cinémas du monde
Le Père de Majid Majidi ; un film très traditionnel (Cinema Iranien)
On connait Majid Majidi pour Les Enfants du ciel et La Couleur du paradis, films poétiques où le cinéaste brille par son talent à filmer l’enfance. Le Père, un de ses premiers longs-métrages, raconte également une histoire du point de vue de vue d’un adolescent mais le récit est là plus dur, quand bien même il demeure moraliste.
Black Kiss ; faux semblants à Tokyo
Black Kiss, si l’on en croît son réalisateur Makoto Tezka (Hakuchi), est une tentative de s’écarter des expérimentations de l’auteur pour s’ancrer dans un cinéma de genre – le thriller en l’occurrence – plus immédiatement accessible.
Une séparation d’Asghar Farhadi ; un film magnifique (Cinema iranien)
Une séparation d’Asghar Farhadi est un drame grave et parfois douloureux, comme sait en produire le cinéma iranien. Dans l’Iran d’aujourd’hui, un couple se sépare quand le mari se retrouve contraint de prendre en charge son père malade…
Himalaya, l’enfance d’un chef d’Eric Valli : belle aventue humaine (Cinema francais)
Himalaya l’enfance d’un chef d’Eric Valli… Un film aux images remarquables… Une véritable évasion malgré l’âpreté de la vie des porteurs de sel du Dolpo qui révèlent un Himalaya magnifique et si périlleux…
Murmures de la jeunesse (Mei Li Zai chang ge) de Lin Cheng-sheng : un joli film touchant
Murmures de la jeunesse (Mei Li Zai chang ge) de Lin Cheng-sheng est un joli film touchant. La rencontre de deux adolescentes dans le Taipei des années 90. Une histoire d’amitié très forte sur fond d’initiation pour devenir adulte.
London River de Rachid Bouchareb ; un film instantanément touchant
Avec London River, Rachid Bouchareb s’attaque à un sujet délicat : celui des attentats qui frappèrent Londres en 2005… Deux parents, inquiets après avoir appris la nouvelle des attentats, se précipitent à Londres pour retrouver leurs enfants, dont il n’ont pas de nouvelle. Plongée au coeur de l’oppression et de l’angoisse que peut éprouver tout parent dans ce genre de drame, avant que la réflexion sur le deuil et les traditions religieuses commence à se dessiner…
La guerre des ondes d’Alexandru Solomon ; le rôle de la radio dans la Roumanie de Ceausescu
Les radionautes qui écoutent les radios d’ailleurs par jeu et par goût des autres le font souvent gratuitement, pensant que l’herbe radiophonique des grandes ondes est plus verte que dans le champ de sa bande FM domestique.
P.S. d’Elkin Tuychiev ; un film puissant (Cinéma ouzbek)
P.S. d’Elkin Tuychiev est film ouzbek, sélectionné à la FICA de Vesoul 2011 et primé par le Cyclo d’or. Elkin Tuychiev transporte le spectateur dans la campagne d’Ouzbekistan et raconte l’histoire conflictuelle de deux frères…
Rêves de Akira Kurosawa : harmonie, message spirituel et splendide modernité
Huit rêves, huit promenades dans l’inconscient, dérives fantasmatiques ou visions prémonitoires, dont le héros est le réalisateur lui-même. Dans les premiers épisodes, l’auteur est encore un enfant, dans les six autres, il est successivement un adolescent, un étudiant, un adulte, un homme mûr puis un vieillard, l’interprète étant un acteur qui lui ressemble : certains de ces rêves proviennent de mon enfance – a déclaré Kurosawa – mais il ne s’agit pas pour autant d’un film autobiographique, plutôt de quelque chose d’instinctif.
Hommage à Kenji Mizoguchi : les années 40 au Japon en DVD
Kenji Mizoguchi est l’un des grands cinéastes japonais des années 40 et 50. Avec ce coffret de DVD, on découvre le Mizoguchi des années 40, qui annonce déjà ses chefs d’oeuvres Contes de la lune vague après la pluie à La Rue de la honte…
Shirin d’Abbas Kiarostami : de l’émotion à l’épreuve
Dans Shirin, Abbas Kiarostami se livre à une forme de cinéma expérimental. Un film dont les personnages sont filmés alors qu’ils assistent à une séance de cinéma. Pendant ce moment, par jeu de miroir, Kiarostami, l’un des plus célèbres cinéastes du cinéma iranien, révèle toute l’émotion éprouvée par ces femmes…
Fanaa ; l’amour fait chavirer les coeurs (Cinéma indien Bollywood)
Ah l’amour, il fait chavirer les cœurs, donne l’envie de voler, mais il peut aussi vous faire tomber de haut ! Et pourtant, parfois, on aura beau nous mettre en garde, mais on ne contrôle pas les raisons du cœur…