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De soie et de sang, Qiu Xiaolong

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De soie et de sang est le premier roman que je lis de Qiu Xiaolong, et par la même occasion un des premiers romans policiers que j’apprécie. J’ai tout simplement beaucoup aimé ce livre que je n’ai pu lâcher jusqu’à la dernière page.

L’histoire, de meurtre comme il se doit dans ce genre, se passe dans le Shanghai des années 1990: un mystérieux tueur en série s’attaque à des jeunes femmes et met leur mort en scène dans des lieux publics, les victimes étant exhibées avec pour seul habit un qipao rouge… Le suspense tient en haleine du début à la fin, et on suit l’inspecteur Chen dans ses réflexions et interrogations, Chen est un héros récurrent de Qiu Xialong, à la fois inspecteur et poète, il a un regard perspicace sur la société chinoise.

Cette histoire m’a surtout plu car elle met en valeur les changements incroyables qu’a vécu la Chine de Deng Xiaoping et ces 20 dernières années, changements que l’on mesure encore chaque jour. C’est un portrait réussi et sans concession de la mutation de la société chinoise avec tous ses avantages et inconvénients, et peut-être surtout ces derniers.

Ce qu’en dit la quatrième de couverture:

Un psychopathe libère ses pulsions dans le meurtre rituel et laisse la robe rouge comme signature.

Impossible d’étouffer l’affaire: la deuxième victime a été trouvée ce matin, en plein centre-ville. Même mise en scène que pour la première: robe se soie rouge, pieds nus, jupe relevée, pas de sous-vêtement. Le tueur signe son oeuvre avec audace et la presse s’en régale. C’est ce qui inquiète l’inspecteur Chen: pour s’exposer si dangereusement, le coupable doit avoir un plan diabolique…

Quelques mots sur Qiu Xiaolong: c’est donc un auteur chinois de romans policiers, poète et amateur de taï chi.
Il est né à Shanghai en 1953. Son père, professeur, est victime des gardes rouges pendant la Révolution culturelle vers 1966. Qiu Xiaolong émigre aux États-Unis après les événements de 1989, il y vit aujourd’hui et enseigne à l’université de Saint-Louis, il a soutenu une thèse en poésie – cela l’inspire sûrement pour décrire les dissertations poétiques de son héros.

Ses romans sont connus pour décrire par le menu la vie à Shanghai sous le régime de Deng Xiaoping en mêlant intimement politique, vie courante et intrigue policière : la cuisine et la gastronomie, la crise du logement, les difficultés de transports, la corruption, la politique et l’omni-présence du Parti, les bouleversements de la Chine moderne, … tout cela vient enrichir de manière pittoresque les enquêtes de l’inspecteur Chen.

Vous l’aurez deviné, je compte bien refaire un bout de chemin avec Qiu Xiaolong et son inspecteur très bientôt… Et vous, vous connaissez?

1 commentaire pour “De soie et de sang, Qiu Xiaolong”

  1. J’ai lu « La danseuse de Mao » et je trouve moi aussi que Qiu a produit un bon polar car ce livre a du sens et s’inscrit dans un contexte précis et crédible. Il évite l’inspecteur pochtron qui joue les James Bond et privilégie l’intelligence et la crédibilité. J’ai fait une chronique sur ce site.

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