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L’optimisme n’est pas de mise

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 S’il y avait une pointe d’optimisme dans la presse de la semaine dernière, l’amélioration entrevue, semble compromise et la réalité aujourd’hui c’est que l’eau continue de se répandre dans le grand Bangkok, atteignant Chatuchak et Lat Phrao et se dirige maintenant vers le centre des affaires de la capitale.

Ce n’est plus une simple bataille contre l’eau, c’est un combat de titans. L’homme avec ses fragiles digues et remparts de sacs de sable contre la nature, une nature sourde qui avance inéluctablement de un à deux kilomètres par jour.

La station des bus de Mor Chit – avec ses milliers de bus, qui, à  la nuit tombée, s’ébranlent vers le nord et le nord-est dans un nuage de  gaz toxique, impressionnante dans la lumière glauque du petit matin, lorsqu’ils rejoignent la capitale – la station Mor Chit  donc, risque d’être déplacée vers l’aéroport international Suvanabhumi. Elle n’est pas inondée, mais des routes y menant le sont, rendant les déplacements très éprouvants pour les voyageurs.

Rama II qui est un des axes principaux de la capitale reliant le sud aux provinces du nord, risque d’être inondée dans les deux jours, le gouvernement va donc devoir trouver d’autres routes pour assurer le transport de marchandises dans ce sens.

« Maigre consolation » lit-on sous la plume d’un éditorialiste du Bangkok Post « Vous bangkokiens, en dépit du fiasco, vous souffrirez moins longtemps que les villageois de la province de Phichit par exemple où de nombreux districts sont toujours noyés et ce, depuis 5 mois » !

« C’est bien de sauver l’industrie à tout prix, mais ce serait une erreur de ne pas penser davantage aux fermiers. Combien il est important de garder et de protègera ce secteur lorsque tant d’incertitudes pèsent sur l’économie du pays » (Bangkok Post)

Il y a 20 ans, la Thaïlande était un pays essentiellement agricole. En deux décennies elle est devenue un pays industriel « mais il ne faut pas oublier que durant la pire crise asiatique de 1997, le secteur agricole a servi de tampon. Combien d’ouvriers sont alors retournés au village. Si ce secteur était aussi détruit, quelle position de repli resterait-il  aux millions de gens frappés par cette catastrophe, en attendant la réhabilitation des usines et de l’industrie ?

Chiang Mai en revanche ne semble pas souffrir de ce désastre, du moins apparemment. Avec mon ami nous avons tenté un dîner du côté du Night Bazar hier soir,  pour la première fois j’ai vu le centre Galare archicomble. Plateau en main, des touristes désespérés, attendaient qu’une table se libère. La circulation dans mon quartier de Nimhanheimnin est à son comble, de jour comme de nuit, un vrai problème pour traverser en tant que piéton. Ce quartier est en train de connaître un boom immobilier, sans précèdent (repli des bangkokiens sur cette ville depuis 1 ou 2 ans), avec bétonisation à  tout-va, sans qu’aucun système de circulation ne soit prévu. Et, comme les thaïs gardent toujours leur bonne-humeur – pourquoi s’en faire pour quelque chose qu’on ne contrôle pas ? –  mon ami disait à qui voulait l’entendre : conducteur de tuk-tuk, marchands du night bazar : «  Chiang Mai dja pen meuang louang prathet thai to pai nai pi na » : « Chiang Mai sera la capitale du pays l’année prochaine » ! : CHIANG MAI MAHA NAKORN (Chiang Mai la grande ville !)  contre  KRUNGTHEP MAHA NAKORN (Cité des anges, la grande ville)

 

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Michèle Jullian

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