Un vieux pêcheur tahitien, l’un des derniers encore capable de harponner le mahi-mahi de façon traditionnelle se retrouve perdu en pleine mer suite à une panne de moteur. Dès le lendemain, son frère, pêcheur également, la gendarmerie et de nombreux autres pêcheurs partent à son secours. En vain. Les jours passent, petit à petit tout espoir de le retrouver se perd. Et Tavae, complètement parti à la dérive dans les immensités du Pacifique va réussir à survivre à 118 jours de solitude, avec quelques gorgées d’eau par jour et quelques lamelles des poissons qu’il arrive à pêcher.
Sans sa profonde connaissance de la mer et sa foi profonde jamais il n’aurait pu supporter une telle épreuve…
Ce livre est une formidable leçon de courage, de ténacité mais aussi de modestie face aux éléments souvent déchaînés.
Il nous fait découvrir par la même occasion la fin de sa civilisation, celle de ces polynésiens, « Seigneurs de la mer » broyée par l’arrivée du monde moderne.
La figure attachante de Tavae, pleine de sagesse, foi et naïveté m’a immanquablement fait penser au vieux pêcheur d’Hemingway (« Le vieil homme et la mer »). Leurs histoires sont très voisines. Mais dans celle-ci, la réalité dépasse largement la fiction…
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