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Qui était Richard Wagner? : commémoration des 200 ans de sa naissance

dresden wagner

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Qui était Wagner? En 2013, on célèbre en Allemagne le bicentenaire de la naissance de Wagner, célèbre compositeur, qui voulait faire de l’opéra un « art total ». La vie bohème de Richard Wagner révèle sa personnalité multiple, tantôt « intellectuel en proie à des errements idéologiques de son époque, fugitif sans le sou, révolutionnaire traqué par la police, confident de Louis II de Bavière » (source : Wikipdia)… C’est bien en Bavière qu’il put réaliser une grande partie de son oeuvre, sous le patronage de Louis II de Bavière, qui était totalement amoureux de sa musique et de ses opéras.

Exposition à la Bibliothèque d’Etat de Bavière

richard wagner exposition munich muenchen
A l’occasion du deux centième anniversaire de la naissance de Richard Wagner, la Bibliothèque d’Etat de Bavière (Bayerische Staatsbibliothek) organise une exposition pour commémorer les années munichoises du compositeur qui séjourna à Munich en 1864 et 1865, une période dont le point d’orgue fut la première de Tristan und Isolde au Théâtre national le 10 juin 1865.

L’exposition s’attache à documenter le séjour du compositeur dans la capitale bavaroise en présentant des lettres autographes et des écrits conservés dans la Bibliothèque ainsi que des documents et du matériel historiques en provenance du Théâtre national et qui concernent la production de Tristan und Isolde. Les lettres et écrits qui seront présentés sont de la main de Richard Wagner, de Hans et Cosima von Bülow, du Roi Louis II de bavière, de Ludwig Schnorr von Carolsfeld et de Franz Wüllner. On pourra également y voir des photographies d’époque du compositeur et des lieux qu’il a fréquentés, ainsi que des portraits, des esquisses de décors et de costumes en provenance du Théâtre national et de divers musées et collections privées.

Heures d’ouverture
Du 15 mars au 28 mai 2013
Les lundis, mercredis et vendredis de 10 à 17 heures
Les mardis et jeudis  de 10 à 20 heures
Fermé les samedis, dimanches et les jours fériés
A la Bayerische Staatsbibliothek (Trésor, premier étage)
Ludwigstr. 16, 80539 München
U 3/6, Bus 154, arrêt Universität
Bus 100, arrêt Von-der-Tann-Straße
L’entrée est gratuite.

Exposition sur la représentation du Ring à Munich

l'anneau des nibelungenA l’occasion du 200ème anniversaire de la naissance de Richard Wagner, le Musée du Théâtre allemand de Munich présente jusqu’au 20 octobre 2013 une rétrospective des représentations de l’Anneau des Nibelungen. Cela fait plus de 140 ans que Munich vibre au son des représentations du Ring depuis que le Roi Louis II de Bavière fit monter L’Or du Rhin (en 1869) et la Walkyrie (en 1870), des opéras dont il avait acquis les droits et qu’il a fait produire malgré l’opposition de Wagner. Et c’est à Munich en 1878 qu’un premier cycle complet du Ring fut représenté en dehors de Bayreuth.

L’exposition commence par la présentation des sources littéraires dont Wagner s’est inspiré pour se lancer dans un travail de composition gigantesque qui s’étalera sur 14 années. Wagner a tendu tous ses efforts dans la réalisation de son cycle des Nibelungen, au point de faire construire un temple théâtral qui serve d’écrin à ses représentations.
von der welt anfang une endeL’expo du Musée du Théâtre présente des croquis de costumes, des esquisses et des maquettes de décors et toute une série de documents photographiques et sonores qui s’attachent à suivre l’histoire des représentations du Ring non seulement sur la scène munichoise, mais également dans d’autres grandes maisons d’opéra, de Bayreuth à Vienne ou Moscou. L’audio-visuel est particulièrement impressionnant dans cette exposition, avec une richesse de documents anciens parfois inédits digitalisés, avec des extraits des moments exceptionnels de l’histoire de ces opéras, et de nombreuses interviews ou reportages consacrés à de grands metteurs en scène et chefs d’orchestre, à des interprètes célèbres. Ainsi de la réforme des décors d’Adolphe Appia à la fin du 19ème siècle et de l’influence qu’elle exercera sur les décors d’Alfred Roller à Vienne au début du 20ème siècle, ou des mises en scène de  Wieland Wagner, Patrice Chéreau ou Harry Kupfer à Bayreuth. On peut également voir des interviews de metteurs en scène qui ont marqué la scène munichoise comme Günther Rennert, Nikolaus Lehnhoff, Herbert Wernicke, David Alden et Andreas Kriegenburg.
Une exposition conçue comme un parcours découverte qui devrait retenir l’intérêt tant des amateurs que des spécialistes.
Une publication accompagne l’exposition, dont elle reprend l’intitulé: « Der Ring der Nibelungen in München. Von der Welt Anfang und Ende ». Editions Henschel.

lunette de wagner
L’exposition sur la période munichoise de Richard Wagner qui vient de s’ouvrir à la Bayerische Staatsbibliothek (Bibliothèque d’Etat de Bavière) de Munich présente une paire de lunettes de lecture ayant appartenu au compositeur. Les lunettes sont présentées avec leur étui sur lequel est gravé le mot « Lesung » (lecture). Elles proviennent d’une collection privée. Comme ces lunettes sont hors catalogue, on ne sait pas quand Wagner en a fait l’acquisition ni s’il les portait déjà pour la lecture lors des deux années passées à Munich. C’est anecdotique bien sûr, mais ce type de petit objet qui a dû passer maintes fois dans les mains du compositeur a quelque chose d’émouvant. L’objet m’a interpellé car je ne connaissais pas de photographie, de portrait ni de sculpture du compositeur le représentant avec des lunettes.

Quand Wagner a-t-il commencé à porter des lunettes? Quel était son problème de vue? L’a-t-il jamais évoqué dans un écrit, ou des témoins qui ont côtoyé le compositeur l’ont-ils mentionné? Y a-t-il une photo représentant le compositeur portant ses lunettes?

Les curateurs de l’exposition n’avaient pas de réponse immédiate à ces questions. C’est grâce aux  participants d’un forum consacré à la vie de l’opéra que des premiers éléments de réponse ont commencé à apparaître. L’un d’entre eux m’a apporté des références intéressantes en signalant deux ouvrages qui évoquent les problèmes de vision de Richard Wagner.
Première référence, le site internet pathos.compositeurs du Dr Bernard Charton consacré aux pathologies des grands compositeurs. Voici que qu’écrit le docteur à propos des problèmes de vision de Richard Wagner:
Il est une particularité médicale rare qu’il faut relever chez Richard Wagner, c’est son strabisme vertical, appelé Hypertropie : L’axe vertical de l’œil droit est décalé par rapport à celui de l’oeil gauche. Ce qui est parfaitement visible sur les photos, que l’on observera de près. Son fils Siegfried était atteint de la même malformation. Cette particularité gênante s’ajoute à sa myopie, assez importante d’ailleurs. Cette réflexion étant utile pour expliquer les fréquentes migraines et céphalées endurées presque quotidiennement par le maître, d’autant qu’il avait horreur de porter des lunettes. Ceci explique cela. (lien)

J’ai contacté le Dr Charton en lui posant la question de savoir s’il disposait de sources livresques. Le Docteur Charton m’ aussitôt répondu, en m’autorisant à publier sa réponse. Voici son courriel:

Bonjour et merci pour votre missive.
Je n’ai aucune référence à vous fournir au sujet des yeux de Wagner et de sa pathologie, sinon la mienne. À Ma connaissance, aucun biographe n’a fait référence à ce strabisme et cette malformation rare de R.W. Étant médecin, j’ai été frappé par cette malformation, ou de cette pathologie qui explique bien des choses, tant chez lui que chez son fils Siegfried.
Il n’est que de contempler les multiples portraits de R.W. pour s’en rendre compte, encore faut-il savoir observer ! ( Père et fils, donc génétique et transmissible)
Je vous envoie ce petit extrait de mon travail sur Wagner. Vous pouvez disposer de la totalité de ce travail sur Wagner si vous le désirez.
Les biographes en général ne s’intéressent que très peu à la pathologie des compositeurs, et c’est bien dommage, et même une grosse erreur, car la pathologie, le caractère et le psychisme du compositeur influent énormément sur ses compositions.C’est ainsi que j’ai traité 75 compositeurs, un ouvrage terminé mais pas encore publié.
À votre service; Dr. B. Charton

Une curiosité :

wagner caricature

Il est une particularité médicale rare et curieuse que nous nous permettons de relever chez Richard Wagner, c’est son strabisme vertical, appelé aussi Strabisme sursumvergent, ou Hypertropie ou Hétérophorie, ou Déviation verticale dissociée (DVD) : C’est-à-dire que l’axe vertical de l’œil droit est décalé par rapport à celui de l’oeil gauche. Ce qui est parfaitement visible sur certaines photos, et même sur certains portraits exécutés par plusieurs peintres, comme Lenbach, par exemple, que l’on observera de près avec intérêt. L’on remarquera que l’oeil gauche regarde vers le haut, par rapport à l’oeil droit.
Son fils Siegfried était atteint de la même malformation strabique. Cette particularité gênante s’ajoute à la myopie importante de Richard Wagner, ainsi qu’à son astigmatisme. Cette réflexion concernant cette triple malformation oculaire étant extrêmement instructive pour expliquer et comprendre les fréquentes migraines, ou céphalées, endurées quotidiennement par le maître, d’autant plus qu’il avait horreur de porter des lunettes. Ceci explique cela.
(À notre connaissance, nous n’avons pas trouvé la description de cette particularité dans les nombreuses biographies consultées.)

Seconde référence apportée sur le forum: le même participant annonce avoir trouvé deux planches représentant le compositeur représenté avec des lunettes, dans le livre de René Dumesnil « Richard Wagner » – Editions Rieder 1929. Voici ce qu’il écrit:

wagner caricatureOn y trouve un portrait de Wagner (sans lunettes) par Renoir de 1884 d’après une esquisse de Renoir en 1880, des manuscrits, des photos etc., et des caricatures dont celle de « Wagner Chef d’orchestre » portant des lunettes, dessin de Gustav Gaul et un « Wagner (portant lunettes, il me semble) pendant une répétition au Théâtre wagnérien à Bayreuth » – dessin d’Adolph Menzel de 1875.

Cela ouvrait une nouvelle piste, celle de la caricature. Et de fait, des caricaturistes ont portraituré Wagner portant des lunettes

C’est le cas de Sir Leslie Matthew Ward (21 Novembre 1851 – 15 Mai 1922), SPY de son nom de crayon, dans Vanity fair en 1877.

En questionnant un moteur de recherche avec pour mots-clés ‘Wagner’ et ‘caricatures’, on trouve rapidement mention de l’ouvrage   ‘Richard Wagner en caricatures’ de John Grand-Carteret, que l’on peut entièrement consulter et lire en ligne (cliquer ici), et qui est une véritable mine d’or.   On y trouve en page 4 la caricature de Gustave Gaul, qui date de 1886. Plus loin, un ‘portrait-charge’  montre Wagner de profil, avec des lunettes, en robe de chambre , en mouvement, un pied levé. Il provient du Wiener humoristisches Jahrbuch, un almanach de 1864. Cette caricature est reproduite à la page 73 du livre. Ce même livre reproduit une caricature très mordante du Moonshine, dans sa galerie des ‘Beautés professionnelles’ , avec Wagner portant là aussi des lunettes. Le compositeur y porte un cor autour du cou (page 77).

wagner caricatureWagner porte donc des lunettes au moins à partir de 1864, précisément la période que couvre l’exposition de Munich, il a alors 51 ans.

La caricature ci-contre où on le voit frapper à la porte du de la caisse du cabinet doit dater de sa période munichoise (1864-1865). (Je n’en sais actuellement ni l’auteur ni où elle a été publiée).

Reste la question de savoir pourquoi le compositeur n’est représenté avec des lunettes que dans la caricature, pourquoi n’est-ce généralement pas le cas des peintures, des photographies et des sculptures le représentant. Une hypothèse: Wagner n’avait pas de contrôle sur les caricaturistes, alors qu’au moment de la photographie il pouvait ôter ses lunettes. A-t-il exercé son ‘droit à l’image’?  Etait-il soucieux de la manière dont on le rerprésentait. Toute information à ce sujet est la bienvenue. A suivre donc.

Wagner Caricature de Gustave Gaul

Comment Munich oublie Richard Wagner

Plaque commémorative.
Prise de vue 06.09.2016

L´école professionnelle supérieure municipale Anita-Augspurg occupe aujourd´hui l´emplacement de la villa où résida Wagner.

La plaque commémorative se trouve sur la façade côté rue.

Cette école dépend de l´unité Formation et Sport de  la ville de Munich,
capitale du Land de Bavière

Photo Wikipedia du 3 août 2012.

A cette époque on avait pris soin de couper la vigne de manière  à laisser la plaque commémorative bien visible

Nouvel épisode dans les amours contrariées entre Wagner et Munich: la plaque commémorative du 37 de la rue Brienner disparaît sous la vigne vierge sans que personne ne semble s´en émouvoir. Pourtant à l´emplacement  de ce qui fut en 1864-1865 la résidence munichoise de Richard Wagner s´élève aujourd´hui un établissement d´enseignement de la ville de Munich. Plutôt consternant de constater une telle négligence dans le chef des autorités en charge de l´enseignement.
 
Un peu d´histoire
Une des premières actions du Roi Louis II de Bavière fut de faire rechercher Richard Wagner. II le fit venir en Bavière et l´installa d´abord dans la Maison Pellet sur les bords du Starnbergersee, non loin de son château de Berg. En septembre 1864, le Roi l´invita à venir vivre à Munich dans une maison qu´il mit à sa disposition, dans un endroit alors de rêve: le 21 de la Brienner Strasse (aujourd´hui numéro 37) avait une vue dégagée sur les Propylées et la glyptothèque, et se trouvait à quelques centaines de mètres de la Résidence royale et du Théâtre national. Louis II avait alors prié Wagner de se remettre à l´ouvrage sur sa composition de l´Anneau des Nibelungen. Les projets wagnériens de Louis II se succédèrent à cette époque. Le Roi projeta la construction d´un grand théâtre sur les rives de l´Isar où le Ring pourrait être représenté. Le  10 juin 1865, la première de Tristan et Isolde fut un triomphe à Munich.
Mais très vite les dépenses inconsidérées de Wagner, toujours couvertes par Louis II, firent gronder la rumeur publique et exaspérèrent le gouvernement. Le dispendieux projet d´un nouveau théâtre à lui consacré et sa liaison avec Cosima von Bülow ajoutaient au scandale. Enfin, Wagner essayait d´influencer le Roi dans les affaires gouvernementales. C´en fut trop. La publication d´un article dans lequel Wagner demandait que certaines personnalités du gouvernement soient écartées fut la goutte qui fit déborder le vase, et il ne resta plus au Roi qu´à prier, bien malgré lui, le compositeur de quitter la Bavière et de partir pour la Suisse. Wagner quitta la Briennerstrasse et Munich dans la précipitation le 10 décembre 1865. En moins de deux années, le séjour de Wagner à Munich avait coûté 99.000 florins à la Caisse du cabinet (Kabinettkasse).
Il en coûterait aujourd´hui beaucoup moins à la ville de Munich de faire couper la partie de la vigne vierge qui envahit la plaque commémorative, et de rendre à Wagner ce qui appartient à Wagner.

Wagner à Dresde, une plaque commémorative

Richard Wagner s´installa à Dresde le 12 avril 1842 dans une maison portant  le nom de « Ehrlisches Haus » située  à l´angle de la Töpferstrasse et de la Brühlsche  Gasse. La maison fut détruite dans les bombardements  du 13 février 1945. Une plaque commémorative offerte par le Lionsclub de Dresde commémore le séjour de Wagner à cet endroit.

Dresden Wagner plaque commémorative

En 1840, Wagner achève son opéra Rienzi, le dernier des Tribuns. Il retourne en Allemagne avec Minna deux ans plus tard pour le faire jouer à Dresde, où il rencontre un succès considérable. Pendant six ans, Wagner exerce avec brio le métier de chef d’orchestre du grand théâtre de la ville et compose et met en scène Le Vaisseau fantôme et Tannhäuser et le tournoi des chanteurs à la Wartburg, ses premiers chefs-d’œuvre.
Dresden plaque commémorative à WagnerLe séjour dresdois du couple prend fin en raison de l’engagement de Wagner dans les milieux anarchistes. Dans les États allemands indépendants de l’époque, un mouvement nationaliste commence en effet à faire entendre sa voix, réclamant davantage de libertés ainsi que l’unification de la nation allemande. Wagner, qui met beaucoup d’enthousiasme dans son engagement, reçoit fréquemment chez lui des anarchistes, tels le Russe Bakounine.
Le mécontentement populaire contre le gouvernement saxon, largement répandu, entre en ébullition en avril 1849, quand le roi Frédéric-Auguste II de Saxe décide de dissoudre le parlement et de rejeter la nouvelle constitution que le peuple lui présente. En mai, une insurrection éclate (Wagner y participe, se perchant sur les barricades). La révolution naissante est toutefois rapidement écrasée par les troupes saxonnes et prussiennes et de nombreuses interpellations de révolutionnaires ont lieu. Le 16 mai 1849, la police de Dresde lance un mandat d’arrêt contre Wagner qui réussit à fuir, grâce à un passeport périmé fourni par un ami, d’abord à Paris, puis à Zurich. (Texte extrait de Wikipedia)
Buste et portrait de Richard Wagner au Semperoper de Dresde
Buste de Wagner Semperoper de Dresde
 
 

Détail du rideau d´avant-scène

Bons baisers de Bayreuth, Richard Wagner par ses lettres
bons baisers de bayreuthPrésentation de l’éditeur

Richard Wagner est l’auteur d’environ dix mille lettres adressées à des destinataires aussi différents que Louis II de Bavière, Johannes Brahms, Franz Liszt, Friedrich Nietzsche, Mathilde Wesendonck, Eliza Wille, ou à des amis moins connus tels que les Dresdois Röckel et Uhlig. Seule une petite partie de ce trésor était disponible en français : la correspondance avec Liszt, celle avec Louis II, des documents incomplets, dont les traductions avaient beaucoup vieilli. L’admirateur de Richard Wagner trouvera ici environ deux cents lettres que Christophe Looten a choisies et traduites, en totalité ou en partie, dans un français limpide et fidèle à la pensée de leur auteur.

Chacune a été annotée et replacée dans son contexte biographique afin de permettre une lecture aussi aisée que celle d’un roman. Les nombreuses lettres inédites aident à comprendre la lente édification de Bayreuth, la scrupuleuse mise au point du drame musical, la réussite éclatante d’une vie d’artiste. On y découvre aussi bien le compositeur amoureux, le musicien allemand ignoré par la société parisienne du Second Empire, le réfugié politique, le prodigue fuyant toujours ses créanciers, mais aussi l’artiste comblé par le roi de Bavière, le refondateur du théâtre habile à s’entourer d’admirateurs dévoués à l’idéal qu’incarne sa musique, un Richard vivant, tour à tour léger et familier, séducteur, prophète, manipulateur ou courtisan : Wagner tel qu’en lui-même.
L’auteur

Spécialiste de la musique allemande de la deuxième moitié du XIXe siècle, compositeur.
Christophe Looten, Bons baisers de Bayreuth. Richard Wagner par ses lettres, Fayard, 2013, 403 p.,

ISBN : 978-2-213-67107-9.

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Qui est l’auteur de cet article?

luc le belge ideoz voyages munich allemagneLuc Le Belge est expatrié à Munich, en Bavière et vous fait découvrir la belle ville de Munich aux multiples attraits et à l’actualité culturelle très dense, mais aussi la société bavaroise, qui est si particulière en Allemagne…

Découvrir le blog MUNICH AND CO…

Luc Lebelge

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