Ma victoire sur l’Atlantique est le récit de la traversée de l’Atlantique à la rame réalisée par une frêle et blonde jeune femme, Peggy Bouchet. Après avoir raté en 98 une première tentative à 75 miles des Antilles, elle remet cela fin 99 et après 49 jours de navigation, 800 000 coups d’aviron et environ 4000 kilomètres de souffrance, elle réussit à rallier les îles du Cap Vert à la Martinique.
Un tel exploit laisse pantois même si l’on sait parfaitement qu’avec les courants, une simple bouteille à la mer finirait à la longue par faire exactement le même trajet.
L’exploit a surtout été d’égaler les D’Aboville et Le Guen, de vaincre la solitude, les éléments et la chaleur des tropiques …
Le livre rend bien témoignage de tout cela dans un style assez passe-partout. On a même l’impression que la navigatrice a dû bénéficier d’une aide littéraire, mais peu importe, c’est presque la loi du genre dans ce type de bouquin et puis n’est pas Moitessier qui veut.
Un bouquin honnête, intéressant pour ceux qui sont comme moi passionnés d’aventure tout en restant le plus souvent au coin du feu avec un bon bouquin.