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Tafi del valle ; San Miguel de Tucuman et en route vers Valparaiso

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Tafi Del Valle- Parc des MenhirsEl Mollar : parc des menhirs.

 
Le 29 juillet,

Le matin de bonne heure, nous faisons nos adieux, le coeur un peu lourd à Jacques et Danièle qui partent vers Calchi et Michel et Elisabeth qui eux se dirigent vers Buenos Aires via l’Urugay où
ils doivent laisser leur splendide camion jusqu’à leur prochain retour en Amérique du Sud.
Nous, nous prenons la route vers San Miguel de Tucuman en fin de matinée après être allés faire un tour à Internet.
Arrivée au camping municipal de S.M. de Tucuman dans l’immense parc de la ville vers 18 heures. Le lieu est bien plaisant.

Le 30 et le 31 juillet, visite de San Miguel de Tucuman, une ville bien plaisante . Mangé les meilleures impénadas d’Argentine dans la très joli patio de « La Péna El Cardon » rue Hérrera N°50 sur
fond de musique gaucho.

 

San Miguel de Tucuman

 

San Miguel de Tucuman, la place centrale.

 

Le 1er Août

Départ vers Tafi Del Vallé. Très jolie route de montagne, dommage que le temps soit couvert. On s’arrête à El Mollar pour voir le « Parque de Menhir » Un gouverneur sans doute très ignorant a fait
déplacer tous les menhirs de la région pour les regrouper sur un méchant terrain vague au milieu du village. Résultat toutes ces pierres plantées, dont la pluspart ne sont pas gravées, ne veulent
strictement plus rien dire et nous en bons touristes bien dressés, nous payons pour voir cette stupidité !
Retour vers la grande route, il fait décidément trop froid après cette visite décevante. Etape le soir au camping municipal de San Fernando del Vallé de Catamarca.

 

 

Tafi Del Valle- Parc des Menhirs

 

El Mollar : Parc des menhirs.

 

Le 2 Août

c’est l’Argentine ! Longues lignes droites à perte de vue dans un paysage à la végétation courte et grise . De temps en temps un hameau de petites maisons en béton carrées : deux fenètres une
porte et toit en terrasse. On se demande de quoi vivent ces gens perdus au milieu de rien… peut-être la solde du gendarme et le salaire du cantonnier suffisent à faire vivre chichement la
minuscule épicerie
Temps menaçant en fin d’après midi. Nous faisons étape sur le parking d’une station YPF à Chepes où on nous laisse nous brancher sur l’électricité pour le chauffage.

Le 3 Août

Ce matin neige fondue puis neige sur les hauteurs et toujours ces longues lignes droites. Pour passer d’un plateau désertique à un autre, trois ou quatre lacets pour franchir une petite cuesta et
c’est tout. La route est presque déserte à cause du temps peut-être, mais ce doit tout de même être son état habituel car les bas cotés de la route, généralement jonchés en Argentine de sacs et
de bouteilles en plastique, de carcasses de pneus, de charognes d’animaux surtout de chiens par dizaines, de moutons parfois et parfois même de chevaux, sont ici totalement clean, mis à part les
classiques carcasses de pneus abandonnées par de rares camions.
Arrivée à Mendoza de bonne heure dans l’après-midi….Si on répare le Wi-fi du camping, je mettrais demain le blog à jour ….

Le 4 Août,

Le wi-fi n’a pas été réparé et il fait un froid de gueux, à peine 3°C à midi nous allons faire trois courses frileuses en ville et prendre un chocolat chaud puis nous remontons nous mettre au
chaud dans Zébulon.

Le 5 Août,

Il fait toujours aussi froid, mais une fois quittée la cuvette de Mendoza, on redécouvre, les montagnes enneigées et le soleil . A partir de Uspalata, le temps se couvre à nouveau et nous ne
pouvons pas voir l’Aconcagua au « Puente del Indio ». Attente de une demi-heure bien sonnée au péage du tunnel puis à nouveau queue de une bonne heure dans le « cubierto » en raison de la file de
dizaines de camions stoppés par la frontière chilienne et encore une bonne heure perdu à la frontière coté Chili, car nous avons eu la malchance de tomber sur un type qui ne savait pas se servir
de son ordinateur et ne voulait pas l’avouer….à tel point que même ses collègues se moquaient de lui en douce en faisant des jeux sur leurs terminaux…..et pendant ce temps, les camions
continuaient de s’accumuler….
Finalement vers 16 heures, heure chiliene, on a gagné une heure en passant au Chili, nous attaquons la descente sur Los Andes. Aïe,aïe,aïe la descente vertigineuse !!! 29 épingles à cheveux les
unes exactement au dessus des autres, comme des escaliers, c’est impressionnant, ensuite la route longe une gorge et puis, c’est la plaine chilienne bien cultivée avec ses joiles maisons de bois
peintes de couleurs vives, pas plus riches sans doute que les vilains cubes sans charme d’Argentine mais tellement plus souriantes.
Etape sur une station service Copec à deux quadras du Jumbo du coin.

 

Catherine Daurès
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