La ville de Timisoara propose aujourd’hui des visites audio-guidées de ses attractions touristiques principales. Plusieurs visites sont possibles, dont une qui propose de revenir sur les pas des hommes et des femmes qui ont lancé la Révolution en Roumanie en 1989…
De la Cathédrale orthodoxe jusqu’à la Fabrique de Bière, la plus ancienne de Roumanie, en passant par le Palais Szekely et le Dôme Catholique, le touriste débarqué à Timisoara, dans l’ouest de la Roumanie, ne risque plus désormais de se perdre en ville. Timisoara, la jolie cité dressée sur les rives de la Bega vient de rejoindre les villes touristiques européennes dans leurs efforts d’attirer des visiteurs. La preuve ? Le centre d’information touristique de la ville propose depuis peu aux touristes des visites audio- guidées en six langues : roumain, allemand, anglais, français, italien et serbe. A part l’audio guide, le visiteur recevra un petit bonus : une carte touristique qui marque les édifices les plus importants et des détails les concernant en roumain et anglais.
Les visites audio-guidées sont gratuites et invitent le touriste à sillonner les principales rues de la ville. Il a le choix parmi 4 trajets touristiques dont les 3 premiers proposent la visite des principaux quartiers de la ville et le dernier refait le parcours de la Révolution roumaine éclatée, comme vous le savez, à Timisoara.
Comme à Prague ou à Budapest, l’étranger souhaitant découvrir Timisoara, sera invité à se rendre d’abord au centre ville, au quartier dit de La Cité pour y visiter pas moins de 65 objectifs touristiques. Une deuxième visite audio- guidée vous propose de vous rendre dans le quartier Fabric avec ses 27 objectifs touristiques. Enfin, une troisième se déroulera sur le boulevard 3 août 1919 flanqué par des édifices imposants.
Si vous êtes plutôt attiré par le passé récent, la meilleure variante reste la visite audio- guidée du trajet des révolutionnaires de décembre 1989.
Le projet des visites audio- guidées s’inscrit dans un programme transfrontalier financé par l’UE, en partenariat avec la Serbie voisine. Le financement d’un montant total de 139.000 a permis à Timisoara de s’élever au rang de destination européenne de vacances, une idée à ne pas négliger surtout par temps de crise.
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