En 3 ans et 9 séjours, Hans Silvester , accompagné d’un guide et de deux interprètes, a côtoyé les tribus Hamer, Mursi, Surma, Bume et Karo. Les photographies prises au cours de ces séjours sont superbes et témoignent du quotidien d’une Afrique inconnue : retours de chasse, jeux d’enfants, parades.
La vallée du fleuve Omo s’écoule au sud de l’Éthiopie prés de la frontière Soudanaise. Il se jette a la frontière du Kenya dans le lac Turkana.
Ces régions de terres basses, par rapport au reste de l’Éthiopie, sont en marge du Bar El Ghazal, immense zone marécageuse du Nil blanc.
La population Mursi est sans doute la plus impressionnante. Les Mursi qui vivent au bord du fleuve Omo dans le Sud-Ouest de l’Ethiopie, sont connus sous le nom de «Femmes à Plateaux». Nous sommes ici dans une région où le mot «mondialisation» n’a aucun sens. Le feu se fait encore à l’aide de deux bâtonnets frottés l’un sur l’autre.
Les Mursis restent des pasteurs semi-nomades, de redoutables guerriers bien loin de toutes idées de folklore touristique et n’ont donc rien à vendre aux visiteurs de passage. A partir du jour ou le premier touriste à accepter de payer pour un cliché les Mursis ont bien compris que la seule façon de valoriser cette intrusion dans leur monde était de vendre leur image.
De nombreuses autres ethnies vivent dans ces confins du pays, mais également au sud du Soudan tout proche. Entre autre : des Bana, des Karo… Certaines régions sont encore difficilement visitables, car difficile d’accès et assez peu sûre.
Parlant d’Afrique et puisqu’il y a eu “polémique “! Le discours de Dakar est un “énorme” discours, d’une qualité exceptionnelle, dont on peut être fier qu’il ait été prononcé par un “responsable” Français. Il rompt avec la condescendance habituelle, reconnaît le génie propre de ce continent, sans tomber dans la compassion tant à la mode.
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