Aller au contenu

Timisoara, ville multiculturelle et multiethnique, capitale du Banat

timisoara

Votre séjour en Croatie est unique ; notre expertise l’est aussi! Pour mieux préparer vos vacances, consultez le guide voyage Croatie et téléchargez les Ebooks gratuits : conseils pratiques, idées de visites et bonnes adresses.  

 

Timisoara est l’une des principales villes de Roumanie. Timisoara est la capitale du Banat, une région de l’Ouest de la Roumaine. Elle se caractérise comme ville multiculturelle et multiethnique.


En novembre 1884, Timisoara – chef-lieu du département de Timis, dans la province du Banat – devenait la première ville européenne à utiliser l’électricité pour éclairer ses rues. Un siècle plus tard, en 1989, c’était toujours à Timisoara que la révolution anticommuniste éclatait en Roumanie.

Timisoara roumanie

Attestée dans les documents au 13e siècle, Timisoara est un creuset de plusieurs communautés ethniques, hongroise, allemande, serbe, bulgare, ukrainienne, juive et slovaque. C’est ce qui explique d’ailleurs pourquoi cette ville est devenue, le long des années, un important centre multiculturel. De nombreux programmes ciblés permettent aux touristes de découvrir toutes les beautés de cette cité pas comme les autres, comme nous l’explique Georgică Cornu, président de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Timişoara: «Notre ville peut sans aucun doute rivaliser avec Sibiu, qui a été déclarée capitale culturelle européenne en 2007. Et ce grâce à ses innombrables monuments historiques, dont l’importance architectonique est extraordinaire. Le Conseil départemental a mis au point un trajet intitulé Art Déco, parce que Timisoara abonde en bâtiments dont l’architecture relève de ce courant. S’y ajoutent aussi ceux en style baroque, dû à l’influence allemande, ainsi que ceux en style roumain traditionnel».

Le Palais de l’ancienne préfecture, connu aussi sous le nom de Palais baroque, compte parmi les monuments les plus représentatifs de la ville. A présent, il abrite le Musée d’Art. Vieux de 260 ans, le palais accueille des événements temporaires et des expositions permanentes. Le musée est ouvert de mardi à dimanche, entre 10 heures du matin et 18 heures de l’après-midi. L’occasion pour le visiteur, de découvrir, contre une somme modique, le billet d’entrée dépassant de très peu un euro, d’importants ouvrages d’art roumains et européens.

Le directeur de l’Institution, Marcel Tolcea explique: «Le musée d’Art c’est plus qu’un bâtiment, bien que le Palais baroque, de la Place de l’Union, soit, de l’avis de nombreux spécialistes, un des plus beaux bâtiments de Roumanie. A présent, nous collaborons avec le musée Brukenthal de Sibiu, le musée national de Cluj, le musée de Deva, le musée national d’Art de Roumanie et le musée du Paysan roumain de Bucarest. Nous avons aussi établi des collaborations avec des institutions européennes réputées, pour différentes collections depuis Salvador Dali jusqu’à Rembrandt, depuis des noms célèbres de la Renaissance européenne des 16 – 18e siècles, jusqu’à l’époque contemporaine. Nous coopérons aussi avec les centres culturels allemand et français, avec lesquels nous organisons chaque année des expositions et des vernissages qui sont déjà devenus une tradition».

Une fois à Timisoara, ce serait dommage pour tout passionné d’art de ne pas faire la connaissance de Janos Szekernyes, président de la filiale de l’Union des plasticiens de Roumanie. Pourquoi Timisoara est-elle une destination culturelle incontournable? Ecoutons sa réponse: «Notre ville arrive 4e au pays, pour ce qui du nombre d’artistes, après les grands centres culturels de Bucarest, Cluj et Iasi. N’empêche. Timisoara se classe parmi les premiers grâce à sa valeur artistique. Cette place de choix, elle la doit aussi à ce groupe de jeunes artistes qui s’y est établi dans les années ’60 – ’70 et qui s’est alors engagé dans le soutien et la promotion de l’art de la nouvelle avant-garde. C’est une tendance qui s’est maintenue même durant les années les plus dures du réalisme socialiste. C’est de ce fait que Timisoara est devenu un centre de l’avant-garde, gagnant une reconnaissance nationale, voire internationale ».


Expositions à ventes, individuelles et de groupe, toutes les deux semaines, c’est ce que propose l’Union des Plasticiens de Timisoara à tous ceux qui souhaitent profiter d’une vie culturelle riche et variée.

La musique est elle aussi très bien représentée, à Timisoara, la Philharmonie Banatul étant en ce sens une destination à ne pas rater. Son directeur, Ioan Coriolan Gârboni, estime que la musique classique ne s’adresse pas à un groupe élitiste. D’après certains, organiser des concerts dans des endroits inédits est plutôt une stratégie ingénieuse de marketing. Cependant, le principal objectif d’une telle initiative serait de rendre la musique classique accessible au plus grand nombre. «De tels concerts, on en a donné même sur la rivière de Bega. Il y a eu des sirènes, des gondoles, le tout sous les regards admiratifs de 8 mille spectateurs. On y a même interprété «Les vagues du Danube» de Iosif Ivanovici, qui est né à Timisoara et qui est l’auteur de la valse la plus connue au monde, que les gens attribuent assez souvent à Strauss. Nous avons aussi donné des concerts à l’aéroport. Ce fut une Carmina Burana incroyable, avec des avions, et des motards et de la poésie médiévale. Un autre concert s’est tenu sur été un chantier, où les musiciens se sont servi de différents outils, du manche des pelles, par exemple, pour interpréter leur musique. Le dernier concert a marqué une première mondiale. Ce fut un concert de musique religieuse dans un monastère orthodoxe. Il remporta un succès monstre, la soirée ayant été vraiment magique. »
timisoara concert
Timisoara est la seule ville du pays où les concerts dans les grottes sont déjà une tradition, l’accès du public y étant gratuit. Des spectateurs d’Israël, d’Amérique, du Canada, de Hongrie ou d’Autriche y déferlent chaque année, au mois d’octobre. On ne saurait oublier les différents clubs et cafés-bars locaux qui accueillent non seulement des concerts mais aussi des spectacles d’improvisation comique.

Voilà donc autant de repères d’une ville multiculturelle qui parvient chaque année à surprendre ses visiteurs. Fait confirmé d’ailleurs par le maire de Timisoara, Gheorghe Ciuhandu: « Je suis ravi qu’on m’ait donné la possibilité de convier tout le monde à venir à Timisoara et en Roumanie en général. Notre ville est d’accès facile, par voie aérienne ou routière. L’occasion pour les visiteurs de découvrir un endroit multiculturel et multiethnique. Une ville chargée d’histoire dans un contexte européen qui s’attache à devenir, à l’horizon 2020, capitale culturelle européenne. N’hésitez donc pas à découvrir Timisoara et la province historique du Banat dans son ensemble ».

aut. : Daniel Onea ; trad. : Alexandra Pop

Radio Romania International
Étiquettes:

1 commentaire pour “Timisoara, ville multiculturelle et multiethnique, capitale du Banat”

  1. Retour de ping : Budapest - Szeged - Timisoara - Bucarest 14 jours ⋆ capvoyages %

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

 

  1. Accueil
  2. /
  3. Derniers articles
  4. /
  5. ROUMANIE
  6. /
  7. Banat - Crisana
  8. /
  9. Timisoara, ville multiculturelle et multiethnique, capitale du Banat