Des chercheurs en psychologie évolutionniste (de Harvard of course !) ont observé que certaines émotions se propageaient de la même manière que les virus des maladies respiratoires. Chaque contact « heureux » augmenterait de 2 % par an la probabilité d’être plus heureux, et chaque contact « malheureux », de 4 % celle d’être plus malheureux ». (Lu dans Philosophie magazine)
Je comprends maintenant pourquoi je me sens plus heureuse en Thaïlande qu’en France, non, je devrais écrire, au contact des thaïlandais, ce serait plus juste. De ceux qui vivent simplement dans les campagnes ou les montagnes, croient au cycle des réincarnations sans se prendre la tête, respectent la famille, bouddha et éventuellement le roi. Et puis sourient. Pas les nouveaux riches de Bangkok qui, pour certains, ont fait du shopping un style de vie, leur nouvelle culture… eux n’auront jamais assez de sac Vuitton, de chaussures Prada, de voitures Mercedes… S’il y a encore un pays ou le rire et le sourire éclatent comme des fleurs qui éclosent sous le soleil, c’est la région Isan… Mais dépêchez-vous d’y aller, et respectez ces gens courageux qui ont des réserves de bonheur a partager en dépit des difficultés de leur vie. Ou trop de sécheresse, ou trop de pluies…. Leur cœur a eux n’est pas sec. Je suis toujours émue lorsque je pense à eux…. Surtout en écoutant, au moment où j’écris, le meilleur de Pongsit Khampi.
Alors qu’est-ce qu’on attend pour être heureux, aujourd’hui ? Allez, juste un sourire dans le métro, et tant pis si on vous prend pour un benêt…
Ethnie Padaung (sous groupe Karen)
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