Dans l’élevage de cette race, les résultats ne s’improvisent pas et la sélection nécessite un long travail. Il faut bien savoir que le but primordial de la race de la MARANS, c’est d’abord la qualité de son oeuf extra roux, puis la qualité de sa chair, sa rusticité et enfin son aspect extérieur conforme au standard. Aussi, tous ceux qui militent pour cette race doivent être encouragés, à condition que dans la vente de leurs sujets, ils n’induisent pas en erreur les acheteurs sur l’état réel de leur sélection.
HISTORIQUE
MARANS est un port de l’Aunis, à une vingtaine de kilomètres de LA ROCHELLE, terminus de rivières et de canaux sillonnant une région marécageuse en bordure de la VENDÉE, du POITOU, et de la SAINTONGE, dont les champs d’argile gris ensoleillés le jour, s’endorment dans d’épais brouillards le soir.
C’est dans ces immenses étendues souvent recouvertes d’eau un peu saumâtre l’hiver en fonction des marées, que sur des levées de terre, se trouvent les courageux cultivateurs des fameuses « huttes » du marais, reliés à leur capitale MARANS, par quelques canaux où leurs petits bateaux plats permettent au boulanger, au facteur, ainsi qu’à eux mêmes de circuler.
Depuis les Romans, MARANS était un port spécialisé en céréales lui arrivant surtout par voie d’eau des régions l’environnant. Ceci y favorisa le développement de l’Aviculture en poules comme la PICTAVE par exemple, en canards comme le CANARD de CHALLANS, en oies du Poitou.
Ces élevages anciens furent très soutenus par les nombreux monastères qui s’y installèrent, monastères disposant de privilèges pour l’utilisation de céréales, et dont la monastique nécessitait la consommation d’œufs. Nos « huttiers » marandais avaient comme poule du Marais, une petite poule noire provenant d’Aunis, de Vendée et de Gâtine.
Vers le XII ème siècle, et durant près de 2 siècles d’occupation, le conquérant Anglais commerça continuellement avec le Port de céréales, de vins, de Cognac et de volailles qui étaient de MARANS, et , le commerce avec l’ANGLETERRE ne devait pratiquement pas cesser au cours des âges qui suivirent.
Or, de tous les temps, les navires embarquèrent à bord, de la volaille pour avoir de la nourriture fraîche et des oeufs. Les navires Anglais relâchant sur MARANS, ne firent pas exception à cet usage de navigation, d’autant plus, que durant les « plats vents » immobilisant les navires, les Anglais étaient fanatiques de combats de coqs pour distraire les marins sur le pont. La volaille et les coqs restant à l’arrivée des navires, étaient débarqués et remplacés par des sujets pris sur place. C’est ainsi que nos poules régionales firent connaissance avec des coqs grands combattants Anglais, débarqués et que cette région fut le berceau et le fief de notre geline connue d’abord sous le nom de MARANDAISE, puis de MARANS.
Mais il fallut attendre 1880 pour qu’elle commençât à connaître une réputation considérable, due à la rivalité entre 2 frères marchands de volailles à LONDRES.
L’un d’eux était l’un des plus importants vendeurs d’œufs blancs de RUSSIE, alors le plus grand pays producteur d’EUROPE. Son frère venant souvent se ravitailler à LA ROCHELLE et à MARANS, eut l’idée de concurrencer le commerce de l’œuf blanc par les OEUFS ROUX DE MARANS, PLUS GROS ET PLUS FRAIS.
MARANS-CLUB DE FRANCE http://www.marans.eu/
D’autres informations
La Poule de Marans
La Barbecanne
Rive droite de la Sevre
17230 Marans
France
- Youvetsi, Recette grecque de l’agneau de Pâques aux pates kritharakia - Mar 30, 2015
- La Marans, une des meilleures gelines Françaises, des oeufs sublimes - Août 11, 2014
- Clos Uroulat Jurançon : grands vins de Jurançon - Juil 5, 2014