Aller au contenu

Vivre en Chine – Trafic de femmes : La prison ou le mariage?

Votre séjour en Croatie est unique ; notre expertise l’est aussi! Pour mieux préparer vos vacances, consultez le guide voyage Croatie et téléchargez les Ebooks gratuits : conseils pratiques, idées de visites et bonnes adresses.  

 

Femmes que l’on cache, femmes que l’on déguise, femmes que l’on « déféminise » d’un côté… Femmes mises sur les marchés pour être vendues ou achetées de l’autre. Et au milieu, des hommes : des trafiquants. L’un des jobs les plus rémunérateurs de la planète. Trafiquant de drogue et de chair humaine…

Vivre en Chine : trafic de femmes

(Je crois que c’est un trafiquant de drogue  colombien qui l’avoue) Trafiquants de drogue donc, mais aussi de chair humaine,  » Il y aurait moins de risques à trafiquer l’humain que la drogue » !  Une marchandise humaine que l’on retrouve sur nos trottoirs (ceux à  qui j’ai pu parler dans un bizarre italien, venaient de Roumanie et avaient payé un passeur, ceux à qui j’ai parlé à  Calais, en anglais –  ils étaient afghans – avaient également payé un trafiquant).

Ce nouveau marché fait vivre très bien ceux qui font le métier de cloporte. En Thaïlande, les mecs qui vivent des femmes s’appellent « maengda », un sale petit insecte assez répugnant. Bref, il y a maintenant des trafiquants de femmes, en Inde, je l’ai déjà signalé dans une de mes notes, mais aussi ,et sur une grande échelle  en Chine.

On achète des femmes pour les marier à des hommes que la Chine appelle « bare branches ». Il faut dire qu’en Chine il nait 120 garçons pour 100 filles. Comme en Inde. Ça n’est pas que la nature soit mal faite, c’est que – pour des raisons culturelles en Inde, pour des raisons de politique familiale en Chine – 500 000 filles ne naissent pas chaque année  C’est ce qui ressort d’une étude faite par  la branche chinoise de l’Unicef a Beijing.

Alors, les hommes en âge d’être mariés, surtout ceux venant de campagnes de provinces pauvres,  qui ont donc peu de chances de séduire les étudiantes de Shanghai, Pékin, Chengdu ou Kunming, font appel à  des trafiquants pour qu’ils leur trouvent une femme.

Une fois « vendues » et mariées vite fait, ces femmes sont envoyées directement au « turbin »,  à la ferme ou à l’usine, car il faut rembourser la dette contractée par le mari ou sa famille pour rembourser le « pourvoyeur » de chair fraîche. Imaginez : de 5000 a 25 000 yuans, l’équivalent de deux ans de salaire d’un fermier).

Ces femmes sont « achetées » à des familles pauvres, mais le plus souvent, elles  sont volées. Tout bénef pour les cloportes ! Volées et revendues. Une étude conduite par « Kachin women’s Association of Burma » conclue que 25 % de ces victimes vendues en vue de mariage ont entre 14 et 25 ans,  elles sont parfois déjà mariées et travaillent en Chine pour subvenir aux besoins de leur famille en Birmanie, Les trafiquants repèrent leurs victimes à la frontière birmane. Même chose a la frontière nord coréenne ou les femmes fuient la famine en essayant d’entrer en Chine. Seulement une poignée de femmes parviennent à s’échapper des griffes de ces cloportes, au risque de leur vie. Ils le savent bien, car ne parlant chinois, et n’ayant pas de papier, elles sont menacées d’être arrêtées pour être entrées illégalement dans le pays. Alors c’est le choix entre la prison ou le mariage.

La Chine a lancé une campagne contre ces trafiquants et dit sauver environ 1000 femmes et enfants par mois de ce trafique humain  ! Mais comme le dit Mrs di Martino de l’Unicef Beijing, ce n’est que la partie immergée de l’iceberg.

Ma voix n’a aucune importance, mais j’ai simplement plaisir à mettre les mots sur mon écran. Pardonnez-moi monsieur Badinter : LA PEINE DE MORT POUR TOUS LES TRAFIQUANTS…

Blog

Mon amie Sophia à gauche et Yangyang a droite. Sophia est de l’ethnie Yao du Guanzi, elle est l’ainée d’une famille de 8, car dans les ethnies de montagnes, la loi « 1 enfant par famille » ne s’applique pas comme chez les Han. Elle se demande si elle va se marier « pour faire plaisir a ses parents », elle peut se permettre d’hésiter, elle a un bon job  sur la cote est, à Shenzen. Yangyang est aussi célibataire, par choix, elle est artiste de Pékin. Ces deux la n’auraient jamais du se rencontrer ce jour la, mais c’est moi qui ai joué les « intermédiaires ».

Eh oui, en plus du manque de filles à marier, il y a aussi celles, qui, par choix, ne désirent pas se marier.. Ah les pauvres chinois !! Et vive les femmes libres.

Michèle Jullian
Étiquettes:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

 

  1. Accueil
  2. /
  3. Derniers articles
  4. /
  5. ASIE
  6. /
  7. Chine
  8. /
  9. Vivre en Chine
  10. /
  11. Vivre en Chine – Trafic de femmes : La prison ou le mariage?