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Mes départs ou l’enfance de Panaït Istrati (Littérature roumaine)

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Mes départs de Panaït Istrati ;  un récit court de la littérature roumaine, un roman d’apprentissage, où l’auteur Panaït Istrati nous raconte son enfance en Roumanie et un peu de ce qu’était la société roumaine de cette époque.

Lors de chacun de mes voyages, je ne peux m’empêcher d’emporter quelques livres… Ça ajoute un peu de poids dans mon sac mais rien de tel qu’un trajet en train pour prendre le temps de lire! Parmi les premiers auteurs roumains, j’ai embarqué Mes départs de Panaït Istrati… Un petit Folio à 2€.

 


Son père, contrebandier grec, a disparu à sa naissance. Sa mère est une Roumaine très pauvre. Bien que plutôt bon élève, il doit travailler dès l’adolescence. Fasciné par le pays de son père, il choisit de s’engager comme garçon à tout faire dans une taverne tenue par un Grec de Braïla, sur le port. Il fait toutes les tâches ingrates, reçoit des coups… Dans ses rares temps libres, il s’adonne à l’apprentissage des langues et à la lecture. Un employé le prend en amitié et lui offre ce qui sera déterminant pour son avenir,un dictionnaire roumain-grec. Ainsi, il y découvre le monde et n’a plus qu’une idée, s’embarquer sur un de ces paquebots qui partent du fleuve. Il sera passager clandestin, puis jeté dehors à Naples où il manquera de mourir de faim avant de repartir… n’importe où! Le livre s’arrête là et la frustration naît. Idéal pour découvrir un nouvel auteur, la collection Folio à 2€ présente aussi l’inconvénient d’être un recueil de « morceaux choisis »… extraits de La jeunesse d’Adrien Zograffi, série de récits autobiographiques datant des années 1920.
Panaït Istrati (1884-1935) est atypique dans le paysage culturel franco-roumain. Né à Braïla, au bord du Danube, ses nombreuses pérégrinations (Italie, Egypte, Liban, Grèce…) et la maladie le mènent, dans un sanatorium suisse, au contact de la langue française et des œuvres de Romain Rolland puis, au bout du compte, grâce à un contact inattendu avec son « maître » et aux encouragements de celui-ci, à l’écriture et à la publication.

Séverine Mizera

3 commentaires sur “Mes départs ou l’enfance de Panaït Istrati (Littérature roumaine)”

  1. Pour la majorité des personnes que je connais, la littérature se limite à Ionesco… Bien que cette figure soit fondamentale dans la littérature contemporaine, je trouve la littérature roumaine injustement méconnue et si peu mise en valeur alors que la Roumanie compte un grand nombre de personnalités culturelles et intellectuelles dignes d’intérêt et que les liens historiques avaient la France devraient au moins rendre hommage à ces personnes et à leurs oeuvres. D’ailleurs, ça ne s’applique pas qu’à la littérature!

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