Comment voyager et découvrir le Maroc entre ombre et lumière? Partez à la découverte de ces visages d’un Maroc passionnant qui mêle secrets, éclat, mystères et lumières…
Chaque pays possède sa part d’ombre et de lumière. Découvrir le Maroc c’est précisément passer d’une part à l’ombre parfois dans l’instant.
Ce qui nous paraît, à nous, – visiteurs, touristes, passants et même nouveaux propriétaires de terres à vendre– être le soleil n’est peut-être que la part la plus mystérieuse d’un pays. Car chaque pays, comme chaque individu, possède sa part de ténèbres et de clarté. De secret et d’éclat.
Voyager au Maroc entre ombre et lumière…
J’ai aimé la lumière au Maroc (pour la partie visitée en tout cas), la beauté des femmes ? Je ne sais pas… elle est cachée et furtive, engloutie sous d’informes caftans, djellabas, ou voile.
Tant de lumière à Chefchaouen que le blanc des maisons de la Médina blessait les regards, il fallut donc la voiler de bleu. De toutes sortes de bleu : lapis lazuli, saphir, émeraude, aigue-marine, améthyste, jade, agate, turquoise… Des couleurs de pierres précieuses ou semi précieuses.
Découvrir le Maroc, et sa part d’ombre
La part d’ombre. Pour moi ? Et cela n’engage que moi… la religion et ses rites auxquels tous sont soumis : roulements de tambour avant 4 heures du matin dans toutes les rues et ruelles, chants vainqueurs scandés par des hommes la nuit mais également dans la journée, appels du muezzin (20 minarets se répondant dans une petite ville comme Chefchaouen) cinq fois par jour dont le premier appel vers 4 h du matin. Pour moi ce n’est pas une religion de choix. Plutôt une religion obligatoire ou, comme l’a si bien dit notre hôte Mohssin, à la galerie d’art, pur musulman de face (mais buvant whisky et fumant pétard sur pétard… derrière), « Notre religion est une religion d’héritage. » Et puis encore ceci : « Mentir entre nous est péché, mentir à un non fidèle n’est pas péché » Texto !
C’est comme ça que je porte (non, je l’ai remisé dans un carton à bijoux sans valeur), un collier de faux corail en pur verre (mais pas du plastique la flamme en faisant foi). Je suis une infidèle.
C’est comme ça que Myriam (Yam pour les thailandais) qui a voyagé avec moi, reprenant son bus 91 pour rentrer chez elle avec ses bagages, a oublié le sachet plastique contenant sa peinture (œuvre d’art pour touriste) achetée à la galerie de Mohssin. Une fois chez elle, elle s’est rendu compte de son oubli et a téléphoné au centre des bus… On lui a dit que quelqu’un avait ramené son paquet avec son inestimable peinture !!! Personne n’en a voulu….. !!!!!!!
Je ne mettrai jamais mes yeux ni mes oreilles dans la poche lorsque je voyage, le monde est « encore » trop passionnant. Je le regarde à l’aune de ma propre culture, à moins qu’un jour toutes les cultures se confondent et finissent par se ressembler, pour devenir une sorte de monde Orwellien ou « quelqu’un », ou plutôt « quelqu’un parlant au nom de quelqu’un » dictera ce qu’il faut lire, porter, manger, cacher ou qui indiquera l’heure à laquelle on sera autorisé à boire ou dormir et sans doute à « baiser », le nombre d’enfant qu’on peut avoir etc…
J’ai encore la chance de voyager dans un monde où surgit le « diffèrent ». Pour combien de temps ?
Place à quelques photos, car si on prend la peine de s’asseoir, de se fondre dans le paysage, à presque disparaitre… alors le monde est une vraie scène.
- Bangkok, plus qu’une ville, un symbole à préserver - Oct 27, 2021
- Désert berbère au Maroc : un appel irrésistible - Jan 14, 2020
- Etre femme nomade au Maroc berbère : hymne à la liberté, « mes »nomades - Oct 26, 2019
superbe