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cinémas du monde

The Damned Rain (Gabhricha Paus) de Satish Manwar

Les paysans prient le ciel pour que la pluie tombe. Dans cette région du Maharastan en Inde, les récoltes sont soumises aux caprices divins. La terre est aride, la pluie trop rare, et les récoltes insuffisantes pour subvenir aux besoins des paysans, régler leurs dettes. Point de départ du film, le suicide d’un paysan, pendu à un arbre dans son champ. Il s’agit là d’un véritable phénomène de société et cela va constituer le fil conducteur d’une intrigue hantée par ce fléau mais qui s’attache à décrire des personnages en lutte et déterminés à vaincre l’adversité.

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Le Père de Majid Majidi ; un film très traditionnel (Cinema Iranien)

On connait Majid Majidi pour Les Enfants du ciel et La Couleur du paradis, films poétiques où le cinéaste brille par son talent à filmer l’enfance. Le Père, un de ses premiers longs-métrages, raconte également une histoire du point de vue de vue d’un adolescent mais le récit est là plus dur, quand bien même il demeure moraliste.

Black Kiss ; faux semblants à Tokyo

Black Kiss, si l’on en croît son réalisateur Makoto Tezka (Hakuchi), est une tentative de s’écarter des expérimentations de l’auteur pour s’ancrer dans un cinéma de genre – le thriller en l’occurrence – plus immédiatement accessible.

London River de Rachid Bouchareb ; un film instantanément touchant

Avec London River, Rachid Bouchareb s’attaque à un sujet délicat : celui des attentats qui frappèrent Londres en 2005… Deux parents, inquiets après avoir appris la nouvelle des attentats, se précipitent à Londres pour retrouver leurs enfants, dont il n’ont pas de nouvelle. Plongée au coeur de l’oppression et de l’angoisse que peut éprouver tout parent dans ce genre de drame, avant que la réflexion sur le deuil et les traditions religieuses commence à se dessiner…

La Vida loca de Christian Poveda

vidalocavidaloca1La Vida Loca est le résultat de quatre années d’immersion auprès des mareros, ces membres des gangs maras qui sèment la violence à San Salvador (ou le documentaire prend place) et sur toute l’Amérique Centrale. Christian Poveda n’occulte rien de l’horreur qui se joue devant ses yeux mais il montre les membres des gangs dans ce qu’ils ont de plus humains. La vie des ses hommes et femmes est réglée au rythme des balles qui terrassent chaque jour de nouvelles victimes. Chacun est conscient de la fragilité de sa survie.

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Rêves de Akira Kurosawa : harmonie, message spirituel et splendide modernité

Huit rêves, huit promenades dans l’inconscient, dérives fantasmatiques ou visions prémonitoires, dont le héros est le réalisateur lui-même. Dans les premiers épisodes, l’auteur est encore un enfant, dans les six autres, il est successivement un adolescent, un étudiant, un adulte, un homme mûr puis un vieillard, l’interprète étant un acteur qui lui ressemble : certains de ces rêves proviennent de mon enfance – a déclaré Kurosawa – mais il ne s’agit pas pour autant d’un film autobiographique, plutôt de quelque chose d’instinctif.

Chansons paillardes : ah ! les femmes

chansonpaillardeOn le sait depuis Sayuri stip-teaseuse : désirs humides (Ichijô sayuri : nureta yokujo, 1972), Tatsumi Kumashiro aime les personnages “vrais”. L’expression “plus vrais que nature” s’impose même, tant le cinéma de l’auteur tente par tous moyens d’échapper à l’entropie d’un genre (le roman porno), qui tend à condenser le matériau primal des émotions humaines en une représentation érotique fantasmée. Ainsi choisit-il de faire appel à une véritable strip-teaseuse, offrant son patronyme au titre même de ce deuxième long-métrage et premier grand succès public du cinéaste.

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« Mozart opéra rock » : Pardonne, Mozart, pardonne à ton assassin !

mozartCela s’appelle « Mozart opéra rock » et ce n’est ni du Mozart, ni de l’opéra, ni du rock ! Pourtant, j’ai bien écouté. C’est de la variété commerciale. Alors, puisque après tout, nous sommes tous les héritiers de Mozart, après avoir revu « Amadeus » dimanche 11 octobre sur Arte, Voris Bian se prit l’envie de mettre quelques-unes de ses sonates en chansons, comme ça en amateur et gratuitement.

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Shirin d’Abbas Kiarostami : de l’émotion à l’épreuve

Dans Shirin, Abbas Kiarostami se livre à une forme de cinéma expérimental. Un film dont les personnages sont filmés alors qu’ils assistent à une séance de cinéma. Pendant ce moment, par jeu de miroir, Kiarostami, l’un des plus célèbres cinéastes du cinéma iranien, révèle toute l’émotion éprouvée par ces femmes…

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