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Vivre en Hongrie ; quelques petites choses à savoir sur les Hongrois

poupées hongroises

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hongrie1Les Hongrois ont une façon un peu particulière de se saluer : ils se serrent vigoureusement la main, se regardent droit dans les yeux, et se présentent par leur nom puis leur prénom. Exemple, moi je dirais : « Debuda Léo vagyok (je suis) » Mais je ne sais pas encore dans quel ordre ça doit se faire : est-ce à moi de commencer ? dois-je attendre que l’autre le fasse ? Et après on peut rajouter « nagyon örülök », ce qui veut dire « je suis bien content ».

– comme la Hongrie est un petit pays, il arrive souvent que des personnes qui se voient pour la première fois aient au moins une connaissance commune. On s’aperçoit que les Hongrois vivent dans un réseau de relations beaucoup plus serré que le nôtre, en France …

– l’autre jour, je me suis dit que la démocratie hongroise n’était pas si éloignée de la démocratie malgache, qu’il m’a été donné d’observer pendant 5 ans. Dans les deux cas, il s’agit d’un modèle imposé (d’ailleurs il n’en existe plus d’autre n’est-ce pas ?) à des populations qui n’étaient pas prêtes pour le vivre : Madagascar avec l’indépendance, la Hongrie avec le « changement ».  Bien sûr les situations et les histoires sont complètement différentes mais dans les 2 cas, on assiste à des effets identiques : un fossé énorme entre les riches et les pauvres, une lutte féroce pour s’emparer du pouvoir et de la richesse, sans aucun souci du bien public, la démocratie étant perçue avant tout comme l’opportunité offerte à chacun, s’il est assez dur et assez malin, de marcher sur la tête des autres en s’en mettant plein les poches ! Et le pire, c’est que c’est clair et accepté par chacun !

Ce que la langue hongroise peut révéler des hongrois

– le hongrois fait partie des langues dites « agglutinantes » selon certains, « agglutinatives » selon d’autres. C’est-à-dire que sur un mot donné on peut en agglutiner, en « empiler » d’autres, ayant un sens propre ou pas (quelquefois ils servent seulement à indiquer la fonction du mot dans la phrase).
Quelques exemples :
1) « kéz » veut dire « main » ; « kézbesít » veut dire « remettre en mains » ; « kézbesítetlen » veut dire « en souffrance », mot à mot « sans remise en mains »
2) « fagy » (prononcer « fadj ») veut dire « gel » et « fagylalttölcsér » (imprononçable de toutes façons) signifie « cornet », à glace probablement
3) « bör » (prononcer beueur, parce que pour l’écrire il faudrait deux traits longs normalement, et pas deux points courts, mais là je ne les ai pas, ce qui fait enrager Ma Douce) veut dire « peau » et « börviszketegség » … « démangeaison » : convaincu-e ?
4) un dernier pour illustrer les suffixes : « születés », c’est la naissance et « születésnap » le jour de la naissance, soit l’anniversaire. OK … assez normal jusque là. Là où ça devient intéressant, c’est quand on demande à quelqu’un ce qu’il veut pour son anniversaire : « Mit kérsz születésnapodra ? », od = ton, ra = pour, c’est pas compliqué quand même !

  • en hongrois, expliquer se dit « magyaráz », c’est-à-dire parler en bon hongrois. C’est un peu comme si, au lieu du verbe expliquer, on employait, je sais pas moi, « franciquer » par exemple.
  • en hongrois, le verbe « avoir » n’existe pas ! (Plutôt sympathique, me direz-vous …) Vérifiez dans votre dictionnaire français-magyar favori, et vous trouverez avoir : Il a van . Mais « Van » veut dire « il est », « il existe ». Pour dire « j’ai une maison », le Hongrois dit : « Egy hazam van » soit « une maison à moi existe ». Je me demande si cela change quelque chose au « sentiment de propriété » … cela implique-t-il une distanciation, ou au contraire une fusion possessive ?

D’autres faits, moins connus :
– sur des vitrines de boutiques, sur des murs de salon, j’ai vu des cartes de la Grande Hongrie, celle d’avant le traité du Trianon, le 4 juin 1920
– quand j’ai demandé à Krisztina, la jeune femme à qui je donne des cours de français, de me citer 3 dates importantes pour elle, elle a répondu :
1) le 15 mars 1848, début du soulèvement contre la domination autrichienne
2) le 23 octobre 1956, début du soulèvement contre la domination soviétique
3) plus classiquement : son anniversaire
Je me suis demandé ce qu’aurait répondu une Française de 25 ans : aurait-elle parlé du 14 juillet 1789 ?
– à Budapest, pas mal de Hongrois sont contraints de vivre dans des appartements assez petits, mais hauts de plafond. Du coup, ils installent les lits à mi-hauteur sur des « galeries », ce que nous on appelle des mezzanines

  • dans la cuisine hongroise, il existe plusieurs plats traditionnels, et très consommés, formés de couches empilées les unes sur les autres (cf le fameux « gâteau Gerbaud » !)
  • quand tous les horaires de bus et de trams ont changé, un beau jour, on a pu lire pendant des semaines les anciens horaires à côté des nouveaux
  • à l’hippodrome de Budapest (cf l’article intitulé »Un dimanche aux courses ») les nouvelles tribunes voisinent avec les anciennes, qui avaient été construites quelques mètres en retrait
  • un trousseau hongrois normalement constitué compte au minimum 6 ou 7 clefs

– un matin, comme nous sortions pour aller travailler, nous fûmes étonnés de trouver au coin de la rue tout un tas d’ambulances, voitures de police, etc … Ma Douce me dit qu’il y avait un mort allongé sur le trottoir, mais je ne le vis pas. Quand, mon cours fini, je repassai par là une heure et demie plus tard, le mort était toujours là, bien enveloppé dans un plastique noir d’où ses chaussures dépassaient, bien rangé au bord du trottoir. Les voitures clignotantes avaient disparu mais dans une entrée d’immeuble, deux flics à chapka rigolaient doucement …
– en hongrois, les genres « féminin » ou « masculin » n’existent pas ! Bien sût il y a des mots pour dire « femme » (nő) ou pour désigner tout autre élément du sexe féminin, mais pour dire « il » ou « elle », c’est le même mot : ő (à prononcer comme des « oeufs » mais un peu allongé). Et le soleil n’est ni masculin, ni féminin, il est, tout simplement !

Alors … convaincu(e)(s) ???


Les mots-clés de l’histoire et de la vie quotidienne en Hongrie

Voyons voir donc quelques mots ou notions qui sont chers aux Hongrois…

Ils sont issus d’un dictionnaire « La Hongrie et les Hongrois » d’Istvan Bart, donc, et forcément une lecture pas facile quand on ne sait pas exactement ce qu’on veut chercher ! Quelles portes choisir pour « entrer » dans une culture, et surtout comment se nomment-elles … puisque tous les mots dudit dictionnaire sont des mots hongrois ? La solution est bien sûr de picorer d’un  mot à  l’autre, en s’aidant des quelques connaissances que l’on a déjà. On est encouragé par le fait qu’il y a souvent un ou plusieurs renvois dans un article. Pour un peu on se croirait sur le ouèbe ! Voici quelques-unes de mes découvertes.

A peu près au milieu (page 94) je suis tombé sur :

köztársaság, république : l’actuelle république de Hongrie, établie en1989, est la troisième dans l’histoire du pays. La première fut déclarée pendant la révolution de 1918 (–>forradalom, 1918) et la seconde en 1946… la République de 1918 fut suivie six mois plus tard de la République des Conseils ( –>Tanácsköztársaság) et la république de 1946 fut renversée trois ans plus tard par la didacture dite République du peuple. Entre les deux  républiques, il y a eu une monarchie sans roi avec Miklós Horthy (le dernier amiral de la marine austro-hongroise) comme chef de l’Etat, assumant la fonction de Gouverneur.

Voilà, je vous ai recopié (presque) tout l’article pour que vous vous fassiez une idée. Comme vous voyez, c’est simple (peut-être trop ?), clair, et il y a deux renvois pour le même article. Pour ceux que l’histoire intéresse … et j’en fais d’ailleurs partie, surtout en ce qui concerne la Hongrie, où elle semble avoir tant d’importance !

Le mot forradalom, révolution, par exemple, qui désigne celles de 1848, de 1918 et de 1956, est une bonne « entrée » dans la mentalité hongroise …

Mais allons à :

kiskapu, petit portail : deux portails s’ouvrent sur les cours des maisons villageoises, l’un, haut et large, pour les carrioles, (« le grand portail »), l’autre, plus étroit et plus bas, pour les piétons (« le petit portail »). C’est la source de la sagesse populaire selon laquelle, à proximité de tout « grand portail » légal, il doit y avoir un « petit portail » correspondant par lequel, grâce à un avocat habile ou à des relations, on peut passer quand le »grand portail » n’est pas praticable. Ainsi, dénicher un « petit portail » dans la loi … n’est pas considéré comme une irrégularité mais comme une chance.

Et il faut bien dire également que ce genre de pratique a été fortement encouragé par le système socialiste où la recherche de passe-droit était devenu un sport national et quasiment obligatoire !

et terminons avec un verre de :

pálinka, eau-de-vie : quand vient l’automne, dans (presque) toutes les maisons de (presque) tous les villages de Hongrie, quelques litres d’eau-de-vie maison sont distillés, pour lesquels des taxes sont payées ou non. C’est l’élément incontournable d’un accueil chaleureux. On a plaisir à la boire par un froid matin d’hiver ou à la prendre pour une rage de dents ou des maux de ventre et ses grandes qualités antiseptiques sont très appréciées. Le type le plus courant, ironiquement appelé kerítésszaggató (« briseur de clôtures »), est composé de toutes sortes de fruits tombés des arbres … Il existe un dicton selon lequel  » le paysan boit de la pálinka le matin, l’homme du monde le midi et l’idiot la nuit ».

Ajoutons que les « vrais hommes » (comme mon beau-père) boivent leur petit verre de pálinka en une seule  fois, en rejetant violemment la tête en arrière. Pour ma part, je me contente de siroter, en arrondissant des yeux admiratifs.

kadarka vin rouge léger de couleur claire (notre piquette, quoi !) produit non pas dans les régions traditionnellement viticoles (c’est bien ce que je disais !) mais principalement dans la Grande Plaine –> Alföld (ah … la Grande Plaine, vous connaissez ? on va y revenir …) Il est appelé « vin de sable » à cause de la terre sur laquelle il est cultivé. On l’utilise pour confectionner des « giclées » –> fröccs (ben voyons!) qui ne seraient pas aussi agréables avec un vin plus lourd.

Alföld littéralement bas pays. Là, je dois dire que l’auteur du dictionnaire est un peu dur. Après une localisation géographique de bon aloi, il énonce toute une série de clichés, du moins c’est ainsi qu’il les appelle : « paysage romantique », « où souffle un vent de liberté infinie », « le petit hameau avec le nid et le couple de cigognes ». Il concède néanmoins pour finir que « le caractère des habitants […] diffère considérablement de ceux de la Transdanubie —> Dunántúl où la densité de population est nettement supérieure.

Evidemment il y a du vrai et l’on tente bien d’exploiter ce qui pourrait être un atout touristique, tout en conservant les coutumes. Comme en Camargue, par exemple … Mais ici les gardians —> csikósont de longs fouets et les bestiaux de sacrées longues cornes ! J’y suis allé : des ciels magnifiques, une nuit improbable dans une tanya, où nous fûmes reçus par un ours, et où il nous fallut ensuite escalader le lit pour dormir …, et comment ne pas penser à Petőfi dont l’ombre se déplace, tel un nuage poussé par le vent …?

fröccs, (essayez de prononcer « frrreueutchtch » …) Comme vous l’avez deviné, il s’agit d’une onomatopée, où le son dit le sens … Apparemment c’est une coutume austro-hongroise (mais j’ai vu ça à Venise aussi) que d’ajouter de l’eau gazeuse à du vin léger, blanc ou rouge, et plus pour se désaltérer. Il existe différentes variétés suivant les proportions de vin et d’eau : la petite giclée, la grande, le long pas … et le concierge !

Parmi les autres références dignes d’intérêt de « La Hongrie et les Hongrois », dictionnaire abrégé des faits et des croyances, des mythes et des coutumes, par Istvan Bart, publié aux éditions Corvina en 2008 … voilà … voilà ..

Chapeaux des petits hussards

le hussard ! ça vous dit quelque chose, non ? le hussard, symbole de virilité, voire de machisme, ne dit-on pas  » à la hussarde », c’est à dire, d’après mon Petit Robert, « brutalement, sans retenue ni délicatesse » ?

Hussards hongrois

D’après Wikipédia le mot huszár viendrait de « husz » qui veut dire « vingt » en hongrois, parce qu’au temps de la guerre contre les Turcs chaque village devait fournir un homme équipé pour vingt manses de terre, et de « ar » qui veut dire « payer ». Mais le mot existe dans chaque langue européenne, ce qui démontre le succès remporté à la fois par la tenue et les méthodes de combat de ces soldats très souvent mercenaires. D’ailleurs une autre origine possible du mot (signalée dans Wiktionary cette fois) est le serbe « gusar » qui veut dire « bandit, pirate » … N’a-t-on pas dit aussi « vivre à la hussarde », c’est à dire de pillage ?

Mais en Hongrie, point de doute, le « hussard » est une gloire nationale ! Et dans beaucoup de festivités on trouve aussi bien des petits hussards :

Et après les Hussards, soyons fous, … les Tziganes ou cigányok !!!

D’après le petit ouvrage auquel je me réfère, les Tsiganes vivent en Hongrie depuis le Moyen Age, et c’est au 18ème siècle qu’apparaît la figure du « Tsigane musicien », que l’on peut encore trouver aujourd’hui dans quelques lieux publics réservés aux touristes. Ceci dit, il nous est arrivé un matin très tôt de croiser une charrette surchargée de musiciens et de chanteurs braillards et souriants, qui revenaient probablement d’une noce dans le voisinage ! D’ailleurs ne dit-on pas cigányozá(« jouer au Tsigane ») pour s’amuser, faire la fête dans un restaurant, chanter des chansons populaires, …? L’image du Tsigane est donc pour le moins ambiguë : si elle a gardé cet aspect romantique de liberté sauvage et non apprivoisée, la représentation actuelle évoque plutôt la misère et la criminalité. Les Tsiganes sont devenus des « suspects au teint basané » selon le langage policier politiquement correct et l’expression « C’est parti sur le chemin des Tsiganes » signifie tout simplement qu’on a avalé de travers !

D’ailleurs, si vous voulez mieux comprendre la façon dont les Tsiganes ont vécu cette décadence sociale, en particulier au « beau temps » du communisme intégral, je ne peux que vous conseiller la lecture d’un livre de Béla Osztojkán, intitulé « Jóska Atyin n’aura personne pour le lui rendre » et édité chez Fayard en 2008. C’est tout bonnement un ouvrage fantastique !!!

Mais je voulais vous parler d’autre chose aussi … En Hongrie existe une coutume appelée « lomtalanitás« , et qui consiste, quartier par quartier, à se débarrasser de tous les encombrants en les empilant devant sa porte sur le trottoir. Et c’est jour (ou nuit) de grande réjouissance pour les Tsiganes, ces rois de la débrouille et du recyclage ! Des brigades entières se répandent dans la ville, cherchant à repérer les tas les plus intéressants, qu’elles s’empressent de s’approprier en campant dessus, l’air farouche, jusqu’à ce qu’une succession de va-et-vient avec fourgonnette, remorque ou même poussette les fasse disparaître peu à peu …

Budapest ciganyok récupération des tziganes hongrois la nuit

vers 4 heures du matin, la récup’ bat son plein !!!

Enfin, élevons-nous jusqu’à la sacro-sainte figure du « travailleur » ou munká! C’est pour lui que la grandiose révolution a déroulé son tapis sanglant, c’est à lui que tout le pouvoir a été théoriquement remis. En réalité les travailleurs hongrois, dont la majorité était des paysans chassés de leurs terres dans les années cinquante, durent s’entasser dans les lakótelep (quartiers d’habitation équivalant à nos « cités ») en particulier pour échapper aux nouvelles coopératives de producteurs. Ils n’avaient pas de syndicat indépendant malgré le fait que le Parti, qui avait regagné le pouvoir après la révolution de 1956, essayât de gagner leur faveur, le plus souvent par la terreur… Leur situation était caractérisée par le taux de mortalité terriblement élevé des hommes d’âge moyen travaillant en ville, et qui se tuaient littéralement au travail !

Il n’empêche, l’image du munkáétait belle, était forte …

Budapest Munkas Façade avec une sculpture de travailleur

Pour finir, un peu d’histoire …

Millenium, a. Millénaire, le. Celui de 1896, bien sûr, qui célébrait le 1000ème anniversaire de la conquête de la Hongrie (ah si vous saviez ! quelle histoire !). Tous les Hongrois savent de quoi il s’agit car c’est le souvenir d’une époque prospère, où tous les espoirs étaient encore permis … On fit moult célébrations, moult expositions et moult démolitions et constructions, en particulier à Budapest, un peu à la Haussmann …

Je crois en définitive que la Hongrie en général, et Budapest en particulier, sont assez peu connus en France (et même ailleurs peut-être ?) et, après seulement quelques  semaines de séjour ici, je peux déjà vous dire que c’est fichtrement dommage !
Donc, si vous êtes intéressé-e par la situation actuelle et le devenir d’un ancien “pays de l’Est”, n’hésitez pas à venir faire un tour de temps en temps sur mon blog, que j’essaierai d’alimenter du mieux que je pourrai.

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3 commentaires sur “Vivre en Hongrie ; quelques petites choses à savoir sur les Hongrois”

  1. Bonjour,

    J’ai vécu 21 ans à Budapest et je suis bien contente d’en être enfin partie.
    J’ai tout fait pour m’intégrer (je ne suis pas du tout l’expat typique), mais sans succès. Je me suis toujours sentie étrangère. De plus, la vie y est très difficile, les salaires sont très bas par exemple. L’ambiance générale s’est énormément dégradée depuis 10 ans.

    Bon courage à vous !

  2. Je savais qu’il ne faisait pas bon être tzigane en Hongrie….
    Mais quel est le quotidien pour le « Hongrois moyen  » socialement.
    On a en France des commentaires journalistiques très défavorables sur le régime fait à la presse, et
    le refus d’évoquer les LGBT dans les écoles…
    La vie dans les villes moyennes est elle affectée par ce style de dirigeants ??

  3. Si jamais vous auriez besoin d’un médecin francophone a Budapest, je vous conseille ce site qui regroupe les médecins francophones qui pratiquent a Budapest.

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