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Roppongi-Shibuya de nuit : « un walk trip » à Tokyo

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JAPON : Roppongi-Shibuya de nuit où comment transformer une soirée loose en une nuit mémorable. (Août 2008)

Dit comme cela, on pourrait croire que je vais vous donner LE conseil qui tue pour pouvoir vous éclater ? Je n’ai pas le remède miracle contre une soirée loose en revanche je peux vous raconter comment une soirée non prévue peut valoir de l’or.

Sans être baroudeur pour autant j’aime bien partir à l’étranger et organiser une journée « tiens je mets mon doigt sur la carte, ça me parait bien, let’s go» !

Je partage le leitmotiv « quand rien n’est prévu tout est possible » (Antoine de Maximy – J’irai dormir chez vous)

Antoine de Maximy

Nous étions de voyage avec deux autres potes au Japon. Nous profitions du fait que ma femme est Japonaise pour visiter les environs. Pour moi c’était mon 5ème voyage et j’aimais (et j’aime) à croire que je pouvais servir de guide à mes 2 autres compagnons. Nous avions donc décidés un soir d’aller en boite entre mecs.

Destination choisie : Roppongi. J’avais tant lu sur ce quartier de Tokyo qui dormait le jour mais était exubérant la nuit.

Le but était donc tout simple : passer une soirée en boîte, nous repartirions au petit matin vers 5h00 du matin (les derniers trains étant vers 0h00 passé). Le hasard avait voulu qu’un pote Irlandais se trouvait au même moment que nous à Tokyo, et justement il logeait à…Roppongi. Je l’appelle et lui propose cette soirée qui s’annonce testotéronnée mais il me dit qu’il quitte Roppongi vers 23h pour un autre quartier.

Déçu, je me contente d’un « c’est pas grave on s’organisera une soirée une prochaine fois ». Mais ça ne change rien au plan de base. Nous prenons donc le train. Pendant le trajet, je joue au grand frère un peu parano disant à mes deux potes de faire attention à leur argent, que Roppongi de nuit ça peut parfois être craignos, je leur dit « j’ai lu des expériences d’internautes, et faut faire gaffe, des fois dans les boites ils te forcent à payer des alcools ultra chers, et les videurs black baraqués sont là pour veiller à ce que tu craches. Donc je sais pas… planquez votre argent dans vos chaussettes on sait jamais ». Ni une, ni deux ils s’exécutent. Pour eux c’était leur premier voyage au Japon mais pour nous tous la première soirée à Roppongi.

Je les voyais pas très rassuré et m’en voulait déjà d’avoir prononcé ces mots. En même temps ma femme était pas très jouasse quand à l’idée de nous laisser partir dans ce quartier à 3 (raison sécuritaire mais également des raisons de « wouaaa les nanas »).

les nanas au japon

Les « nana »

 

J’avais donc une responsabilité vis-à-vis de ma femme de retourner les 2 potes à la maison en un seul morceau. Il est vrai que j’en ai lu des vertes et des pas mûres sur Roppongi : prostitution, videurs qui te forcent à payer, la police qui ferme les yeux car le quartier est en partie controlée par la mafia locale (les fameux Yakuza), Japonaises qui viennent la nuit dans l’unique but de trouver un étalon occidental, file d’attente devant les postes de Police du quartier pour beaucoup d’étrangers qui se sont fait volés et raquêtés…la liste n’est pas très rassurante.

Pourquoi aller dans ce coupe gorge me direz-vous ? Et bien dans la vie et d’autant plus dans les voyages tout est une question de hasard et de timing. Être là au mauvais moment : pour ceux qui ont eu une mauvaise expérience ; être là au bon endroit et au bon moment : pour ceux qui ont eu une expérience heureuse, une nuit super en boite à danser sur les derniers sons techno Japonais. Et c’est sur ceux là que j’ai parié. Je pars du principe que la Japon est un pays relativement sécurisé et que « merde » après tout il faut bien voir à quoi ressemble ce quartier de nos propres yeux au moins une fois !

Arrivé sur place, à peine sorti du métro (heure locale 23h30), on voit une jeune Japonaise écroulée sur le sol, ivre morte, tirée par deux amis qui essayent de la ramasser, en vain. Le tableau ressemble déjà à ce que je m’étais imaginé. On tourne dans la première rue à droite, et l’on aperçoit alors le fameux quartier des boites, le quartier des Gaijin (étranger), là où les Japonaises peu farouches s’empressent d’aller pour faire des rencontres.

Ne sachant pas où donner de la tête nous décidons d’avancer, de faire du « lèche devanture » (difficile de voir ce qui se trame à l’intérieur des discothèques). A peine deux pas effectués, un rabatteur vient nous interpeler. A Roppongi la règle est de faire cracher le porte monnaie : les rabatteurs sont là pour vendre l’endroit, « allez y venez, tenez je vous donne un coupon pour un verre gratuit », et les videurs à l’entrée sont là pour la sécurité. Mais curieusement à la vue de ces videurs blacks, mesurant plus d’1,90m, aux épaules larges, nous ravalons vite notre salive…

Pourquoi Blacks et pas Japonais ? La raison est simple, ils ont la « tchatche » et n’ont pas la barrière de la langue. Certains d’ailleurs parlent plusieurs langues. Après cinq bonnes minutes, nous nous étions déjà fait assailler par une dizaine de rabatteurs. Cela nous donnais pas forcément envie de rester planter sur place à regarder la devanture. Certains parlaient en anglais et dans un excès d’impatience nous nous étions mutuellement mis d’accord pour dire que nous étions Français qui ne parlaient pas l’anglais (c’est parfaitement crédible non ?). Le plan marchait à merveille, mais…pas longtemps quand un rabatteur commence à nous répondre en Français et je vois déjà mes 2 potes pris de cours.

« Ok, au prochain rabatteur, on est Espagnol les mecs » leur dis-je. Un rabatteur arrive à notre hauteur et les 3 lurons français qui s’empressent de dire « no english, not understand, spanish ». Quand on est rabatteur à Roppongi on est multilingues : « abla Espanol ? nous dit le Rabatteur numéro 112 et l’on se décourage de se trouver une nouvelle nationalité.

Quinze minutes et l’on arrive déjà au bout de la rue. Fatigué de rétorquer que l’on ne fait que regarder, que l’on reviendra peut être à ces « attaches-grappes » de rabatteur (qui ne font que leur boulot ceci dit), on décide de se faire l’autre trottoir. Je m’impatiente moi-même auprès de mes potes « alors on rentre dans une boite ou quoi ? » et je vois que leur regard est vide, ils sont démotivés et craintifs…Je sens que la soirée va se terminer en quinze minutes (le temps de remonter la rue) et j’aurais tout perdu. Etant en couple avec une Japonaise, qui n’aime pas les boites qui plus est, lors de mes 4 derniers voyages au Japon je mourrais d’envie d’aller remuer mon bidon d’occidental dans une boite nippone. C’était pour moi mon unique chance.

Si j’avais un doute concernant la motivation de mes deux compères, il s’est transformé en fait établi quand un rabatteur nous répète une bonne dizaine de fois « come come, Japanese pussy », en pointant son index vers la devanture de la discothèque. « C’est mort » sont les mots qui me sont venus à l’esprit. Si nous étions 3 occidentaux célibataires avec LE but de « forniquer » une Japonaise à tous prix comme c’est le cas de nombreux étrangers, alors le plan aurait été parfait. Hors nous voulions tout simplement passer une soirée en boite entre amis, éventuellement se souler (optionnel) et puis rentrer, fin de l’histoire.

00h00. Le dernier train sera impossible à attraper. « Qu’est-ce qu’on fait ? » est alors la maître phrase. Une bonne soirée loose se dessine parmi les devantures éclairées de mille lumières. Le regret me laisse muet pour un temps. Après une déambulation hasardeuse je dis aux gars « écoutez on est ici pour la nuit, autant prendre les choses du bon côté, on a qu’a marcher au hasard, on se balade…ouais c’est ça faisons une balade de nuit !! ». L’engouement m’envahissait alors comme-ci j’étais devenu l’inventeur de la fusion nucléaire. Les deux autres potes me regardaient avec un scepticisme non dissimulé. Finalement notre « walk trip » commença.

Comment se repérer ? Nous n’avions aucun plan, aucun guide. « On suit les panneaux de la route » dis-je. Et c’est ce qu’on a fait. On aperçu « Shibuya »  écrit en romanji (lettres romaines) et cela nous inspirait confiance. Shibuya, quartier de Tokyo de la mode, de jour était noir de monde, très animé, alors Shibuya de nuit …ça promettait.

écrans géants

(1)

noir de monde foule au japon

(2)

On en profite donc pour faire un détour par Roppongi-Hills, nouveau quartier (2003) qui est l’hôte d’un complexe très moderne incluant des bâtiments tels que des magasins, des bureaux, des appartements, des restaurants, un musée… La tour Mori et sa fameuse araignée est à voir (je suis mitigé sur cette dernière : qu’est-ce que … ???)

L’araignée de Roppongi Hills

mori

La tour Mori de Roppongi Hills

Le calme règne, évidemment tout est fermé. Nous nous mettons en route pour Shibuya. Roppongi-Shibuya ce n’est jamais que 3km après tout. Pour une nuit à ne pas savoir quoi faire, ce n’est pas la mort.

Roppongi-Shibuya

Après 30 minutes de marche, nous décidons de faire une halte sur le bord de la route. C’est alors qu’un Gaijin à vélo s’arrête pour nous demander où se trouve le « Golden Cat » (le nom est fictif je ne me souviens plus), qui est censée être une boite ultra branchée. Bryan (nom fictif), un américain, nous assure qu’il faut y aller, qu’on va se marrer. Je prends le soin de l’interviewer avec ma caméra (Antoine de Maximy sort de ce corps !!) . C’est toujours sympa de faire des rencontres non prévu. Après ma centième question, je lui pose une cent et unième question qui aurais du être la première : « combien ça coûte l’entrée ? ». Bryan, confiant, nous dit « oh c’est pas cher, c’est 150 euros l’entrée, vous venez ? ». Nous remercions Bryan et son vélo puis nous continuons notre escapade nocturne.

Nous en profitons pour faire du lèche vitrine nocturne, rêvant devant un concessionnaire de voiture de luxe.

voiture

concessionnaire de voiture de luxe

 

Nous nous arrêtons ensuite dans un Conbini (abréviation Nippone pour Convenient Store = Magasin de proximité) pour faire le plein. Nous sommes en Août et même la nuit, à Tokyo, la température peut dépasser les 30 degrés facilement. Nous sommes poisseux, collant et une petite boisson rafraichissante du type « Fanta Grappe » (fanta raisin, j’adore) nous ferait le plus grand bien.

Là je me dis que la discipline Nippone se répercute même sur les animaux, quand je vois un chien attendre sagement son maître devant le Conbini.

chien

la discipline des animaux

Les trois compagnons reprennent la route, et bientôt nous apercevons les buildings de Shibuya qui nous sont familiers. Nous sommes joyeux, la soirée est toujours « loose » mais un peu moins. Nous sommes surpris de ne trouver PERSONNE à Shibuya. Les rues et trottoirs bondés laissent place au vide, et au silence. Les écrans géants qui crachent les dernières bricolent à acheter pour être à la mode sont éteint. Nous sentons à nouveau une baisse de moral. A Tokyo plus que dans n’importe quelle capitale : quand un quartier s’endort un autre s’éveille : c’est une ville qui ne dors jamais!

« On a qu’a chercher un café avec un billard, on passera le temps » lance un de mes potes. Bonne idée, on part sur le principe que tout est ouvert au Japon même la nuit. Certains game center d’ailleurs ne ferment jamais et fonctionnent 24h sur 24. Oui.. ! Seulement nous étions dans le mauvais quartier. Aucune trace du moindre café billard ou game center… en revanche nous remarquons que des SDF jonchent les rues, autour de la gare, et aléatoirement sur les trottoirs des rues. Ces sans abris, qui se font si discret, pour ne pas dire qui se cachent le jour, sortent la nuit au grand « jour », pour installer des cartons qui leur servira de lit. La police passe mais ne s’arrête pas, rien d’inhabituel en conclu t-on. Nous nous engageons dans une rue, non loin de la gare de Shibuya, et l’on croise deux femmes d’un certain âge, qui ne semble pas être Japonaise. A notre vue, elles s’arrêtent, nous sourit de manière forcée et nous parle en japonais. On continue, naïfs que nous sommes nous ne nous posons pas trop de questions. On aperçoit alors une petite devanture, couleur rose, avec une femme devant. Dès lors que nos regards se croisent, elle s’approche alors et nous invite à aller à « l’intérieur ». L’intérieur de quoi, nous ne savons pas mais l’avons deviné…surtout lorsqu’on aperçoit au même moment, une autre femme, sur le trottoir d’en face, en mini Jupe et bottes, qui « attend ». Même scénario, quand nos regards se croisent elle attire notre attention, mais cette fois d’une manière originale : elle se tourne, pour nous faire dos et entame une sorte de lent déhanchement qui fait remuer ses fesses. Elle les fait tout simplement danser, la fesse gauche plus haute que la fesse droite et inversement…est-ce une parade nuptiale ?

Nous en sourions évidemment, trouvant ce geste assez peu commun. Cela change de l’habituel «  tu viens chéri ? » que l’on voit dans les films. Nous abandonnons l’idée du billard et faisons demi-tour en remontant la rue sur le trottoir d’en face, celui de la rouleuse de fesse. Quand nous arrivons à sa hauteur, nous ne la regardons pas, tirant des leçons des minutes passées dans cette rue. Nous nous faisons alors aborder par un tout petit Monsieur qui nous répète sans se fatiguer « sexe ! sexe ! sexe ! » en pointant du doigt une ruelle étroite que nous n’avions pas vu.

A l’entrée de cette ruelle se tient un homme en costard cravate, peu commode, la posture droite, le torse bombé…Fan du cinéma Japonais je suis alors bien familier à ce que je vois…c’est un Yakuza. « Cassosse » dis-je alors entre mes dents à mes deux potes qui s’étaient arrêtés suite à l’interpellation du petit Japonais. A droite de lui, affalée sur une barrière, le long de la route, une femme de forte corpulence et d’un certain âge nous toise, en compagnie d’un homme, qui à l’air fatigué. Shibuya de nuit hein…je tire un de mes amis par la manche et nous continuons notre route avec une motivation proche de 0 sur une échelle de 1 à 10. Quand nous sortons de cette rue très spéciale, nous nous arrêtons devant le carrefour en face de la Gare, là où le jour tout est vivant et bruyant. Nous faisons le point…

« Soirée loose, quand tu nous tiens » me dis-je quand soudain 3 Gaijin (étrangers) nous croise. Je me retourne et mon attention se porte sur l’un d’entre eux. « cheveux longs, costaud, barbichette, c’est marrant on dirait Steven », (nom fictif). Vous vous souvenez, avant de partir j’avais appelé mon ami Irlandais, pour le rejoindre à Roppongi, mais lui partant ailleurs, le plan était tombé à l’eau. La ressemblance est frappante et je lance un « Steven » au hasard. Le jeune homme se retourne et la surprise est totale, comme quand on vous organise un anniversaire surprise et que tous vos potes sont réuni en criant « surprise !! » : Steven est là ! Il est aussi surpris que moi et sa manière d’exprimer sa joie est alors se courir, de me prendre dans ses bras, de me porter, en n’oubliant pas de me briser quelques côtes au passage (costaud l’animal, c’est un Karatéka qui est venu au Japon pour faire une compétition de Karaté internationale). « Loiccccccc, my gooooooodd » me crie t-il.

Après les présentations faites entre nos amis respectifs (ils sont 3 aussi), et nos tribulations déchus racontées, il nous dit : « justement on allait en boite là, on en connait une sympa vous voulez venir ?? ». Et ça mes amis c’est ce que j’appelle le hasard !

Résumons : nous étions parti à Roppongi pour aller en boite mais avions rebroussé chemin après mille et une interpellations des rabatteurs, nous avions rencontré un américain à vélo à 1h00 du matin dans une rue déserte qui s’apprêtait à claquer 150 euros pour rentrer en boite, nous avions découvert un Shibuya jonché de SDF la nuit, avions atterri dans le quartier de la prostitution et tombés nez à nez avec un Yakuza, …pour finir par se retrouver dans une boite de Shibuya avec mes deux potes Français et mon ami Irlandais rencontré au hasard en plein Tokyo qui compte 30 millions d’habitants…c’est la définition même du mot hasard ! Un peu à la manière de Destination Finale, si ce n’était pas la mort qui avait un plan pour nous, ce « quelqu’un » tenait vraiment à ce que nous (je) allions en boite !!

Aux abords de la devanture, pas de rabatteur, pas de videur black survitaminé…mes amis soufflent. Nous avons passé une petite soirée en boite (matinée : 3h00-5h00). La boite énorme, (pas de souvenir du nom) sur plusieurs étages, (plusieurs ambiances : trance, hiphop/RNB, variété…) nous a comblé. L’alcool n’était vraiment pas cher : moins de 1.5 euros la bière, 3 euros les autres consommations. On retrouve quelques Gaijin s’agglutinant à des Japonaises non contente de se voir encerclées, et sur les côtés beaucoup de jeunes Japonaises attablées seules, regardant au loin. Steven, l’ami Irlandais en bon « marieur » accoste alors deux Japonaises qui semblaient plus ouvertes à l’agglutination occidentale, histoire de les rabattre sur ses deux amis. Ils auront passé ainsi une bonne partie de la soirée à parler et essayer de tenter quelque chose. Etant ivre (les 2 japonaises comme mon pote Steven), la communication était plus facile mais ne volait pas haut. Finalement, elles sont reparties au petit matin, sans que rien ne se soit passé, au grand drame de Steven. Ses deux amis avaient l’air de s’en foutre et n’avait pas manifesté beaucoup d’intérêt envers ces deux charmantes demoiselles. Moi et mes 2 potes avions bien profité des 3 salles et des consommations à petits prix.

Après une accolade moins douloureuse que lors de notre rencontre, Steven s’en alla avec ses deux amis, et nous fîmes de même, en prenant le premier train, direction chez ma femme et sa famille, là où nous étions hébergés. Epuisé de la marche, de la danse, de l’alcool, nous nous endormirent avec un sourire jusqu’aux oreilles, nous refaisant le film de cette soirée inoubliable.

Il a vraiment raison cet Antoine… « Quand rien n’est prévu, tout est possible ! »

Steven l’Irlandais et moi dans la boite de Shibuya (il ne souhait pas que j’utilise sa photo car « photo de soirée » donc petit carré noir pour préserver l’anonymat)

Lodaberserker

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7 commentaires sur “Roppongi-Shibuya de nuit : « un walk trip » à Tokyo”

  1. Oui aussi!! Moi aussi je voulais faire mes études là bas mais trop cher. Le loyer est excessif, les transports en commun plus cher qu’a Paris (sur Tokyo), et puis il est déjà difficile de trouver des accords inter-universités! Faut tomber dans LA bonne école, qui est généralement BIEN privée et qui coûte aussi.. Mais maintenant on trouve des billets pas si cher, pour mon vol de Septembre (j’y retourne 3 semaines) j’ai payé 520 euros aller-retour avc 1 escale. C’est un record. D’habitude ça tournait autour de 650-800 euros.

  2. En fait, je ne parlais pas d’accessibilité sur le plan des mentalités… Ca ne me dérange pas et ne me fait pas peur… Puis j’ai eu l’occasion d’étudier un peu cette question au travers de travaux universitaires sur les manga par exemple.

    A l’époque où le Japon me passionnait vraiment, les prix pour y voyager restaient hors de ma portée et cela s’est reproduit aussi quand il a été question d’y vivre avec une simple bourse, sans parler Japonais, ce qui ne me semblait pas très réaliste dans les conditions qui ont été posées à l’époque.

    D’où aussi le repli vers des pays où je pouvais aller sans difficulté par un mode de transport accessible comme la voiture!

  3. Sandrine–>il est vrai que le Japon est moins accessible. Même avec tous les moyens qu’on a de nos jours, et même moi en y allant 5 fois ce pays reste un mystère!

    Channe–>Les hommes faut pas les laisser tout seul en Asie en général.. :p Les salons? Oui j’en ai testé un! C’était assez spécial, c’était une sorte de cybercafé géant, avec des rayons un peu plus grand qu’un rayon Manga de Fnac. Là tu prends ce que tu veux avec une conso (parfois la conso est illimité, c’est dans le forfait), et tu te terres dans un « cubical », un peu comme les petits bureaux mitoyens aux USA. Sauf que là tu as une porte que tu peux fermer. Tu as le choix d’avoir dans ce « cube » une chaise roulante ou un canapé. Un pc est à disposition pour surfer sur le web… j’ai aimé, d’autant plus qu’on a été avec ma femme. Mais tout seul c’est un peu glauque…tu ne vois personne mais tu entends des dizaines de touches de claviers d’ordinateurs…

  4. Le hasard, quand on accepte de se laisser guider par lui, peut provoquer d’heureuses rencontres et je ne parle pas des malheureuses japonaises embrumées d’alcool.
    Faut vraiment pas laisser les hommes tout seul. Et les salons où l’on lit des mangas sur place ? Tu as expérimenté ?

  5. Je reste très intéressée et attirée par le Japon. Je pense juste qu’il me fallait une passion moins inaccessible à un moment … parce que le Japon était difficile voire impossible à atteindre pour diverses raisons, même si au cours de mon parcours scolaire, la possibilité d’aller y vivre au moins un an s’est présentée… Disons que j’ai découvert les pays de l’Est par d’autres biais et qu’ils sont devenus ma principale passion pour les voyages…

    Je suis impatiente que tu nous racontes tes anecdotes de couple mixte!

  6. Il est vrai qu’être fan d’un pays peu attirer l’incompréhension de certains. ça m’a suivi également mais je n’y ai jamais prêté attention. Au bout d’un moment ça faisait de moi quelqu’un de spécial. Je n’ai pas encore eu l’occasion pour l’instant d’assister à une cérémonie du thé. ça fait partie des choses que je voudrais voir, tout comme une pièce de théâtre Kabuki et No, ainsi qu’un combat de Sumo. Merci pour ton commentaire 😉 Je connais Kurosawa mais je n’ai pas vu ses films, je suis plus contemporain (Takeshi Miike, Kitano…). Mais je compte m’y mettre car c’est un maitre.

  7. Comme je pense te l’avoir dit, j’ai été passionnée longtemps par le Japon… notamment pendant mon adolescence… Je n’imaginais ma vie qu’au Japon, dans un Japon très fantasmé, inspiré par quelques dessins animés à l’instar de ceux d’Adachi, qui avaient le mérite d’offrir une vision plus réaliste du Japon de tous les jours… Puis, cette passion, qui m’a valu quelques rapports déplaisants avec les autres élèves de mon collège qui ne comprenaient pas un intérêt si poussé et se moquaient de moi, a peu à peu cédé la place à d’autres.

    Malgré tout, je reste profondément attachée à mes souvenirs d’époque, à tout ce que j’ai pu faire pour me rapprocher du Japon, les expériences comme la cérémonie du thé réalisée pour moi par une jeune japonaise rencontrée par l’intermédiaire d’un professeur de japonais, les rencontres avec d’autres Japonaises qui m’en ont appris davantage sur leur pays…

    Ton article est un vrai plaisir à lire… Une exploration de l’intérieur, entraînante et qui donne très envie de découvrir le Japon à son tour!
    J’aime l’esthétique japonaise, le cinéma d’Osu notamment ou celui de Kurosawa…. quelques auteurs comme Kawabata. Le mangaka Taniguchi m’a fait découvrir toute l’esthétique et la philosophie du « Ma »… que j’ai depuis pu mieux comprendre dans les oeuvres d’Osu…

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