L’hôtel Las Fondadores, situé à l’entrée de la ville de Boquete au Panama, lorsqu’on arrive de la Panaméricaine, fait aussi restaurant.
Boquete est une ville talamanquaise, donc du Panama, située dans les montagnes et proche de la frontière avec le Costa Rica (et donc située, devinez où… sur la cordillère de la talamanca, je sens biens que sans cette précision certes non nécessaire vous alliez talamanquer quelque chose).
AMBIANCE
Comme souvent en altitude en Amérique centrale, l’ambiance est entre autrichienne et suisse, les indiens ayant été réduit à la portion congrue dans cette zone, les zoniens (américains des USA venus ici pour la construction du canal, et n’étant pas repartis) n’aimant guère l’altitude, seuls des européens d’origines alpines (autrichiens, suisses, allemands, parfois serbes ou même polonais) ont occupés le terrain et développés diverses industries particulièrement agricoles.
Il n’y a pas de piste de ski, vue la tropicalité de l’endroit, mais la rue monte comme dans une station suisse, et la montagne autour ne montre pas ses sommets comme ça d’en bas.
L’autre point côté ambiance mais ce-coup ci propre à l’hôtel La Fundadores est que la salle de restaurant est en partie à l’étage (je veux dire au niveau de l’entrée de l’hôtel) et au rez-de chaussée (sont sous le niveau de la route par rapport à l’entrée) car aménagé autour d’une rivière qui traverse l’hôtel.
Cette rivière est un gros ruisseau (un mètre de large) mais fait du bruit et met de l’animation.
Pour les pochtrons, désolé, il y coule de l’eau, pas du vin.
D’ailleurs la production de vin locale au Panama est rigoureusement égale à zéro, au centième de millilitre près.
SERVICE
Souriant mais débordé, puisque la patronne vous tend le menu, puis va travailler en cuisine. Quand elle revient, si un nouveau client est arrivé, votre cas prend deux minutes de retard.
Heureusement cela vaut le coup d’attendre.
Je ne parle pas de la patronne.
Le MENU
Il s’agit plutôt de la carte, car il n’y a pas de menu au sens français du terme.
Plats principaux entre 4,50 US$ et 12 US$ (3 à 9 euros), en commençant par les plats locaux, tel le arroz con gallo (riz au poulet, plat national panaméen, complet, luxueusement servi, il y en a pour un et demi si vous êtes gros mangeur (je n’ai jamais pu finir) ou deux si vous avez un appétit plutôt a tendance avicole.
Si vous cherchez des plats non locaux, il faut compter plutôt 7 à 8 dollars (4,5 à 6 euros), mais ca me parait normal.
Soupes de 2,50 US$ à 4,00, très généreuses et excellentes:
J’en ai essayé deux (en deux soupers différents), la crème aux champignons (crema con hungos) et le consommé Reine (consomé reina), ce dernier avec des légumes, un peu de viande et de la coriandre.
Le pain n’existe pas.
La bière vaut 1 dollar la bouteille, et les verres de vin (que je n’ai pas essayé, le Panama n’est pas un pays à vin, mais je ne vais pas ressasser mon regret trop souvent) entre 2,50 US$ et 5,00 US$.
On peut donc s’en tirer pour 8 à 10 dollars (5,5 à 8 euros) selon votre faim, auxquels il faut ajouter le service (10%), ce qui met le diner entre 6 euros et 7,50 euros.
Mon avis
On trouve moins cher sur Boquete, un restaurant snack propose le plat national pour 2 US$, mais c’est moins bon.
Ce restaurant me plait beaucoup.
Je rappelle qu’il est très difficile de finir les portions.
J’ai ramené depuis mai 2008 un stock de doggy bags que je n’ai pas encore terminé en France en ce mois de mars 2009.