Avec distance et cynisme, Jean Bosc, dessinateur humoristique, décrit en dessins l’absurdité de la vie en privilégiant un minimalisme forcené qui renforce le sens de son oeuvre, à la fois amère et féroce…
Notre ami Indien, Hemant Morpria, de passage à la maison, nous a offert ce livre sur Bosc (1924-1973), un dessinateur que nous avions oublié et que nous redécouvrons avec beaucoup d’intérêt grâce à ce livre qui vient de paraitre.
Bosc, une oeuvre absurde et cynique
Bosc est en effet un dessinateur incontournable. Son oeuvre compte plus de trois mille dessins publiés dans des journaux et de nombreux albums. Paris-Match publie ses premiers dessins en 1952 et les succès s’enchainent : Paris-Presse, France Dimanche, Marie-Claire, Jours de France, Pilote, Hara-Kiri, le Nouvel Observateur, Elle, Le Monde, Combat, La Croix, Le Canard enchaîné… sans compter la presse étrangère.
Bosc dessine l’absurdité de la vie, d’un trait simple mais féroce. Il a connu Wolinski, Sempé, Chaval et beaucoup d’autres.
Quarante ans après sa mort, son trait sans pareil, d’un minimalisme forcené, conserve un pouvoir d’enchantement, une poésie et une douce amertume qui le tiennent à distance du cynisme conformiste. Si Bosc a décortiqué son époque, il a aussi pressenti la nôtre,
avec une intuition furieusement lucide. Dans sa préface, nourrie de documents et de témoignages inédits, Dominique Charnay évoque le destin fulgurant de cet homme ironique et profondément attachant.
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