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Eternity : Bad Boys made in Corée

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Gwanmoon, Jang Bang et Yubin, trois lycéens, voient leur vie basculer lorsqu’ils rencontrent Aram, étrange et mystérieuse lycéenne aux pouvoirs de divination: ils seraient la réincarnation de trois grands guerriers de l’an 184, guerriers valeureux qui luttèrent contre les massacres des populations sans défense…ils s’appelaient Yubi, Gwanwoo et Yangbi et se sont juré une fidélité éternelle. Certes, ils ne purent réunifier la Chine mais leur bravoure sans égal en fit des figures de héros légendaires.


Nos trois adolescents voient leur destin se croiser et à leur suite, le lecteur entre dans l’univers très particulier des bandes de lycéens où règnent discipline et honneur sous la houlette de chefs prêts à tout pour conserver leur aura. Entre courses poursuites à moto, combats organisés dans des friches industrielles, séjours à l’hôpital et cours sagement suivis au lycée, se joue un jeu dangereux au coeur des rivalités jusqu’au jour où arrive un élément perturbateur, déclencheur de rixes et de sang versé: un bel adolescent revient en Corée pour tenter de se venger des avanies et injures subies au lycée. Est-il un des ennemis des trois anciens guerriers? Le combat venu du fond des âges a-t-il, à nouveau, sonné?
On croit entrer dans une histoire dans laquelle modernité et légende vont s’imbriquer et il n’en est rien! Très vite, j’ai été désarçonnée par la tournure des évènements: bagarres à répétition faisant penser à une version ado de « Fight Club », taux de testostérone élevé, gros mots et insultes à gogo, engloutissent le récit dans le glauque.
Les combats seraient-ils un exutoire au mal-être des jeunes héros du manhwa auxquels une jeunesse, déboussolée par la société adulte contemporaine, pourrait s’identifier? Se battre, se vautrer dans la violence, serait-ce un étrange jeu pour expulser tensions et peurs, pour avoir l’impression d’exister? Derrière le récit des querelles entre « bandes » de lycéens, émerge une esquisse de la société moderne: la violence des actes et des paroles, l’insoumission aux contingences du réel en se lançant dans des courses folles de moto, la marchandisation des êtres, l’utilisation cruelle de la concupiscence (la scène où est évoquée l’obtention crapuleuse des bonnes notes en piégeant un professeur) ou l’absence de toute limite.
Est-ce parce que j’ai lu cette série avec mon regard d’adulte que j’ai été choquée par la violence exprimée dans les dessins et le vocabulaire utilisé? Ou, est-ce simplement dû à un décalage culturel? Non seulement j’ai trouvé l’histoire sans queue ni tête mais encore l’alternance des dessins réalistes et décalés m’a profondément déplu, une irrégularité dans les traits inhabituelle et dérangeante pour une néophyte comme moi.
« Eternity » est loin de m’avoir charmée et est loin de posséder les qualités graphique et narrative de « Monster »….les deux séries ne jouant pas dans la même cour et encore moins sur le même registre. Une lecture qui peut être évitée et que j’oublierai très vite!

Manhwa traduit du coréen par Pyun Nam Suk

Eternity 1
Eternity 2
Eternity 3


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