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Randonnée cyclo en montagne des Hautes Alpes à la Drôme provençale

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Une cyclo rando dans les Alpes, à la découverte de la Drôme provençale… Du col de Cabre, à Valdrome et au col de Rossas, de la Charce au col de Tourettes, avant d’arriver à Savournon… Un itinéraire plaisant et un vrai régal pour les amateurs de randonnées en montagne…

Col de Cabre – photo : www.montagnebellevue.com

Ça fait bien longtemps que je n’ai plus raconté mes sorties. C’est vrai qu’elles sont moins nombreuses, c’est vrai aussi que j’emporte moins systématiquement mon appareil photo, et… j’ai franchement beaucoup, beaucoup moins de temps.

Mais voici de quoi revenir un peu sur les habitudes prises par le passé. Pas de photos, mais un itinéraire et un simple partage. Hier je suis allé faire une excursion dans des lieux où je n’étais encore jamais allé. 120km, dénivelé positif cumulé de +de 1600m, mais ça valait le coup.


Afficher Un saut dans la Drôme provençale sur une carte plus grande
Afficher Un saut dans la Drôme provençale sur une carte plus grande

Au départ de Veynes (Hautes-Alpes) à 8h, je suis allé prendre le col de Cabre que je n’avais jamais grimpé à vélo. Montée de 6km pas très difficile à partir de La Beaume, jusqu’à une altitude de 1180m.

Le col de Cabre

Le col est superbe dans les deux sens. En provenance de la Drôme et du pays de Die, une fois arrivé au col par une route qui serpente relativement doucement, on a un immense espace ouvert et la vue porte aisément au-delà d’Aspres-sur-Buëch. A l’inverse, quand dans mon cas on arrive des Hautes-Alpes, la route (large) est souvent bordée d’arbres et on profite des grandes lignes droites pour observer les flancs de montagne et la vallée, superbes. La descente est un vrai régal, malgré le fait que vers le bas la route est en cours de réfection et qu’elle soit très dangereuse pour les cyclistes. Prudence donc, d’ici au mois de juillet…

Jusqu’à Valdrôme et le col de Rossas

La fin du Col de Cabre est signifiée par l’arrivée du village de Beaurières, qui marque l’arrivée dans la haute vallée. On fait 2-3 kilomètres dans un fond de vallée qui n’a pas encore eu le soleil et ça vous réveille en un rien de temps… Peu de temps après, on prend vers la gauche en direction de Valdrôme, une station « été/hiver » comme on dit dans le jargon touristique… ;-) Pour s’y rendre, on circule dans un large gorge où le torrent qui coule au fond n’est autre que… La Drôme. La première partie de cette nous rappelle qu’on est bien en montagne : route encaissée au fond, de temps à autre grosses pierres égarées sur la route…

Une fois à Valdrome, il y a 3 options : aller vers la station, aller vers le village, ou aller en direction de St-Dizier en Diois via le col de Rossas. Choix de la 3ème option…

La température commence à être chaude, et le début du col rend un peu inquiet. Mais à tord. Comme pour le col de Cabre, le col de Rossas se monte calmement, jusqu’à 1150m. J’en profite pour lancer un message à la DDE de la Drôme : à partir de l’altitude 1000m les bornes kilométriques indiquent une altitude de 1100m ! Heureusement, je ne quitte plus mon altimètre qui lui m’a bien renseigné et m’a éviter de jeter toutes mes forces dans les pseudo « derniers 50m » de dénivelés !

Une fois le col passé, on est tranquille pour un bout de temps. C’est bien pour les jambes, et ce sera bien aussi pour les yeux.

Du col de Rossas à La Charce

Depuis Valdrôme, on a croisé peut-être 10 maison. Et c’était beaaauuucoup. La descente depuis le col de Rossas est tout d’abord jolie : on est sur un de plateau d’altitude, et à cette époque de l’année la nature est encore à sa plus belle période.

Puis, après St-Dizier en Diois (qu’on ne traverse pas), la route redevient typiquement montagneuse. L’endroit est tellement, tellement isolé… il y a peu de traces de l’homme jusqu’au retour sur la route D61 qui rejoint Nyons. Pas un espace cultivé, pas un espace où on trouve de l’élevage. L’homme n’est pas là, mais il n’y a pas non plus la moindre trace de son activité…

Brrr… il ne faut pas passer par ici tout seul sur un vélo !

Paysage montagneux, isolement… et beauté du paysage, que l’on n’oublie pas malgré tout. Cette « traversée » vous laisse un joli souvenir…

L’arrivée à La Charce se fait tout en descente. A l’entrée du village, un panneau vous souhaite la bienvenue en Drôme Provençale. Le village est tout en vieilles pierres. Je n’ai pas pu me retenir d’entrer à l’intérieur par curiosité, et forcément je n’ai pas été déçu. Faites-en autant, quelques fontaines accueillantes s’y trouvent aussi…

De La Charce au Col des Tourettes

A La Charce : direction Montmorin. On retrouve une route paisible qui monte légèrement. L’ambiance change complètement. Même si on est dans une grande vallée et que l’on est entouré de sommets, l’ambiance est moins « tourmentée ». C’est un petit moment de pause jusqu’à Montmorin. Là aussi on observe les jolies maisons en vieilles pierres.

A la sortie de Montmorin, c’est fini de rire. Il faut grimper le col des Tourettes. Avec ses 300m de dénivelé à passer, ce col n’a rien d’impressionnant sur le papier, mais… il est inhabituel. Mais ça je ne le sais pas encore et je profite d’une tournée de pâtes (ouf !) chez Hubert.

A la sortie du village, ça monte bien raide dès le départ, et bien pendant 1km. De quoi casser les jambes et le moral après les 10 kilomètres précédent, très « zen ».

Puis ô surprise, la route redescend sur 200-300m de longueur. Ah ? Bon, soit…

On est un peu perdu sur ce rythme inhabituel et la pente dans le sens de la montée vient de nouveau. Et là, on est un peu perdu, et on ne sent pas forcément que ça monte pour de vrai même si ça n’a plus rien à voir avec le démarrage du col.

Les lacets aidant, on a le temps de voir arriver le passage au col. Quand on ne le connaît pas, ça paraît interminable… bref : le col des Tourettes se passe, mais pas sans douleur. C’est un vrai col.

…et retour par Serres et Savournon

La descente du col des Tourettes permet une longue descente jusqu’à Serres. Là, pour éviter la circulation sur l’axe principal du Buëch, on fait 3km sur la D1075 pour aller en direction de Savournon et rejoindre Veynes « par l’intérieur ».

Après les kilomètres accumulés (environ 100km  au niveau de Savournon) et la longue descente depuis le col des Tourettes, la moindre remontée commence à faire chauffer les jambes. Pas encore à l’agonie au col de la Croix (bien que pas loin), il reste encore un peu de jus pour rallier Veynes via Chabestan et Oze.

Jolie sortie pour la première journée de l’année avec une température chaude. Pleine de nouveautés, elle laissera de nombreux souvenirs.

Et pendant ce temps là, je continue de m’entraîner pour les 6 jours cyclo de Vars 2010 …

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