Suivons les mots de Francis Chenot pour affirmer qu’un des premiers rôles –voire le premier- du travail d’écriture poétique est d’exercer sa fonction d’investigation du langage, en s’appropriant des mots, des lieux, des idées, car nommer c’est affirmer et nommer un pays, c’est le faire exister. En route donc pour le Kosovo !
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Lieux dits – Revue de l’Arbre à Paroles n° 144
En poésie, comme dans toute autre forme de création littéraire et artistique, il existe diverses possibilités d’aborder un thème: par le biais du rêve, de l’invention ou bien via la réalité qui sera décrite, révélée. Les deux peuvent s’alterner, s’entrecroiser, aider à la création d’un vaste processus dont la finalité est de dire les choses.
Ce numéro 144 de la revue de l’Arbre à Paroles donne la parole à des poètes qui vont tenter de placer la poésie dans un lieu, réel ou fictif, qui sera imaginé/imaginable par le lecteur. Pas si simple lorsqu’on aborde le Kosovo, indépendant depuis le 17 février 2008. C’est si récent et tant de choses restent à faire… tant de choses justement, que les mots peuvent aider à percevoir, appréhender, créer.
Au sommaire de ce numéro 144 « Lieux dits »: Véronique Joyaux, Jean-Louis Bernard, Albarède, Daniel Martinez, Katherine Roussos, André Doms, Willem M. Roggeman, Marc Dugardin, Pierre Warrant, François Lallier, José Le Moigne, Alain Dantinne,Bernard Schürch, Werner Lambersy, Mahrou M. Far et Ziyad Abualrob, ainsi que Agim Gjakova, Azem Shkreli, Rrahman Dedaj, Ali Podrimja, Flora Brovina, Edi Shukriu, Skender Sherifi, Jeton Kelmendi.
A noter en fin de volume, un billet sur la traduction ainsi que, parmi les recensions, une note sur « Les corbeaux brûlés » d’Eric Allard.