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Lonely Planet mieux que le Guide du Routard?

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Le guide voyage Lonely Planet est-il meilleur que le Guide du Routard? De nombreux voyageurs itinérants qui aiment se munir d’un guide de voyage pour prendre leurs repères se posent la question et chacun a ses attentes et ses préférences. Voici mon verdict.

Pourquoi Lonely Planet est-il le meilleur guide voyage pour voyager en itinérant?

Quand vous partez en voyage, vous cherchez souvent le guide parfait qui vous accompagnera au mieux dans vos pérégrinations. Et c’est souvent le type de voyage qui détermine le guide qu’il vous faut. Je veux dire par là que lorsque vous partez à l’aventure avec seulement vos billets d’avion, vous avez besoin d’informations pour l’hébergement, la restauration et les transports. Au contraire, si vous partez avec une structure plus organisée, ce genre de renseignements vous importent beaucoup moins ; en revanche, vous êtes friands de détails historiques, culturels ou environnementaux (faune et flore).

Pour ma part, je cherchais plutôt un guide de la seconde catégorie. Mais finalement c’est par défaut que j’ai opté pour le Lonely Planet. En effet, c’était le seul à couvrir toute la région où je pars et je me voyais mal partir avec quatre guides : la bibliothèque sur le dos, c’est pesant à la longue. Qui plus est j’ai du me replier sur la version anglaise, la seule disponible pour cette destination.

lonely planetD’origine australienne, cette collection décline donc ses guides autant en français qu’en anglais, certains dans les deux langues, d’autres uniquement dans leur langue d’origine. Pour avoir une idée précise des différents guides disponibles, je vous invite à consulter leur site web. Mais sachez que pour l’Amérique Centrale, vous ne trouverez le guide régional que dans la langue de Shakespeare sous le nom de « Central America on a shoestring ». Voilà un bon moyen de travailler son anglais. Ce n’est certes pas évident de tout saisir parfaitement mais l’essentiel est compréhensible. Même les traits d’humour glissés ça et là. Et puis n’est il pas amusant d’apprendre l’espagnol à l’aide d’un livre en anglais !! Méfiance tout de même car il semblerait que cet exemplaire ne soit plus édité en France ! On arrive tout de même à le trouver encore, en particulier sur Internet.

Pour en revenir à ma comparaison du début, le Lonely se situe entre le Guide du Routard et ses bonnes adresse et les guides style Gallimard ou autres et leurs nombreuses informations permettant de mieux comprendre les contrées traversées. Je me contenterai ici de vous présenter ici ce que je connais sans préjuger de la forme des autres guides de l’éditeur.

Ils ont néanmoins tous un point commun : leur présentation colorée. Quels qu’ils soient les Lonely Planet sont toujours parés d’une couverture colorée et glacée ; vous avez toujours droit à des photos d’illustration très chatoyantes donnant vraiment l’envie de découverte. Au dos, vous trouverez systématiquement une carte localisant le ou les pays dans notre vaste monde. En prenant ces guides, vous remarquerez que cette collection n’est pas millésimée contrairement à sa cousine française. Il ne faut donc pas forcément attendre une précision exacte pour les informations tarifaires. Mais là n’est pas le but premier de ces guides, il s’agit plutôt de fournir des ordres d’idée. Profitez des toutes premières pages car ceux sont les dernières en couleur. Par la suite, vous verrez la vie et le voyage en noir et blanc mais sur du papier tout de même assez épais ; rien à voir avec le papier utilisé dans les guides du Routard, pour ceux qui connaissent.

Tout commence sur Lonely Planet par une biographie des auteurs ayant participé à l’élaboration. Mais si ils sont bien loin, cela crée une certaine connivence : c’est un peu dans leur pas qu’on va marcher. Avant de rentrer dans le détail, il vous est proposé une présentation générale de la région. Celle-ci se déroule sur plusieurs plans : les lieux incontournables classés par thèmes, des idées d’itinéraires transfrontaliers, des informations pratiques (quand partir, argent et coût de la vie, contenu du sac idéal, comportement à avoir sur place), l’histoire passée et courante, la culture, l’environnement, et dans mon cas particulier les Mayas.

Il est temps de se consacrer à vos pays de destinations. Vous les repérerez aisément grâce au marquage sur la tranche du guide  Lonely Planet : inutile de feuilleter toutes les pages pour vous y retrouvez. De plus, chaque rubrique pays est construite sur le même principe.

On commence par quelques endroits incontournables suivis de quelques informations générales sur le pays. Vous ne vous souciez peut être pas de la superficie ou de la capitale par contre vous apprécierez de connaître le budget moyen à prévoir, le taux de change (approximatif bien évidemment), le type d’électricité, le décalage horaire et les besoins de visas.

Après ces infos rapides, les auteurs du Lonely Planet ont choisi d’être plus précis. On retrouve alors les mêmes thèmes que dans la présentation générale du début, mais c’est fois avec beaucoup plus de détails. Des cartes bien utiles accompagnent ces textes.

Ce n’est pas tout de mieux connaître son pays de destination, il faut aussi savoir comment s’y rendre puis s’y déplacer. Tous les moyens de transport disponibles sont décrits dans le  Lonely Planet avec une série d’adresses utiles. Vous êtes alors parés pour découvrir villes, villages et sites. Tous ces lieux vous sont présentés en quelques lignes mais quasi systématiquement accompagnées de cartes précises que ce soit pour une capitale, un site maya ou un village. Et sur ces cartes, vous retrouverez tous les endroits indiqués par la suite : librairies, offices du tourisme, services médicaux, accès internet, banques, lieux de shopping, restaurants, hôtels, bars. Rassurez vous, sur les derniers points, il ne s’agit que de quelques adresses avec une description et éventuellement les horaires d’ouverture et les prix. Mais surtout, le guide vous présente les principaux endroits à voir en les décrivant en quelques mots. Accessoirement, on vous mettra en garde contre les quartiers à éviter. Un petit détail qui peut avoir son importance, on vous indique comment vous repérez dans les villes et villages. Avec ça, impossible de vous égarer !! Ou alors vous le faites exprès. Le cas échéant, il vous est proposé des excursions.

Après avoir passé en revue les lieux principaux, chaque rubrique pays du  Lonely Planet se termine sur de nouvelles informations de caractère général. Pour ceux qui ont l’âme sportive sont listées les activités proposées. Ceux qui veulent approfondir leur voyage trouveront une liste de livres à lire. Pêle-mêle vous pourrez y apprendre sur le climat du coin, les dangers à éviter, les adresses des ambassades, les principales fêtes d’ampleur nationale, la cuisine locale, l’argent, les photos, le courrier, les études, les visas, le travail… Voilà de quoi vous permettre de partir en toute connaissance de cause.

Une fois de plus, le guide Lonely Planet  se termine sur une reprise des mêmes thèmes mais en les développant au niveau régional, en y ajoutant d’importants chapitres sur les transports inter états, les précautions à prendre pour votre santé. Et pour ceux qui, comme moi, ne parleraient pas un mot de la langue de votre destination, le guide se termine par plusieurs pages vous proposant les principaux mots et phrases à connaître pour vous débrouiller. Ajouter à cela un peu d’anglais et tout devrait bien se passer. J’ai d’ailleurs trouver amusant d’apprendre un minimum d’espagnol par le biais d’un bouquin en anglais !!

Au final les quelques 800 pages de ce guide Lonely Planet devrait vous occuper pendant tout le trajet ! Une nuance tout de même, tous les guides ne sont pas aussi épais ; tout dépend de l’étendue du guide. A vue de nez, je dirais que les guides pays sont moitié moins épais, et, me semble-t-il, beaucoup plus colorés.

Je conclurai en disant que le Lonely Planet me paraît le guide idéal pour des voyages en partie organisés mais où vous serez par moments livrés à vous même. Et j’apprécie aussi les touches d’humour glissées ça et là dans de très sérieuses explications ! Cela fait sourire et c’est tant mieux !! Sinon, je vous en dirai plus après usage sur place.

Hasta luego amigos !

 
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2 commentaires sur “Lonely Planet mieux que le Guide du Routard?”

  1. Cela dépend de la destination. J’aime aussi les classiques Guides Michelin. Si je vais quelques jours dans une capitale j’achète un carto guide spécifique pour la ville visitée.

  2. Les Lonely Planet ont un seul point faible : leur succès. Pendant les périodes d’affluence, les auberges et hotels qui se trouvent dans ces guides sont toujours pleine ! Rien que pour cela ca peut valoir le coup de voyager avec un guide moins connu.

    Je n’ai pas feuilleté tous les guides du routard mais celui sur la Chine que j’avais acheté il y a quelques années m’avait vraiment déplu principalement à cause de renseignements peu clairs ainsi que du language « beauf » et dégradant envers les populations locales. Je l’avais trouvé beaucoup trop subjectif et le style d’écriture presque familier.

    — Woods

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