Je découvre la destination de San Vito, accessible depuis Ciudad Neilly (une trentaine de kilomètres de la frontière et bien desservie) dans les montagnes de Coto Frus, la ville est à environ 1000 mètres d’altitude, présente un climat agréable, n’a que peu de touristes…
Venant du Panama j’entre au Costa Rica, puisque c’est de la qu’en fin de semaine je dois repartir sur Paris.
J’ai prévu de passer deux jours autour de la capitale du CR, peut-être un de plus vers Santa Maria de Dota dans la zone d’appellation Terrazu, une des adresses les plus importantes pour le café au CR, mais je ne désire pas passer ce lundi en bord d’océan, avec le climat tropical lourd qui va avec et que je ne supporte pas.
Avec Corcovado vient en outre aussi le même problème de climat tropical .
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Les montagnes
Vous allez me répondre tous en cœur : La Talamanque.
Certes.
Je découvre cependant la destination de San Vito, accessible depuis Ciudad Neilly (une trentaine de kilomètres de la frontière et bien desservie) dans les montagnes de Coto Frus, la ville est à environ 1000 mètres d’altitude, présente un climat agréable, n’a que peu de touristes, et de plus (cerise sur le gâteau, d’où mon titre) offre une possibilité de repartir vers San Jose par la vallée de Coto Cruz, toujours en altitude donc.
Y aller
Depuis Ciudad Neilly, les 35 kilomètres ne sont pas facile à faire, le bus met deux heures.
A quelque chose malheur est bon :
Le début de la montée est particulièrement superbe, les épingles à cheveux à flanc de coteau permettant de superbes vues sur Ciudad Neilly que l’on quitte, et également sur la bande côtière plate derrière. L’éclairage est magnifique avec une ‘fin de soleil’ passant parfois sous les lourds nuages et éclairant de façon différente certaines zones.
Le bus n’en n’a que faire, et préfère brouter les épingles. Quelques bananiers donnent une touche encore plus tropicale à la montée surtout dans certains virages.
Mais, bon, tant qu’on ne se banane pas..
L’arrivée de nuit n’est en revanche rien moins que non spectaculaire, d’autant que la ville elle-même est quelconque, n’exhibe pas de joli monument, qu’il n’y a qu’une rue principale, et que à presque 9h00 du soir, le ticos est devant son poste de télévision (Ce n’est pas la France, hein ?).
Hôtellerie et restaurant
Gros point faible, il n’y a rien de bien.
Non non, j’ai passé deux journées complètes ici et je maintiens :
J’ai utilisé (je ne peux guère dire fréquenté) l’hôtel Rino (8 300 colones la nuit, soit 17 dollars ou 12 euros au cours de mai 2008) mais les chambres sont sans vues, bien que proprettes, et l’hotelier argue de ce que ma carte Amex est invalide (pourtant utilisée la veille avec succès puis le lendemain) puis ma carte visa non acceptée pour me faire payer cash.
A 9h30 du soir dans un pays que je ne connais pas avec une langue que je maitrise moyennement, je ne le sentais pas.
Le seul hébergement valide, que j’ignorais en arrivant, sinon ça eut été mon choix évident, c’est 6 kilomètres avant d’arriver à San Vito, au Jardin botanique Winston.
Les cabinas sont plus chères certes (65 dollars la nuit, soit 45 euros) mais avec vue magnifique sur le parc, qui ressemble à de la forêt tropicale, au plus près des nombreux animaux (agoutis, oiseaux nombreux, serpents), bref un point idéal pour celui qui aime la nature.
Si vous tentez de sortir de ce monde enchanté du gallo pinto (c’est risqué), il y a deux pizzerias sans intérêt, un >restaurante nuevo< qui fait théoriquement dans le chinois, mais en pratique vend du gallo pinto (3 500 colones avec un Fanta ou une bière, c’est donc pareil qu’ailleurs dans un cadre trop grand pour être sympathique)
A voir, visiter
La ville elle-même n’a pas grand-chose qu’un bel environnement à proposer. Aucun musée, aucun monument donc, mais c’est normal puisqu’elle n’a guère plus de 50 ans d’âge.
Est-ce que tout mes lecteurs de moins de cinquante ans possèdent un musée, hein ? (hein !)
Pour ma part, j’y retournerai volontiers pour son mini-tremblement de terre et ses serpents.
Les repas pris sur place sont chers (12 dollars soit 8 euros) pour une qualité à mon avis moindre que le gallo pinto traditionnel que je viens de critiquer (ce repas à l’américaine avec des mets sans intérêt me semble à l’encontre de ce que l’on pourrait attendre d’un restaurant de parc national, lequel emploie qui plus est beaucoup de monde à la cuisine) mais vous êtes servi sur une sorte de balcon avec une vue magnifique.
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Facilité sur place
J’attire votre attention sur le fait que ces cafés chers pour les costariciens ont un débit bien moindre, et que vous prenez donc des risques à l’acheter en supermarché sous forme moulu.
Si vous ne trouvez pas votre bonheur chez l’un allez chez l’autre, il y en a trois.
ici, aucune qualité.
Une boutique de vente d’artisanat local est parait-il de bonne qualité, mais elle est à deux kilomètres de la ville en direction du parc botanique, et avec des horaires bizarres. J’y suis allé mais n’ai pu la visiter.
A part d’y arriver avec une grenade dégoupillée, je ne sais pas ce qui pourrait les faire s’activer.
Paquet de 2 kilogrammes pour ‘Europe = 20 dollars.
Bon, j’en ai profité pour aller chez le coiffeur (Peliqueria)
Ma conclusion
Une étape intéressante si on zappe les hôtels en ville pour la cabine au Parc Botanique.