
Elle choisit ensuite de le faire danser par des hommes et femmes de plus de 65 ans, et, plus récemment, juste avant sa mort, par des adolescents. Voir deux soirs de suite ce spectacle dansé par deux groupes si différents est fascinant (c’était au
La gaucherie adolescente (que ces jeunes hommes sont laids !) contraste avec la raideur du 3ème âge, la fougue des uns avec la prudence des autres. Pour les uns, le contact avec autrui est timide et malhabile; pour les autres, il paraît parfois tragique et désespéré. C’est une pièce sur le désir et sur l’affirmation de soi, sur l’appétit pour autrui et l’impossibilité de l’assouvir.

Au Barbican, il faut aussi aller voir la volière de Céleste Boursier-Mougenot, bien plus grande que chez Xippas (jusqu’au 23 mai).