touristique que Bali, à l’exception notable de ce pourquoi nous sommes venus ici : l’exceptionnel volcan Rinjani et son extraordinaire caldeira avec son lac aux eaux turquoises. Le visite du volcan Rinjani (qui culmine à 3726 m, c’est le plus haut sommet des îles de la Sonde) nécessite un trek de trois jours accompagnés de porteurs. Démarrant du village de Sembalun-Lawang (1180 m), on commence par une montée de 1500 m jusqu’à un col sur la la crête de la caldeira, à 2724 m d’altitude et à 700 m au-dessus des eaux du lac. Le deuxième jour, après un départ très matinal comme il se doit, c’est l’ascension proprement dite (assez éprouvante en raison du terrain instable), puis une descente particulièrement escarpée jusqu’au bord du lac. Mais là se trouvent de réconfortantes sources chaudes. Enfin le troisième jour, on remonte sur la crête du côté opposé (c’est moins raide à cet endroit), avant une descente de 2000 m pour finir dans la végétation tropicale (Senaru, alt. 620 m).
Tout le périmètre du volcan Rinjani se situe dans un parc national. Le secteur n’est donc pas habité et surveillé par une police spéciale, même si des problèmes de sécurité ont pu y être observés par le passé comme notre guide s’est fait un plaisir de nous le raconter… seulement après que nous eûmes terminé la randonnée !
Cette première photo a été prise peu après le départ du trek, on aperçoit le sommet du volcan en toile de fond (la crête où se situe le premier camp étant située à droite). On remarquera la technique de portage des porteurs indonésiens, assez spécifique (différente aussi de celle des Népalais).
Sur la seconde photo ci-dessus, l’un des très nombreux singes que l’on rencontre le long du sentier : connaissant parfaitement les lieux de pique-nique des touristes, ils n’ont qu’à attendre pour déguster les restes. Mais ils ne sont pas agressifs, ils savent qu’il y aura toujours à manger !
La véritable montée n’a débuté que l’après-midi : 1000 mètres d’un coup, sur un sentier face à la pente et en pleine chaleur (même si je n’étais pas mécontent qu’il fasse beau, après le temps couvert que nous avions eu la veille lors de notre approche du volcan en véhicule). Alors que nous étions, bizarrement, presque seuls le matin, nous avons été rattrapés par pas mal de touristes : des occidentaux (surtout des Australiens), mais aussi, et c’est paraît-il nouveau, d’assez nombreux touristes indonésiens. Ce sont des membres des classes moyennes des villes de Java, très peu habitués à marcher en montagne (bien moins à l’aise que nous) ce qui se voit sur leur rythme de montée ! Il y a paraît-il souvent des accidents impliquant des touristes indonésiens.
Ce n’est qu’en arrivant au camp que nous avons eu notre premier aperçu des somptueux paysages sommitaux du Rinjani, et ce, même si les nuages commençant à monter nous en masquaient une partie. Le fond de la caldeira du Rinjani (7 km environ de diamètre) est occupée par un lac, le lac Segara Anak. Ce lac est en forme de croissant en raison de la présence au centre de la caldeira, d’un cône éruptif récent, le Barujari. Ce cône (presque invisible sur la série ci-dessous de photos prises du premier camp) est toujours en activité, la dernière éruption remontant à mai 2009, donc postérieure à mon voyage. Les eaux du lac Segara Anak sont de couleur turquoise en raison des émissions de soufre du Barujari, ce qui ne les empêche pas d’être très poissonneuses. Bien que situé au fond de la caldeira ce lac possède par ailleurs un déversoir, par une entaille dans les flancs de la caldeira. Notre camp de ce soir (Plawagan II) est situé au bord de cette entaille (c’est par cette vallée aussi que montent ce soir les nuages).
Notons que cet itinéraire d’ascension du Rinjani (et ce camp en l’occurrence) n’est ouvert que depuis quelques années, quand une source minuscule a été découverte dans les environs, rendant possible le bivouac à cet endroit. Auparavant l’ascension s’effectuait par un départ des rives du lac à 1 h du matin, ce qui la rendait nettement plus soutenue !
Malgré la présence de ce camp, l’ascension du Rinjani n’est pas une promenade de santé. On se lève à 2h30 du matin pour effectuer la plus grande partie de la montée à la frontale. La montée s’effectue en trois étapes : d’abord une montée assez raide, mais sur un terrain assez stable (il y a encore quelques arbres). On arrive ainsi sur la crête sommitale, qui dans un premier temps n’est pas trop raide. Mais 300 m sous le sommet, la pente s’accentue et le terrain, fait de cendre volcanique, devient instable : on recule d’un pas quand on en monte deux ! Cette dernière partie, qui s’effectue normalement de jour, est de loin la plus soutenue (l’un de mes deux compagnons de voyage déclarera d’ailleurs forfait).
Nous mettrons quatre heures pour atteindre le sommet. Mais cela vaut vraiment la peine, je vous laisse juger par les photos, même si en raison de l’heure très matinale la lumière n’était pas optimale. Ces photos nécessitent quelques commentaires : le croissant formé par le lac Segara Anak est maintenant presque intégralement visible, de même que le cône du Barujari. À l’horizon, on peut deviner un cône volcanique : il s’agit du mont Agung à Bali. Un peu plus près, dans la mer, se dessinent par ailleurs trois petites îles : ce sont les îles Gili, le second haut lieu du tourisme à Lombok, elles sont réputées pour leurs paysages sous-marins (notre guide a d’ailleurs envisagé de nous y emmener en extra, après notre ascension, mais nous y avons finalement renoncé).
La photo montrant l’autre versant du Rinjani présente également un certain intérêt. Au premier plan se trouve un cratère secondaire du volcan dont personne ne parle jamais, mais qui semble lui aussi actif. Dans le lointain, on distingue une autre île, Sumbawa. C’est sur cette île que se trouve (également visible mais il faut le deviner) le volcan Tambora, responsable en 1815 d’un cataclysme volcanique particulièrement destructeur (quoique relativement méconnu), encore plus puissant que celui du Krakatoa, à l’origine de perturbations majeures du climat pendant l’année qui a suivi (des tempêtes de neige observées en plein mois de juillet en Amérique du nord). Le volcan qui dépassait sans doute 4000 m avant cette éruption a d’un coup perdu un tiers de son altitude !
Quelques photos prises au cours de la redescente, là où la crête est la plus raide : elles donnent une bonne idée de la difficulté du terrain… La dernière photo a été prise de plus bas, juste avant de quitter la crête principale pour redescendre vers le camp de Plawagan. On ne s’en doute guère, mais c’est cette zone qui est la plus dangereuse de ce trek. Il est difficile en effet de bien repérer l’endroit exact d’où il convient de quitter la crête pour amorcer la descente. Des sentiers semblent partir de pleins d’endroits mais ce sont des pièges : si l’on s’engage sur un mauvais itinéraire, on se retrouve sur une pente rapidement séparée de la bonne route par des ravines infranchissables, avec risque de tomber à plus ou moins brève échéance sur des barres rocheuses. La seule solution dans ce cas, mais il est difficile de s’y résoudre, est de remonter jusqu’à la crête pour retrouver le bon chemin. Note guide savait de quoi il parlait en racontant cela, une semblable mésaventure lui étant arrivée sur le volcan Semeru à Java.
Après un pique-nique à l’emplacement du camp de la veille, nous avons entamé la descente jusqu’au fond de la caldeira et au bord du lac Segara Anak (alt. 2027 m). Sept cents mètres de descente, sur une pente particulièrement raide, le sentier se frayant un passage entre des barres rocheuses. En outre, les câbles qui ont a une certaine époque existé pour nous aider à descendre, n’ont pas été entretenus et ont le plus souvent disparu. J’ai dû pour ce passage laisser un de nos accompagnateurs porter mon appareil, ce que je regrette car du coup je n’ai pas pu photographier ces passages.
Le camp du soir au bord du lac était très agréable, bien que l’endroit soit aussi assez populeux. Il y a non loin des sources chaudes fort bien venues. Autre agrément du lieu, les eaux du lac sont très poissonneuses, ce qui nous a permis de déguster au dîner du poisson d’eau douce, un luxe assez rare en trek.
Le dernier jour de la randonnée commence par une montée de six cents mètres jusqu’à la crête de la caldeira, jusqu’à un col (quasiment diamétralement opposé au sommet). C’est pendant cette remontée et jusqu’au col, que la vue sur la caldeira est à mon avis la plus belle. Malheureusement, j’avais fait une erreur de réglage de mon appareil que je ne maîtrisais pas encore très bien (je l’avais laissé sur 800 ISO depuis le sommet où j’avais pris quelques photos par faible luminosité). Du coup, certaines de mes photos ne présentent pas la qualité qu’elles auraient dû.
Toute cette montée (et c’est aussi l’un de ses principaux attraits) nous offre en permanence une vue sur le Barujari, le cône éruptif récent du Rinjani (de nombreux touristes passent d’ailleurs un jour de plus sur le Rinjani afin d’aller le visiter de plus près). Comme je l’ai déjà signalé ce cône est à nouveau entré en éruption au printemps 2009. Le magma est sorti du flanc à gauche sur la photo précédente (là où se trouve la tache rouge) et une coulée de lave est venue obstruer la petite baie située en contrebas.
Voici un panoramique pris depuis le col (mon tout premier panoramique effectué avec cet appareil qui ne comporte pas de fonction dédiée…). On distingue bien sur la gauche le sommet du Rinjani (3726 m), celui là même dont nous avions fait l’ascension la veille. Le camp de Plawagan II (premier soir) se trouve en haut de la falaise située à mi hauteur : on comprend bien pourquoi la descente avait été si délicate ! Quant à l’ascension finale, elle suivait la crête sur tout le parcours, et on voit aussi qu’il valait mieux ne pas trop s’en écarter…
Avant de quitter définitivement cet environnement fabuleux, deux dernières photos, également prises depuis le col. La seconde montre l’autre versant, celui par lequel nous allons ensuite redescendre. On distingue à l’horizon le mont Agung de Bali, très souvent visible depuis cet endroit alors qu’on ne peut quasiment jamais le voir en raison de la brume, depuis les côtes de Lombok.
La journée se terminait par deux mille mètres de descente sur un sentier aisé, le plus souvent en forêt comme le montre cette photo de jungle tropicale.
Après cette randonnée exceptionnelle, les quelques jours qui ont suivi ont il faut bien le reconnaître été moins mémorables. Il faut dire aussi que beaucoup de transferts nous attendaient. Le 14, nous devions prendre un avion dans l’après midi pour retourner à Bali. En attendant, nous nous sommes baignésà proximité de la station balnéaire de Senggigi où nous avions notre hôtel — mon premier bain de mer depuis
dix-sept ans, mine de rien ! Nous nous sommes même essayé à faire du snorkel, mais n’ayant jamais pratiqué et n’étant du reste que très moyennement motivé, l’expérience ne s’est guère avérée concluante. Du reste, cette côte était dangereuse et il fallait faire très attention à ne pas dépasser la première barrière de rouleaux. Autant dire que le bain c’était plutôt une trempette…
Avant d’aller prendre l’avion, en attendant dans le hall de notre hôtel, nous avons eu la surprise de voir passer un étonnant défilé de personnes en costume traditionnel. On ne fête quand même pas le 14 juillet jusqu’ici ? D’après notre guide, il s’agirait d’une répétition en vue de la fête nationale indonésienne ; mais celle-ci étant le 17 août, cela leur laissait quand même le temps !